Nasser leader du tiers monde
Publié le 09/10/2013
                             
                        
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                                Il aurait sans doute préféré qu'une Ligue arabe puissante et déterminée suffise à impo-ser sa neutralité en Afrique. Du reste, n'a-t-il pas convo-qué la Ligue pour tenter - en vain - de faire échouer le pacte de Bagdad ? En outre, il ne veut pas que cette ren-contre avec certains leaders d'extrême-gauche soit inter-prétée comme un rapproche-ment avec l'Union soviéti¬que. D'ailleurs, le jour de son départ - et pour que les choses soient bien claires -, il fait procéder à une vague d'arrestations dans les mi-lieux communistes du Caire. A Bandung, le président égyptien est accueilli comme un leader nationaliste de
premier plan, mais sa posi¬tion n'en reste pas moins am¬biguë : prônant le non-ali¬gnement avec autant d'en¬thousiasme que Nehru et Su¬karno, dénonçant avec eux l'Irak, le Pakistan, le Japon et les Philippines comme des États pro-occidentaux, il souffle tout de même le chaud et le froid avec les États-Unis et l'URSS
 
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                                                                                                dante 	du 	bloc 	communiste 	et 	
des 	États-Unis 	? 	Le 	non-ali	
gnement 	est  en 	effet 	le 	refus 
d'adhérer 	
à ce 	principe  de 	dé	
coupage 	
du 	monde 	en  deux 
camps  ennemis,  mais 
aussi 	la 	
dénonciation 	du 	colonialis	
me, qui sévit  toujours.
                                                            
                                                                                	Gamal 
Abdel 	
Nasser 	a  hésité  avant  d'accepter 
de 	
faire 	le 	voyage.
                                                            
                                                                                	
Il 	aurait 	sans 	doute 	préféré 	
qu'une 	Ligue arabe  puissante 	
et 	déterminée 	suffise 	à impo	
ser 	
sa 	neutralité 	en 	Afrique	.
                                                            
                                                                                
Du  reste, 	
n'a-t	-il 	pas 	convo	
qué 	la 	Ligue 	pour 	tenter 	-en 
vain  -	
de 	faire 	échouer 	le 	
pacte  de Bagdad 	? En 	outre, 	
il ne 	veut 	pas 	que  cette  ren
contre  avec certains 	
leaders 	
d'extrême-gauche  soit 	inter	
prétée comme  un rapproche
ment 	avec 	l'Union 	soviéti	
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départ 	-	et 	pour 	que 	les 	
choses  soient bien 	claires-	, il 	
fait 	procéder 	à 	une  vague 	
d'arrestations 	dans 	les 	mi	
lieux 	communistes 	du 	Caire .
                                                            
                                                                                
A 	
Bandung, 	le 	président 	
égyptien 	est 	accueilli 	comme 
un 	
leader 	nationaliste 	de 	
premier 	plan, 	mais 	sa 	posi 	
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biguë  : 	
prônant 	le non-ali	
gnement 	avec 	autant 	d'en	
thousiasme 	que 	Neh ru 	et 	Su	
karno, 	
dénonçant 	avec 	eux 	
l'Irak , le 	Pakistan, 	le 	Japon 	et 	
les  Philippines 	comme  des 
États 	
pro-occidentaux, 	il 	
souffle 	tout 	de 	même 	le 	
chaud 	et 	le 	froid 	avec 	les 	
États-Unis 	et 	l'URSS	.
                                                            
                                                                                	
L'indépendance 	
et 	les 	armes 	
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1 est  vrai  que 	la 	situation 	de 	
Nasser 	est précaire: 	le 	28 	fé
vrier 	
1955, 	les 	Israéliens 	ont 	
attaqué 	la 	bande  de Gaza, 	et 	
l'Égypte 	n'avait 	pas 	assez 	de 	
matériel  militaire 	pour 	ripos	
ter 	efficacement.
                                                            
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