Devoir de Philosophie

Nicolas II

Publié le 17/01/2022

Extrait du document

 

Sommaire

Introduction

Plan :

I – Nicky le tsarévitch.

 

II – Le règne d’un monarque dans un contexte parfois révolutionnaire.

III – La chute d’une dynastie : fin d’une époque.

Annexes :

A 1 – biographie de Raspoutine

A 2 - Chronologie générale.

A 3 - généalogie de Nicolas II

Bibliographie et sources

 

Introduction:

            Le règne du dernier Tsar de Russie a-t-il été le déclencheur de l’inévitable déclin de la Russie qui a abouti – en octobre 1917- à la fin d’une dynastie, ou fut-il l’héritage d’un Empire trop longtemps en  crise, en proie à des violences et à des manifestations républicaines qui fut à l’origine de la chute de  Nicolas II ?

            Cet homme qui, selon son propre Ministre des Finances, le Comte Witte,  « n’était pas né pour le magistral rôle historique que la destinée lui avait imposé « a-t-il été victime ou cause de son destin ? Nicolas II, bon époux, bon père, a joué un rôle important dans la modernisation de la Russie d’Alexandre III. Il a, en effet, apporté un changement profond à l’Etat, à la société et à l’économie russe. Son caractère souple n’était, certes, pas propice à la gestion d’un empire, mais son amour du peuple russe et de sa mission commanditée par le Très-Haut  a été sans borne. 

 

« Introduction: Le règne du dernier Tsar de Russie a-t-il été le déclencheur de l'inévitable déclin de la Russie qui a abouti –en octobre 1917- à la fin d'une dynastie, ou fut-il l'héritage d'un Empire trop longtemps en crise, en proie à desviolences et à des manifestations républicaines qui fut à l'origine de la chute de Nicolas II ? Cet homme qui, selon son propre Ministre des Finances, le Comte Witte, « n'était pas né pour le magistralrôle historique que la destinée lui avait imposé » a-t-il été victime ou cause de son destin ? Nicolas II, bon époux,bon père, a joué un rôle important dans la modernisation de la Russie d'Alexandre III.

Il a, en effet, apporté unchangement profond à l'Etat, à la société et à l'économie russe.

Son caractère souple n'était, certes, pas propice àla gestion d'un empire, mais son amour du peuple russe et de sa mission commanditée par le Très-Haut a été sansborne. 1.

Nicky le tsarévitch : 1.1. Son enfance, son éducation : Le six mai 1868 Saint-Pétersbourg est réveillée par des détonations de canons.

La ville vient d'apprendre que la grande-duchesse Marie Fedorovna a donné naissance à un fils : Nicolas.

Son père, Alexandre III, est fierd'annoncer à la Russie que sa lignée est destinée à régner encore pour des siècles et des siècles.

Les russes, trèssuperstitieux, ont alors remarqué que leur futur souverain était né le jour où l'on célèbre la fête de Job, personnagemythique assis sur un tas de fumier incarnant la solitude et l'abandon… Ce premier fils fut suivi par Alexandre (en 1871), Georges ( ?), Xénia (1875), Michel (1878) et Olga (1882).Nicky grandit dans un environnement très spartiate, à la limite de l'austérité.

En effet son père affectionnait toutparticulièrement la simplicité.

C'était un grand homme fort, robuste, droit et qui portait ses pantalons jusqu'à l'usure,mais aussi un homme de nature calme, silencieux et dont les distractions étaient les longues marches et la chasse.De plus, il a de tout temps séparé sa vie privée et sa vie publique, ne parlant jamais de la situation de son pays enfamille.

Ainsi Nicolas n'eut pas vraiment d'éducation politique.

En outre, les maîtres choisis pour son héritier parAlexandre III étaient soit bornés, soit insuffisants.

Le Général Danilovitch était d'un conservatisme rigoureux faisantpreuve un attachement aveugle à l'autocratie et à l'Eglise.

Pobedonostsev, ancien éducateur d'Alexandre III, purconservateur pratiquait l'orthodoxie à la limite de la bigoterie.

Le grand historien Klioutchevski ne put intéresserNicolas qui ne concevait l'étude de l'histoire que sous sa forme la plus traditionnelle et la plus rigoureuse.

Aussi,comment une fois monté sur le trône Nicolas II aurait-il pu avoir une politique extérieure ouverte et réformiste ? S'ilfut un élève discipliné, attentif, aimable, Nicky ne manifestait pas une curiosité excessive pour les études.

Il étaitcertes consciencieux mais peu intéressé.

Il faut tout de même lui reconnaître des talents de polyglotte.

En effet ilparlait très bien, outre le russe, l'allemand, l'anglais et le français.

Il reçut en revanche de sa mère une très bonneéducation mondaine.

Il était excellent danseur, patineur, cavalier, et tenait de son père le goût et l'art de la chasse.Dans les salons de Saint Pétersbourg, il était considéré comme un agréable compagnon de plaisir.

De plus ilsemblerait qu'il savait s'amuser lorsqu'il était en compagnie de son régiment, à l'occasion de soirées quelque peuarrosées.

Ainsi dans une lettre à sa mère il écrivit : « Nous avons goûté six sortes de porto et sortis de là quelquespeu ivres.

» sur quoi répond l'impératrice « N'oubliez jamais que tous les regards se portent sur vous et que l'onsurveille avec attention vos premiers pas dans une vie indépendante.

» Celle-ci se souciait au premier chef de laperfection de l'image donnée par son fils.

Pour la souveraine, l'héritier demeure encore un enfant. 1.2.

Ses premiers contacts avec la politique : Sa première approche du pouvoir se produisit lors de son association en 1886, à dix-huit ans, au Conseil d'Etat.

Le tsarévitch ne manifesta pas un grand intérêt pour sa nouvelle fonction.

On trouve dans son journalplusieurs notes à ce propos : « Je suis allé au Comité des ministres, la séance à durée deux heures » (20 mars 1890), « Je suis allé à la séance du Conseil d'Etat qui a duré en tout vingt minutes.

» (9 avril 1890).

Nous n'avons aucune information sur les affaires débattues et sur les sentiments qu'elles ont inspirés au jeune conseiller d'Etat.

Laseule fois où il s'intéressa aux affaires de l'Etat fut lors de la réunion du Conseil qui était destinée à soulager lesaffamés au lendemain de la famine de 1891.

Comme son père, Nicolas paraissait, ainsi, attacher un grand intérêt auxpaysans et à leur situation. Dès l'âge de dix neuf ans, le tsarévitch fut promu au commandement d'un escadron de la Garde à cheval. Cette place importante pour sa promotion d'héritier lui convenait parfaitement car il appréciait la vie militaire etestimait ses symboles (il gardera d'ailleurs jalousement ses tenues du corps des gardes).

Ceci ne l'empêchaitcependant d'apprécier avec tout autant d'intérêt l'esprit de fête qui régnait dans ce milieu.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles