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" Miraculé " d'une longue série de décès parmi les princes du sang, qui a failli éteindre la dynastie, Louis XV a cinq ans lorsqu'il succède à son bisaïeul Louis XIV.

Publié le 23/10/2012

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louis xiv
" Miraculé " d'une longue série de décès parmi les princes du sang, qui a failli éteindre la dynastie, Louis XV a cinq ans lorsqu'il succède à son bisaïeul Louis XIV. Au jour même de la mort du vieux roi, Voltaire raconte qu'il a vu des feux de joie s'allumer tout au long de la route de Saint-Denis. Cette explosion libératrice donne aussi le ton de la Régence assurée par le duc Philippe d'Orléans durant la minorité de Louis XV. Jusqu'en 1723, la période de la Régence est encore marquée par une violente réaction à tout ce qui avait caractérisé la fin du règne précédent. Le palais de Versailles, cadre de la monarchie absolue, est délaissé et la Cour s'établit de nouveau à Paris, au Palais Royal. Lassée du carcan de la pompe royale et de la rigidité des m?urs imposée par un Louis XIV tombé en dévotion, la noblesse aspire à la gaieté et à l'insouciance. L'exemple du libertinage affiché par le Régent encourage cette libération. Écartés du pouvoir, poursuivis ou interdits hier, hommes et idées sont maintenant les bienvenus. Les jansénistes sortent des prisons, les nobles sont rappelés aux hautes fonctions gouvernementales, le Parlement recouvre son droit de remontrances. Mais, pour à nouveau s'étourdir de fêtes et de fastes, le Régent et la cour ont besoin d'argent. Le Trésor est vide. La dette publique dépasse 3 milliards de livres. Le financier écossais John Law va un temps y remédier en introduisant la monnaie de papier, en fondant une banque privée, puis la Banque d'État. Toutefois, les emprunts publics qu'elle émet et les infimes dividendes qu'elle produit ruinent pour longtemps la confiance que des milliers de personnes, nobles ou bourgeois, possesseurs de petits ou de gros capitaux avaient mis en elle. Law est contraint de s'enfuir. Louis XV, majeur, accède peu après au trône. La banqueroute de Law n'a cependant pas terni l'image du jeune souverain auprès de son peuple qui l'a surnommé Le Bien Aimé. Comme la société toute entière est portée par un nouvel esprit de liberté, l'économie française est relancée par un nouveau souffle qui va apporter un bien-être général. Au delà d'une sensible poussée démographique, la ...
louis xiv

« la tête d'une trentaine d'hectares, les paysans propriétaires les plus favorisés peuvent maintenant participer à l'essor commercial, trafiquer régulièrement aux foires, acheter en échange de leurs ventes.

Les journaliers gagnent mieux leur vie.

Le paysage rural et la mentalité paysanne évoluent : les terres se regroupent d'un seul tenant, se protègent d'enclos, et l'individualisme agraire se substitue aux servitudes collectives.

Rendements et production globale s'améliorent.

Influencé par la rénovation de l'agriculture anglaise, on s'essaie à l'économie rurale, on expérimente de nouvelles méthodes pour labourer et semer, on abandonne la jachère.

Après la moisson, la terre est maintenant ensemencée pour produire des cultures fourragères, trèfle sainfoin, luzerne, qui fournissent d'importants appoints de nourriture aux cheptels. L'aisance que la culture du maïs a apporté aux paysans du Midi de la France, où elle s'est implantée, marque une véritable frontière avec le nord du pays moins riche.

A l'exception de quelques régions, Basse-Bretagne, Sologne, Quercy, la vie rurale dans son ensemble s'est sortie du marasme du siècle précédent et la paysannerie, malgré ses charges, passe le seuil de la simple subsistance.

Elle se trouve même avec un surplus agricole en fin d'année et les plus cossus “ rentrent ” de l'argent.

Mais la grande majorité des paysans ne rentre pas encore dans les vastes circuits commerciaux, tel le riche maquignon, le viticulteur réputé, ou le grand laboureur (paysan propriétaire), marchand de grain. Le pain blanc, le lard et le vin sont rares sur la table du petit paysan qui craint à tout moment le gabelou qui viendra lui réclamer la gabelle, impôt sur le sel.

Toujours mal logé, dans une maison sans air et sombre parce que les vitres sont un luxe inutile, le paysan n'est pas non plus à l'abri de “ mauvaises ” années, qui rallument çà et là l'agitation dans les campagnes.

Mais, l'aisance croissante du monde rural est une réalité, spécialement pour les rentiers du sol, seigneurs, clergé, et riches bourgeois sans cesse plus nombreux ayant acquis des biens fonciers. Cette prospérité fait également celle des villes et des marchés urbains bien fournis en produits agricoles et redistribuant des denrées de toutes sortes venues des ports de France.

Les cités font un bond dans l'accroissement de leur population et de leurs activités.

Délaissant leurs châteaux souvent incommodes, les nobles résident maintenant comme les bourgeois dans les villes.

Enrichis des bons profits de leur terre, ils se. »

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