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NVV (Pays-Bas)

Publié le 14/01/2012

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Le mouvement syndical néerlandais est dominé depuis son apparition au début du siècle, par la Confédération néerlandaise des Syndicats (Nederlands Vcrbond van Vakvereinigingen, NVV) de tendance socialiste. Avec ses 680 000 adhérents, la NVV entretient des relations très étroites avec le Parti travailliste. Ses dirigeants qui, en accédant fréquemment au rang de parlementaire ou de ministre, lui avaient donné la réputation d'une organisation modérée et responsable, se montrent aujourd'hui beaucoup moins conciliants.

« 4 Les relations du travail se pratiquent par le biais de la Fondation du Travail, organisation établie en 1945 par des employeurs et des syndicalistes soucieux de maintenir une coopération dans la vie industrielle.

Neuf représen­ tant.

de chaque partenaire siègent à la Fondation pour négocier des accords salariaux (en dehors des conventions collectives) et pour diriger les programmes d'assurance sociale.

Cependant, le Conseil économique et social, organisation tripartite établie par la loi en 1950, tend à remplacer la Fondation en prenant en charge la plupart de ses responsabilités .

Le « troisième groupe ..

est composé d'experts indépendants ou gouvernementaux qui se considèrent tour à tour comme des médiateurs ou des surveillants.

5 Après la seconde guerre mondiale, les syndicats s 'étaient montrés très coopératifs avec le gouvernement néerlandais et avec le patronat, acceptant par exemple des révisions des conventions salariales très espacées dans le temps.

Depuis 1970 pourtant, influencés par la cen­ trale allemande Deutscher Gewerkschaftsbund, ils revendi­ quent, NVV en tête, le droit è; la cogestion ainsi que la confirmation légale du droit de grève dont ils ne disposent pas en théorie .

6 La grève générale de février 1977, l'une des premières depuis 1945 , a montré que les syndicats étaient capables de paralyser les Pays-Bas pour des revendications sala­ riales.

Le président de la NVV, Wim Kok, qui dir ige les négociations du côté syndical, obtient ainsi l'indexation automatique des salaires au coût de la vie.

En août 1977, en pleine crise politique, les syndicats n'acceptent pas un blocage des rémunérations .

Une fois de plus, les pressions politiques seront en Hollande aussi efficaces que les affrontements économiques.. »

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