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MONDIALISATION ET INTERDEPANDENCES

Publié le 02/04/2012

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mondialisation

 

Mondialisation : processus de mise en relation de différentes composantes du monde.

-          échanges à flux variés : capitaux, informations, d’hommes. Ces flux se font entre deux composantes du monde qu’on pourrait qualifiés de poles qui sont plus ou moins grands et développés et entre eux s’établissent des relations complémentaires ou concurrentiels d’intensités plus ou moins grandes, supposant donc une hiérarchisation.

àNaissance d’une nouvelle organisation de l’espace mondiale.

Laurent Caroue : Mondialisation = grande découverte -  révolution industrielle et démographique libérale et financière – processus géo historique multiséculaire, dans lequel un espace d’échelle mondial devient pertinent ß urbanisation

 Comment caractériser les évolutions spatiales et sociétales du monde contemporain ?

I-                     UN MONDE PARCOURU DE FLUX : 

A-      Flux migratoires :

1-       phénomène ancien, dont la mondialisation est récente:

à Flux d’un Etat vers un autre (massives à partir XIXème siècle).

àDepuis la 2GM : flux des pays en devlpmt aux pays riches (50 000 millions dont 25 vers E-U et 10 EUR).

mondialisation

« II- LES ACTEURS DE LA MONDIALISATION:  Acteurs a toutes les échelles national : trans/ inter/ régional/ national & public/privés, légaux/ illégaux. *leurs interventions se croisent, se combattent, elles s’additionnent et forment des réseaux. A- Des états au c œ ur de la mondialisation:  Mondialisation résulte de choix politiques, stratégie économique par les autorités politiques des états et que la majorité de ces états adhèrent au libéralisme et capitalisme (sauf : cuba et Corée du nord).  Etats qui rentrent dans la mondialisation : 1945 (décidé par Amérique et alliés) baisser leur droit de douane  dérégler leur marche  soumis a l’offre et a la demande mondiale.  Constitution d’organisations régionales de libre échange qui intègrent leurs voisinages pour mieux s’intégrer dans l’économie mondiale.

* 1957 : Traite de Rome  marché commun, 1992 : Traite de Maastricht  libre circulation des hommes et marchandises, 1994 : ALENA, 1992 : conseil de coopération du golf.  Organisations cherchent a s’étendre (UE= accepte l’adhésion, cherche a s’associer avec d’autres états, UPM)  Etats : selon sa puissance, assure la sécurité de ses intérêts (ex : Canada : quitte protocole de Kyoto : ne pas payer 14m de $ pour pollution, Angleterre : retire l’accord signé dans l’UE pour sécurité des citoyens). Etat : par sa politique, valorise son territoire, qui le rend attractif par des lois, par une politique budgétaire pour créer de l’emploi, des ressources. MAIS : mondialisation affaiblie les états.  état perd une partie de sa souveraineté  plus capable de se défendre.  Ne peut pas lutter  Firmes multinationales  réduire le pouvoir de l’état, résonnent en terme de profit pas de l’intérêt public.  ONG : plus grand rôle dans la mobilisation des opinions publics, des états, dépendent sur le financement public des états. Commerce illicite : mafia, travail au noir, trafic de drogue  argent qui échappe a l’état. B- Firmes multinationales a l’assaut du monde:  + 63000 firmes transnationales (Total, Nestlé, Mac)  possèdent 800000 filiales à l’étranger  2/3 du commerce mondial, 75m de personnes dans le monde, 100 premières firmes : 20% du PIB mondial.  Classement par chiffre d’affaire : EU, Japon, RU, Fr, All, Suisse.  Leur puissance : capacité a maitriser et a gérer l’espace mondial en fonction de leur profit  nouvelle géographie dans l’économie mondial (ex : Nike) Dumping social : ignorent les valeurs, inconvénient pour populations ou il s’implante, avantage pour firme et état. Gagne une ancrage national décisif, siège : pays développé du nord.  Si : +50% de ventes a l’étranger : meilleure adaptation du marché, 60% des effectifs sont basés de leurs pays d’origines  sous-traitance. C- Les organisations internationales au service de la mondialisation: FMI et Banque Mondiale : favorise mondialisation : interventions financières, politique libérale : ouverture a l’extérieur, privatisation, réduction des budgets sociaux et subventions au produits.  Aggravent les conditions de vie des populations locales.  OMG : libération des échanges, mise en contact brutal pour des territoires au niveau de compétitivité très différents, couteuse pour les pays faibles, outil d’accélération des échanges, organisation mixte, négociation et juridiction internationale, conceptions différentes du devlpmt économique, intérêts divergents des puissances commerciales.

MAIS : 1999 : contestation de mondialisation économique libérale  OMC et FMI et Banque mondiale.  Régulation de mondialisation limité : agence d’ONU : PRUD, CNUCED, OIT  plus sensibles aux exigences des pays du sud et aux intérêts des salariés. III- LES STRATEGIES SPATIALES ET LES LIEUX DE LA MONDIALISATION: A- Les stratégies spatiales de la mondialisation : Exploitation des différentiels a l’échelle mondiale : cout de la main d’ œ uvre, variation de la monnaie, équipement, technologique, marché de consommation  Peut jouer sur différentiels si : logistique puissante (réseau de prospective commerciale, de client, service local) & intermédiaires  pour lien de confiance entre client et marque. Importance de l’entreprise : grandeur, densité de réseaux, MAIS : mondialisation produit des dynamiques contradictoires : dynamique de diffusion (délocalisation), de concentration (dans lieux centraux, métropolisation, archipel métropolitain)  mondialisation culturelle  Dynamiques : asymétrie entre les liens centraux et espaces périphériques qui sont dépendants.. »

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