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Moscou intervient en Afghanistan

Publié le 26/03/2019

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Moscou intervient en Afghanistan

Depuis la Révolution d'Octobre en 1917, il existe d'étroites relations entre Moscou et Kaboul. En 1979, à la suite d'un coup d'État et de l'assassinat de Noor Mohammad Taraki, l'armée Rouge fait son entrée dans le pays.

 

Même après la chute de la monarchie en 1973, les forces progressistes

 

d'Afghanistan restent insatisfaites de la politique de réformes qui est engagée. Elles se fédèrent en 1977 en un Parti populaire démocratique d'Afghanistan, pour - en recourant éventuellement à la violence -, obtenir la modernisation de leur pays. Face à elles se trouvent des partisans parfai

 

Des combattants afghans surveillent un convoi de l'armée Rouge.

tement organisés d'un système féodal, qui refusent cette orientation. Depuis lors, des heurts fréquents se produisent entre les forces radicales et les traditio-

nalistes. Les deux parties se divisent au cours du temps en plusieurs fractions, parmi lesquelles les différences ethniques jouent un grand rôle.

 

En avril 1978, des officiers de gauche, par un putsch militaire, permettent au Parti populaire démocratique d'accéder au pouvoir. Le nouveau gouvernement déclare aboli le système féodal, entreprend une réforme agraire, instaure une scolarité gratuite, prend des mesures concernant la santé et

afghanistan

« tique s, est considéré par la plup art des Afghans comme l'homme de paille de Leonid Brejnev.

Le Kremlin ne cède ni devant les sanctions des Ëtats -Unis, ni devant la motion de l'Asse mblé générale de l'ONU qui cond amne l'in vasion.

Moscou intervient avec les moyens les plus modernes contre la résistance afghane.

Les grou pes islamiq ues de leur côté appel lent à la guerre sainte.

Les troupes sovié­ tique s, dont l'effect if s'élè ve à 12 0 000 hommes, se heurtent aux partisans qui se cachent dans des régions montagne uses difficilement acces sibles.

Leur seule présence suffit à galvaniser la résistance afghane, ce qui transforme la cou rte opération mili taire prévue en une guerre longue et sans merci.

Le 14 avril 1988, un accord est signé à Genè ve entre l'Afghani stan et le Pakistan, sous l'égide de l'ONU et gar anti par Moscou et par Washington.

Il prévoit le retrait des troupes soviétiques avant la date du 15 février 1989.

Développement de la guerre en Afghanis tan 1978-19 82 Les réfugiés Depuis le début de la guerre ju squ'en 1982, quelq ue 5 milli ons de personnes s'en­ fuient dans les pays voisins, en partic ulier au Pakistan.

L'attitude des partis islamistes joue un rôle important.

car ils traitent tous ceux qui restent en collab orateurs.

26 décembre 1979 Intervention soviétique Par décision de Leonid Brejnev, l'URSS intervient en Afg han istan fin 1979 afin d'emp êcher la victoire des Islamis tes.

Mais les soldats soviétiques ne réussissent pas à remporter rapidement la victoire escomptée.

La guerre que Moscou mène contre les résistants afghans dure dix ans.

En 1 9BB, sous la pression internationale, les Soviétiques doivent retirer leurs troupes, sans avoir remporté de succès 1979 Des réfugiés afghans dans le Peshawar décisif.

La guerre civile Leonid Brejnev continue de plus belle.

27 décembre 1979 Assassinat du chef de l'�tat Lors de l'invasion des troupes soviétiques en Afghanistan le chef du gouvernemen t Hafizullah Amin est assassiné.

28 décembre 1979 Changement de gouvernement Après l'assassinat d'Amin, Ba brak Karmal prend les Portrait de Hafizullah choses en main en tant que Amin nouveau chef du parti, de l' �tat et du gouverneme nt, en tota le dépendance de Moscou.

En 1981 il est remplacé en tant que chef du gouvernement, puis, en 1 986, i 1 doit se déme ttre de ses deux autres fonctions.

19 ju il let 1980 Boycott des jeux Olympiques Pour protester contre l'inva­ sion des troupes soviétiques en Afghanistan, le président américain Jimmy Carter appelle au boycott des jeux Olympiq ues de Moscou en 19 80.

Trente pays refusent leur participation, dont les � tats -Unis et la RFA, mais quatre-vingt une équipes se retrouvent dans la capitale sovi étique.

Seize d'entre elles font connaître leur rejet de l'agr ession soviétique, en refusant de participer à la séance d'ouverture des Jeux.

Babrak Karma! 187. »

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