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Nazisme, stalinisme, communisme : un ou des totalitarismes

Publié le 22/05/2014

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GERIER Kathleen Composition d'histoire 1ere S2 Après la première guerre mondiale, de plusieurs régimes totalitaires naissent, c'est-à-dire des systèmes politiques caractérisés par la soumission des individus et une dictature: en Italie le fascisme de Mussolini , en Allemagne le nazisme d'Hitler et en URSS le stalinisme de Staline. Ainsi, nous nous demandons donc « Le nazisme, le fascisme et le communisme sont-ils un ou des totalitarismes ? » Pour répondre à cette problématique, nous observerons tout d'abord leurs points communs et enfin nous analyserons les objectifs de chacun de ces systèmes politiques. Tout d'abord, ces Etats ne supportent aucune opposition politique. En effet, tous sont dirigés par un leader (Mussolini, Staline, Hitler), faisant l'objet d'un véritable culte de la personnalité (portraits, propagande dans tous les médias, dans les écoles, etc.). En effet, ce chef suprême dont l'image est sans cesse cultivée, est surnommé le « guide » dans les trois régimes : Mussolini est ainsi le « Duce », Staline le « Vojd » et Hitler le « Führer ». Dès leur arrivée au pouvoir, les trois hommes ont tout d'abord veillé à s'assurer de la fidélité de leurs sujets donc à éliminer les opposants potentiels (en Allemagne Hitler procède ainsi à une véritable épuration de l'administration en excluant les Juifs et les communistes). Le pouvoir est fortement centralisé, par exemple els Lander allemands perdent leur pouvoir au détriment du gouvernement d'Hitler.  En Italie et en Allemagne, les anciennes institutions sont conservées mais n'ont plus de pouvoirs réels (le roi d'Italie et le Parlement italien, de meme que le Reichstag allemand ne peuvent que se soumettre au gouvernement). Mussolini, Hitler et Staline concentrent les pouvoirs entre leurs mains et gouvernent avec un petit comités soumis: « Grand Conseil du fascisme » pour Mussolini ; dirigeants SS pour Hitler, qui s'applique à entretenir des rivalités entre eux pour mieux les diriger ; cadres du parti communiste de l'Union Soviétique (PCUS) pour Staline. Ensuite, Hitler, Staline et Mussolini s'appuient sur de puissants partis uniques qui contrôlent le pays : in...

« « dékoulakisation » : plus d’un million de paysans russes aisés sont déportés dans des camps, les goulags , en Sibérie ou dans des régions éloignées de l' URSS .

Une seconde vague de répression, « la grande terreur », se déroule entre 1936 et 1938.

Elle est orchestrée par les Grands procès de Moscou, entrainant l’exécution de 700 000 personnes par le NKVD .

Ainsi, quinze millions de Soviétiques seront déportés dans les goulags entre 1917 et 1953. Ensuite, le régime politique met la société sous contrôle.

Les régimes totalitaires contrôlent et surveillent la vie quotidienne des populations, depuis l'enfance jusqu'à l'âge adulte.

Dès leur plus jeune âge, les enfants sont enrôlés dans des groupes par les partis : jeunesses hitlériennes en Allemagne, Ballilas en Italie, camps de pionniers en URSS .

De plus, l es programmes scolaires sont remaniés de manière à éduquer la jeunesse aux valeurs du régime et à former les des hommes obéissants et soumis. Les adultes également doivent adhérer aux syndicats officiels des partis ou aux associations de loisirs s'ils ne veulent pas subir de pression de la société où la dénonciation et le contrôle mutuel sont encouragés.

Par ailleurs, la société est soumise à une importante propagande qui contrôle tous les médias, y compris le domaine artistique.

Des styles artistiques « officiels » voient ainsi le jour alors qu'à l'inverse on interdit « l'art dégénéré » en Allemagne .

Cette propagande se manifeste de 3 manières : par l’utilisation des grands médias de masse comme la radio, ou par les affiches célébrant le « guide » ou encore par des parades et des défilés grandioses pour mobiliser, fanatiser où le pouvoir se donne en spectacle : par exemple celle des Jeux olympiques de Berlin de 1936. Cependant, dans tous les cas, les populations sont partagées entre consentement, certains par conviction, beaucoup parce qu'ils n'ont pas le choix et résistance, mais cette dernière reste cachée et faible. Puis, l'économie est au service de l'État.

En effet en Italie et en Allemagne, les fascistes et les nazis sont arrivés au pouvoir avec l'aide des milieux d'affaires qui continuent de les soutenir lorsqu'ils sont au pouvoir.

En contrepartie, la propriété privée est maintenue, et les industriels peuvent continuer à s'enrichir avec l'aide des appareils d'État.

Ainsi, en Allemagne et URSS, certains industriels profitent de la main-d'œuvre respectives des camps de concentration et des goulags.

Les aides sociales ne font plus partie des programmes politiques des deux États.

En revanche, Hitler et Mussolini savent que pour maintenir la paix sociale ils doivent faire en sorte d'en finir avec le chômage.

Ils lancent donc des programmes de grands travaux , souvent à la gloire de leur régime, qui permettent d'employer des milliers de personnes même si les caisses des États se vident.

Leur ambition est de développer l'économique de l'Italie et de l'Allemagne. Cependant, en URSS , Staline veut collectiviser l'économie et développer l'industrie .

L'État met en place des plans quinquennaux ambitieux qui fixent les objectifs de production à atteindre.

Alors que la Russie était en retard du point de vue industriel, elle devient la troisième puissance industrielle du monde en 1937.

Les progrès sont considérables, mais ils se font au détriment de l'agriculture .. »

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