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NAPOLÉON Ier

Publié le 30/01/2019

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Commencée à midi le 18 juin 1815, la bataille de Waterloo s’acheva à la nuit tombée par la déroute de Napoléon face aux Prussiens de Bliicher qui avaient rejoint les Anglo-Hollandais de Wellington dans l’après-midi. Seule la garde impériale tint tête jusqu’au bout avant de se retirer en bon ordre.

 

En trois ans de campagnes, Napoléon Ier a été victorieux de l’Autriche à Ulm (20 octobre 1805), d’Austerlitz (2 décembre 1805), de la Prusse à Iéna et Auerstadt (14 octobre 1806) et de la Russie vaincue à Eylau (8 février 1807) et Friedland (14 juin 1807). Il fait alliance avec le tsar Alexandre de Russie lors de l’entrevue de Tilsit en juin 1807.

 

L’Europe française

 

Seule l’Angleterre, maître des mers depuis la défaite de la flotte française à Trafalgar le 21 octobre 1805, demeure fièrement invaincue. L’Empereur décrète en 1806 un blocus continental. Cette politique va ainsi l’amener à étendre ses conquêtes. Il s’empare des États du pape et du Portugal en novembre 1807, de l’Espagne, d’où il chasse les Bourbons en 1808 (5 mai).

 

Mais, dans ce pays, son armée doit bientôt faire face à la guérilla de tout un peuple aidé par les Anglais. Réprimée avec cruauté, elle renaît encore, immobilisant les meilleures troupes de l’Empereur. L’Autriche reprend les armes: elle est battue à Wagram le 6 juillet 1809.

 

Afin de fonder une dynastie, Napoléon répudie l’impératrice Joséphine qui n’a pu lui donner d’enfant, pour épouser en 1810 Marie-Louise d’Autriche. Un an plus tard naît son fils, l’Aiglon, possédant le titre de roi de Rome.

 

L’empire napoléonien s’étend de Hambourg à Rome et compte 130 départements. Dans les États vassaux, l’Empereur impose le Code civil, une administration moderne, l’abolition des pri

 

vilèges, l’égalité des droits, la suppression du servage. Mais il exige de lourds impôts et fait vivre son armée sur les pays soumis, rendant la présence française très vite insupportable aux populations locales. Même en France, l’opinion se lasse de son despotisme et du poids des guerres.

 

L’effondrement

 

En 1812, pour obliger le tsar à respecter le blocus continental, Napoléon Ie' envahit la Russie. Commencée en juin, la campagne s’achève après l’occupation et l’incendie de Moscou par une désastreuse retraite en octobre au cours de laquelle il perd une grande partie de son armée, décimée par le froid et la faim.

 

L’Empire ne résiste pas à la défaite de Leipzig en 1813 (16-19 octobre) face à l’Europe coalisée et à l’invasion de la France en 1814. Trahi par ses maréchaux, qui veulent la paix, Napoléon Ier abdique le 6 avril 1814 à Fontainebleau et s’exile dans lTle d’Elbe ; la royauté est alors restaurée.

 

Profitant du mécontentement populaire provoqué par la maladresse des Bourbons, qui semblent vouloir rétablir l’Ancien Régime, Napoléon décide, un an plus tard, de rentrer secrètement en France. Son arrivée le 1er mars 1815 entraîne aussitôt le ralliement de la population et de l’armée, ainsi que la fuite en Belgique du roi Louis xviii. Napoléon retrouve alors liguée contre lui toute l’Europe (Les Cent-Jours). Il reconstitue une armée, mais il est vaincu à Waterloo (Belgique) par les troupes anglaises et prussiennes le 18 juin 1815. Déporté par les Anglais sur l'île de Sainte-Hélène, Napoléon y meurt, six ans plus tard.

 

Les Français oublient dès lors son despotisme et ses ambitions démesurées et ne voient plus en lui qu’un héros tragique dont les soldats, les Grognards, répandent la légende dans tout le pays. En 1840, ses cendres seront ramenées et déposées en grande pompe aux Invalides.

« Napoléon J•• nombreuses années d'études et de garnisons.

La Révolution française va changer ses sentiments.

L'homme de la Révolution Partisan de la Révolution, il repart pour son île jouer un rôle politique.

