Mongolie.
Publié le 15/04/2013
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altaïques.
3.4 Éducation
L’enseignement est obligatoire entre sept et seize ans.
Le taux d’alphabétisation est de 99,2 p.
100 (estimation 2005).
En 1997, l’État consacrait environ 5,7 p.
100 duproduit intérieur brut aux dépenses d’éducation.
Le pays compte neuf universités, dont l’université d’État mongole fondée en 1942 à Oulan-Bator.
En raison de l’influencesoviétique en Mongolie, le russe est enseigné dans toutes les écoles.
Depuis la fondation de la Fédération de Russie, les échanges continuent : plusieurs milliers d’étudiantspoursuivent leurs études en Russie et dans les universités des républiques d’Asie centrale.
3.5 Culture
Le folklore ainsi que les traditions ethniques et religieuses ont plus ou moins survécu sous le régime communiste.
Les écrits mongols les plus anciens sont des chroniquesépiques et historiques datant du XIIIe siècle, écrites en khalkha.
On adopta pour les transcrire l’alphabet ouïgour, dérivé de l’écriture araméenne très utilisée aux confins du monde arabe.
Il est resté en usage jusqu’à l’adoption du cyrillique en 1941.
Les projets de sa réintroduction comme écriture nationale officielle, depuis 1991, se heurtent àde grandes difficultés.
La première grande œuvre de la littérature mongole est une chronique anonyme, l’ Histoire secrète des Mongols (v.
1240), long poème qui traite de la vie de Gengis Khan. Ce sont ces chroniques et poèmes qui, tout au long des siècles, ont forgé l’identité mongole.
Aujourd’hui encore, les écrivains contemporains puisent dans ce corpus pourélaborer leurs œuvres.
En dépit de soixante-quinze ans de soviétisation, les traditions sont demeurées vivaces.
En dehors des villes, l’habitat traditionnel, la tente ronde soutenue par un cerclagede bois, la ger, improprement désignée par le terme « yourte », demeure, de même que le port du vêtement traditionnel.
L’architecture des villes anciennes est une architecture d’importation en raison de la proximité de la Chine et du Tibet.
L’urbanisation contemporaine s’est faite sur le modèle soviétique.
3.6 Institutions et vie politique
La Constitution de 1992, qui remplace celle qui avait institué une république populaire en 1960, introduit le pluralisme politique et instaure une république de typeparlementaire.
Le président de la République est le chef de l’État ; il est élu pour quatre ans au suffrage universel et est rééligible une fois.
Le Premier ministre est le chef dugouvernement ; il est élu par le Parlement et est généralement le leader du parti ou de la coalition détenant la majorité parlementaire.
Le pouvoir législatif est exercé parles 76 députés du Grand Khural, élus pour quatre ans au suffrage universel.
L’échiquier politique est dominé par le Parti révolutionnaire du peuple mongol (PRPM, ex-communiste), la Coalition démocratique et patriotique (CDP), qui réunit le Partidémocrate, le Parti républicain de la volonté civile et le Parti socialiste de la néo-démocratie, et le Parti républicain.
La justice s’organise entre la Cour suprême du tribunal d’Oulan-Bator, la plus haute instance judiciaire, les dix-huit tribunaux de province et les tribunaux locaux despréfectures.
La Mongolie est divisée en 21 provinces et villes ou aymags, qui sont elles-mêmes divisées en 258 préfectures, ou somons. Les centres de pouvoir locaux sont les khurals, ou assemblées des députés des travailleurs.
Oulan-Bator, Darkhan et Erdenet sont des entités administratives particulières gouvernées par des khurals municipaux.
L’armée est une armée de conscription, et compte 11 000 hommes.
En 1998, l’armée de terre comprenait 8 500 soldats et l’aviation 500 hommes servant 9 avions decombat.
