Devoir de Philosophie

Nicolas II : l'échec d'un souverain

Publié le 10/07/2014

Extrait du document

Nicolas II : l’échec d’un souverain   Introduction   Alexandre III meurt le 20 octobre 1894. Il a eu pour enfants : Nicolas, né le 18 mai 1868 à Tsarskoïe Selo – Alexandre – Georges – Xénia – Michel – Olga. Son règne a entrainé un état autocrate et nationaliste dans sa politique extérieure. Il mène principalement des relations diplomatiques avec la France. Lors du règne de son prédécesseur, il y a eu une expansion de 4 000km² de la Russie au niveau de l’Asie. L’agriculture et l’industrie se sont développées et ont permis d’accéder au capitalisme : la Russie devient un état protectionniste qui essaye d’attirer des capitaux étrangers grâce à la politique de son ministre de Witte. La Russie est donc sur le point de confirmer son entrée dans le capitalisme international, entrainant une évolution de la société sur le plan social, économique et politique. Nicolas II devient un espoir de réformes pour le peuple, il accède au pouvoir le 1er novembre 1894. Quels sont les événements qui ont menés au déclin du tsarisme en Russie entre 1894 et 1915 ? Le jeune tsar n’était pas disposé à savoir régner, c’est par le destin tragique de son père que Nicolas II accède au pouvoir, tout au long de son règne, il connaitra des périodes d’instabilité qui mèneront à de violentes répressions, et c’est ainsi qu’une rupture définitive va se créer entre le souverain et son peuple.   Un accès au pouvoir forcé Ecarté par un père dictateur Alexandre III n’était pas appelé à régner. En effet, il avait un frère ainé Nicolas qui était le tsarévitch. Cependant Nicolas meurt en avril 1865 à Nice d’une méningite. Alexandre III a vécu les vingt premières années de sa vie dans une totale méconnaissance de la politique de la Russie. Il a cependant été contre la politique de son père qu’il jugeait trop libérale. Lorsqu’il arrive au pouvoir le 14 mars 1881, il supprime tous les droits accordés par son père Alexandre II. Après son mariage avec Dagmar de Danemark – dit Maria Fedorovna – et la naissance de ses six enfants, il appliqua la méthode de son père : il éloigna son fils ainé du pouvoir comme il l’avait été. Il confie au tsarévitch Nicolas des missions diplomatiques qui ont pour but à la fois de lui faire connaitre le monde mais aussi de l’éloigner de la cour. Il l’envoie poser la première pierre du transsibérien lors d’un voyage qui le mènera jusqu’au Japon. Ce voyage se termina au Japon où le tsarévitch reçu un coup de sabre sur la tête (deux versions s’affrontent : selon la famille impériale il s’agirait d’un attentat mais selon les amis qui accompagnaient le tsarévitch, le coup viendrai d’un mari jaloux suite à un regard appuyé de Nicolas à sa femme). Il est important de noter qu’Alexandre III voit dans le futur Nicolas II qu’un enfant. L’exemple le plus frappant est la discussion entre Alexandre III et son ministre de Witte qui souhaitait nommer le tsarévitch président du comité pour le Transsibérien. Alexandre II lui demanda alors s’il avait déjà eu une entrevue avec le tsarévitch, à quoi de Witte répondit par la négative. Alexandre eu alors les mots suivants : « Mais c’est tout à fait un enfant ; il n’a que des jugements puérils ; comment pourrait-il être président de ce Comité ? ». Certes Alexandre III forme son fils à la diplomatie en lui faisant rencontrer des ministres étrangers (Suède et Japon) cependant il favorise son penchant pour les arts tout en le laissant se consacrer à son passe temps favori, la chasse. Nicolas II aime la chasse et en particulier avec le prince de Hesse dans la forêt de Beloveskaja Pussca où Alexandre avait fait construire un château. Il y était poussé par son père qui avait établie la règle qu’aucune personne de la famille impériale ne devait parler de politique mais que les discussions autours des loisirs étaient autorisées. Par sa mère Maria Fedorovna, Nicolas II obtint le goût pour les arts et en particulier pour les opéras et les ballets. Il aura d’ailleurs une romance avec la danseuse Mathilde Kchessinskaïa, que lui présenta son père. Nicolas II consignait toutes les activités de ses journées dans un journal. On y lit la joie manifeste que lui procurent balades en traineau et parties de chasses. Mais ce journal reflète aussi le peu d’envie que donne la politique au jeune tsarévitch : lorsqu’il parle du comité des finances où il siège, il ne retient simplement que la séance, ayant durée trop longtemps, lui a fait rater une exposition d’art. Alexandre III confie l’éducation du tsarévitch à son propre précepteur Pobiedonostsev qui partage la même idéologie : selon lui, les principes démocratiques constituent un recul pour la Russie. Il remet en question leur principe même. Il critique également le régime parlementaire avec l’exemple du Parlement français et le scandale de Panama : les députés se servent du Bien Public comme un alibi pour mener à bien leurs propres affaires. Selon Pobiedonostsev, la Russie est constituée d’une multitude de nationalités différentes. Si des personnes de ces minorités sont élus, elles défendent alors que les intérêts de leur communauté, c’est du chacun pour soi alors que le tsar incarne l‘intérêt général. Il stigmatise aussi les journalistes, dénonçant leur volonté d’installer le chaos en Russie pour se valoriser. Toutes ces idées resteront gravées à jamais en Nicolas II. L’exemple de Pobiedonostsev montre bien à quel point Nicolas II pouvait être influencé et comment il a mené son règne. Un tsar très influençable Nicolas II a toujours vécu très entouré. Il avait tout d’abord une relation fusionnelle avec sa mère Maria Fedorovna. Il entretient une correspondance quasi-quotidienne avec elle. El...