Mais, en mars 1793, lorsque la Corse se livre aux Anglais, en guerre contre la France révolutionnaire depuis l'exé­ cution du roi Louis XVI, il est proscrit et doit se réfugier en France avec sa famille.

Désormais, rallié au gouvernement de Salut public dirigé par Maximilien de Robespierre, il est nommé commandant de l'artillerie à Toulon tombée aux mains des Anglais.

Après la reprise de la ville en décembre 1793, à laquelle il a lar­ gement contribué, il est promu général de briga­ de à 24 ans.

Mais la chute de Robespierre, au mois de juillet 1794, provoque sa disgrâce.

Rayé des cadres, il se lie néanmoins avec Barras, un des cinq responsables du Directoire, qui fait appel à lui pour écraser à Paris une émeute roya­ liste le 5 octobre 1795 (13 Vendémiaire).

En récompense, il obtient le commandement de l'armée de l'Intérieur.

La même année, il épouse Jo séphine, veuve du généra l-vicomte de Beauharnais.

En 1796, Carnot, un des cinq Directeurs, lui confie le commandement de l'armée d'Italie, chargée de combattre les Autrichiens et leurs alliés piémontais en guerre contre la France depuis 1793.

Très vite, il s'impo­ sera aux vétérans des guerres révolutionnaires.

Le général la victoire n i À la tête d'une armée peu nombreuse (environ E 8 37 000 hommes), mal équipée (30 canons), mais !! aguerrie et enthousiaste, il mène une campagne � foudroyante où il révèle son génie militaire, son � sens politique et son absence de scrupules.

Les "' victoires fulgurantes de Lodi (1 0 mai 1796), Cas­ tiglione (5 août), Arcole (17 novembre), Rivoli (14 janvier 1797) contre des forces supérieures en nombre le conduisent en moins d'un an (avril 1796-avril 1797) aux portes de Vienne.

Sans consulter le Directoire, il impose à l'Autriche la paix de Campoformio (18 octobre 1797), organise à son gré les territoires italiens conquis qu'il transforme en républiques satel-.

......

f L'Europe napoléonienne à son apogée en 1810.

La France compte alors 130 départements (750 000 knf).

Elle forme le noyau d'un vaste empi�e regroupant des Etats vassaux.

L'Empereur a placé des membres de sa famille à la tête des roya umes qu'il a fondés.

La campagne de Russie de 1812 fut fatale à l'Empire qui devait s'écrouler un an plus tare/.

tion en Égypte, afin de couper la route des Indes aux Anglais.

Emmenant avec lui son a!TT)ée et de nombreux savants chargés d'étudier l'Egypte, il débarque près d'Alexandrie et se rend maître du pays après sa victoire des Pyramides sur les Mamelouks, le 21 juillet 1798.

Bonaparte montre ses qualités d'administrateur et se présente comme un ami de l'Islam; il étudie le tracé d'un éventuel canal de Suez.

Mais la destruction de sa flotte par l'amiral anglais Nelson, à Aboukir en août 1798, consacre l'échec de l'expédition qu'il réussit à cacher à l'opinion en mettant en avant ses nombreuses victoires remportées par la suite sur les Ottomans.

La reprise de la guerre en Europe et la perte de l'Italie l'incitent à abandonner le commandement de son armée à Kléber pour rentrer en France au mois d'octobre 1799.

Devant l'impopularité gran- Louis Bonaparte roi de Hollande (1806-1810) -���� roi� "'J lites de la France.

Il obtient la cession de nom­ breuses œuvres d'art qui font aujourd'hui la réputation du musée du Louvre (Paris).

Virtuose de la propagande, il soigne sa popularité deve­ nue immense et «s'attache une clientèl e>>.

L'Angleterre demeurant seule en guerre, Bonaparte se voit alors confier en 1798 par le Directoire, inquiet de sa célébrité, une expédi- dissante du Directoire, il fait figure de sauveur : les Français sont las de la guerre, ainsi que de l'instabilité et des querelles politiques.

Soutenu par Sieyès, l'un des cinq membres du Directoire favorable à un renforcement du Pouvoir exécutif, il profite de la situation pour renverser le 9 novembre 1799 (18 Brumaire) le Directoire par un coup d'État.

Le pouvoir est accordé à trois. »

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