4 ÉCONOMIE
Le développement économique de la Mongolie souffre de conditions naturelles difficiles, avec un climat rigoureux, une population clairsemée et de vastes terres noncultivables.
Environ 25 p.
100 de la population est affectée par la pauvreté.
La croissance industrielle et l’urbanisation rapides, promues par l’ancien régime communiste, onten outre eu des répercussions négatives sur l’environnement.
La combustion de charbon, ainsi que la concentration d’industries à Oulan-Bator ont entraîné une fortepollution atmosphérique, tandis que la déforestation et le surpâturage ont aggravé l’érosion des sols.
À partir du début des années 1990, l’État a opéré une transition de l’économie planifiée et centralisée, héritée de l’ère soviétique, vers une économie de marché, à traversun programme de privatisations, afin d’obtenir le soutien des institutions monétaires internationales et des investisseurs étrangers.
La Mongolie peine toutefois à compenserla perte de l’assistance technique et de l’aide économique soviétiques, cette dernière ayant représenté jusqu’à 30 p.
100 du produit intérieur brut.
En 2006, le produitnational brut par habitant s’élevait à 1 000 dollars selon les sources officielles (1 000 dollars en 1992).
En 2003, l’agriculture employait 42 p.
100 des actifs, les mines 4 p.
100, l’industrie 6 p.
100, le commerce 14 p.
100 et les services 29 p.
100.
L’agriculture représentait20,6 p.
100 du PIB, l’industrie 21,4 p.
100 et les services 58 p.
100.
La république de Mongolie, toujours tributaire de son passé soviétique, est encore à vocationessentiellement agricole et industrielle.
Les cultures, en raison de la faible superficie des terres cultivables, ne contribuent pas de manière significative à la richessenationale.
La production animale reste essentielle tandis que l’activité manufacturière est en crise en raison de son caractère inadapté à la libéralisation économiqueintroduite en 1990.
4.1 Agriculture
Les Mongols sont avant tout des éleveurs.
L’élevage, qui se pratique sur les steppes, joue un rôle crucial dans l’économie domestique d’une grande partie de la populationmongole, ainsi que dans l’économie du pays, comme source importante de devises.
En 2006, le pays comptait un cheptel varié de 12,9 millions de moutons, 13,3 millionsde chèvres, 1,96 millions de bovins, 2,03 millions de chevaux et 254 200 chameaux.
En 1999-2000, le pays a connu l’un de ses hivers les plus rigoureux (avec destempératures tombant à –50 °C).
Les pertes dans l’élevage (près de 3 millions de têtes de bétail sont mortes) ont entraîné une grave crise alimentaire, accentuée par lapersistance de conditions climatiques difficiles en 2000-2001.
Cette situation est d’autant plus critique que la production agricole a fortement souffert des mutations structurelles introduites par la transition économique, en particulier ledémantèlement et la vente des fermes d’État, l’accès insuffisant au crédit pour les nouvelles entreprises privées agricoles ainsi que le manque d’expérience des exploitantsen matière de gestion.
La production de blé, qui était en 1990 d’environ 700 000 t, a chuté en 1996 à 220 000 t et à 150 000 t en 2004.
Les autres principales productionsagricoles sont l’orge et l’avoine (154 400 t) ainsi que les pommes de terre (67 000 t).
4.2 Mines et industries
La Mongolie est un pays minier important qui n’exploite pas complètement ses ressources.
Elle produit du cuivre et du lignite à Tavantolgoy, près de Darkhan, un centreindustriel construit avec l’aide des soviétiques.
L’exploitation du cuivre et du molybdène a commencé à la fin des années 1970 près d’Erdenet.
Les gisements de tungstèneet de pétrole (400 millions de t de réserves) ne sont pas exploités.
L’industrie est en récession du fait de la mutation politique et économique du pays.
Réduite, elle restequand même un secteur économique important.
Les principales productions sont les produits alimentaires, les boissons alcoolisées, les articles de cuir, la laine, les fourrures.
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