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Mondialisation et activités illicites

Publié le 30/11/2013

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-Mondialisation et activités illicites- La mondialisation, depuis la fin du XXème siècle, est la mise en relation des différentes parties du monde par la multiplication des flux de toute nature (hommes, marchandises, capitaux, informations et valeurs). Les activités dites illicites sont illégales. A l'aide d'une documentation diverse, tel que le manuel de géographie de terminale, le site d'Europol et Wikipédia, nous tenterons de répondre à la question : dans ce contexte d'échanges généralisés, les acteurs et politiques informels profitent-ils de la mondialisation ? Nous verrons dans un premier temps les acteurs informels profitant de la mondialisation. Ensuite, nous verrons si la mondialisation est un « frein » aux activités illégales. I/ Des activités illicites qui profitent de la mondialisation. Les acteurs économiques et politiques informels profitent de la mondialisation. Tout d'abord, il y a une diversité des mafias importante qui organisent des trafics dans des pôles économiques majeurs, tels que l'Europe et les Etats-Unis. Par exemple, la « Camorra » (organisation criminelle italienne basée à Naples et créée au XVIème siècle) a une forte influence en Australie, en Amérique du Nord (Etats-Unis, Canada) en Amérique du Sud et enfin en Europe. Aussi, les échanges illégaux se développent et implantent leur commerce dans les pays de la Triade (pôles majeurs, à savoir les EU, l'Europe, et le Japon, la Corée du Sud). Par exemple, dans les années 2000, la Colombie détenait 70% des réserves de cocaïne mondiales. Les importations se faisaient par bateaux, sous marins, et même petits avions. De plus, les douanes étaient impuissantes pour deux raisons : . D'une part les substances illicites étaient cachées d...
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« passage   obligés   du   trafic   mondial   de   marchandises   (par   exemple   le   d étroit   de   Malacca).

  Au   total,   on   été   recens é 247 cas de piraterie en Asie en 2003 et 121 le long des c ôtes indon ésiennes. Entre 2000 et 2006, on   a comptabilis é pr ès de 2500 actes de piraterie dans le monde.

  D ésormais la piraterie se d éveloppe au   large de la Somalie, et s'attaque aux navires qui transitent par la mer rouge et par l'oc éan indien. Enfin,   les   flux   ill égaux   profitent   de   la lib éralisation des flux de capitaux, et ainsi leurs revenus convergent vers les paradis fiscaux. Ces derniers   sont  des  territoires  à  fiscalit é  privil égiée, au  nombre  de 42 pays  dans  le monde, dont Andorre, Bermudes,   Gibraltar,   Macao,   Malte,   Monaco,   Chypre,   Liechtenstein,   île   Maurice,   Seychelles,   Bahamas,   Vanuatu,   Luxembourg...

    Face   à  ces     trafics,   des   Etats   sont   limit és   en   termes   de   moyens   lorsqu’il   s’agit   d’identifier   l’origine   des   capitaux   dans   les   paradis   fiscaux.

  Le   GAFI   (Groupe   d’Action   Financi ère   Internationale)   est   incapable de lutter contre le blanchiment de l’argent de la drogue.

   Les   acteurs   informels   profitent   de   la   mondialisation,   dans   la   mesure   o ù  les   activit és   ill égales   b énéficient de la d éliquescence des organismes internationaux et les grandes nations (Etats­Unis, Interpol),   cr éant   ainsi   des   in égalit és   de   d éveloppement   contribuant   à  alimenter   certains   flux   clandestins.

  De   m ême,   certains aspects de la mondialisation, comment l’ouverture des fronti ères avec l’accord Schengen, ouvrent la   voie  à de nouveaux commerces. La question est alors de savoir si  ces trafics illicites peuvent  être ou non   inqui étés, voir freiner, par la mondialisation.   II/ En revanche, la mondialisation permet de freiner les activités illégales. Par   exemple,   en   1988   a   eu   lieu   la   convention   de   l’ONU   (organisation   des   nations   unies)   contre le trafic illicite de stup éfiants. Il y a eu 177 signataires entre 1988 et 2005, ce qui signifie que   les   forces   mondiales   se   sentent   concern ées   par   les   probl èmes   de   trafic   de   drogue   (comme   en   Colombie).

  Une   grande   partie   de   cette   convention   vise   à  renforcer   la   coop ération   internationale   contre le trafic illicite de stup éfiants, c’est­ à­dire qu’on souhaite se servir de la mondialisation (mise   en   relation   croissante   des   territoires   éloign és)   pour   r éprimer   ces   activit és   ill égales.

  D’autres   organismes,  comme  Interpol  (police  internationale)  et  Europol  luttent  contre  les  activit és  ill égales.

  Par exemple, il y a un mois a eu lieu un d émant èlement d’un trafic de drogue majeur entre le Maroc   et   l’Europe.

  En   effet,   la   «   Guardia   Civil   »   espagnole   a   commenc é à  enqu êter  sur   un   trafic   ill égal   apr ès qu’au Maroc ait  été intercept é un bateau contenant 1 tonne et demi de Haschich. Enfin, gr âce   à   l’aide   d’Europol   et   de   la   Gendarmerie   Royale   Marocaine,   la   «   Guardia   Civil   »   espagnole   a   pu   arr êter 36 personnes, d écouvrir l’identit é du chef du r éseau ill égal qui fut tu é par des trafiquants, et   r écup érer 200 contrefa çons de t éléphones portables ainsi que des v éhicules (13 voitures, 1 moto, 1   bateau).

  Pour   soutenir   l’op ération   internationale,   Europol   avait   m ême   financ é  des   r éunions   afin   d’ échanger  des   informations  qui   ont   men é à  la   d écouverte   de   cibles­cl é  du   trafic,   et   ainsi   à  son   d émant èlement. De   la   m ême   mani ère,   l’op ération   «   Choc  de   paix   »   du   13   novembre   2011,   la   plus   grande   mont ée  à Rio de Janeiro, a mobilis ée quelque 2.000 policiers et militaires dont 200 fusiliers marins   et  des  centaines  de   policiers  du  Bope  et  des  forces  de   choc,  appuy és  par  dix­huit  transports  de   troupes blind és de la marine et des h élicopt ères. Les autorit és  évaluaient  à 200 les trafiquants de   stup éfiants   se   trouvant   à  l'int érieur   de   la   favela   de   la   Rocinha,   la   plus   grande   de   Rio,   domin ée  . »

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