« Ecarté par un père dictateur Alexandre III n'était pas appelé à régner.

En effet, il avait un frère ainé Nicolas qui était le tsarévitch.

Cependant Nicolas meurt en avril 1865 à Nice d'une méningite.

Alexandre III a vécu les vingt premières années de sa vie dans une totale méconnaissance de la politique de la Russie.

Il a cependant été contre la politique de son père qu'il jugeait trop libérale.

Lorsqu'il arrive au pouvoir le 14 mars 1881, il supprime tous les droits accordés par son père Alexandre II.

Après son mariage avec Dagmar de Danemark - dit Maria Fedorovna - et la naissance de ses six enfants, il appliqua la méthode de son père : il éloigna son fils ainé du pouvoir comme il l'avait été.

Il confie au tsarévitch Nicolas des missions diplomatiques qui ont pour but à la fois de lui faire connaitre le monde mais aussi de l'éloigner de la cour.

Il l'envoie poser la première pierre du transsibérien lors d'un voyage qui le mènera jusqu'au Japon.

Ce voyage se termina au Japon où le tsarévitch reçu un coup de sabre sur la tête (deux versions s'affrontent : selon la famille impériale il s'agirait d'un attentat mais selon les amis qui accompagnaient le tsarévitch, le coup viendrai d'un mari jaloux suite à un regard appuyé de Nicolas à sa femme).

Il est important de noter qu'Alexandre III voit dans le futur Nicolas II qu'un enfant.

L'exemple le plus frappant est la discussion entre Alexandre III et son ministre de Witte qui souhaitait nommer le tsarévitch président du comité pour le Transsibérien.

Alexandre II lui demanda alors s'il avait déjà eu une entrevue avec le tsarévitch, à quoi de Witte répondit par la négative.

Alexandre eu alors les mots suivants : « Mais c'est tout à fait un enfant ; il n'a que des jugements puérils ; comment pourrait-il être président de ce Comité ? ».

Certes Alexandre III forme son fils à la diplomatie en lui faisant rencontrer des ministres étrangers (Suède et Japon) cependant il favorise son penchant pour les arts tout en le laissant se consacrer à son passe temps favori, la chasse. Nicolas II aime la chasse et en particulier avec le prince de Hesse dans la forêt de Beloveskaja Pussca où Alexandre avait fait construire un château.

Il y était poussé par son père qui avait établie la règle qu'aucune. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles