Oman

« non sa capitale.

L'intérieur du pays était administré par son vassal théorique, l'imam ibadite de Nizwah, qui avait vu son autonomie officiellement reconnue par le gou­ vernement anglais de l'Inde dont- dépendait la région du Golfe.

A la fin de 1955, Je nouvel imam, Ghallb Ibn Ali, soutenu par Nasser et encouragé par l'Arabie séoudite, rompt avec le sultan.

Les forces britanniques le dépo­ sent.

En 1957, son frère, Tallb Ibn Al!, fomente une nou­ velle rébellion qui est très durement réprimée.

4 En juillet 1970, à la veille de leur départ et de la proclamation de l'indépendance, les Britanniques met­ tent fin au règne du vieux sultan et le remplacent par son fils Qabous .Ibn Said, ancien élève d'Oxford et de l'Académie militaire de Sandhurst.

Pkls ouvert à la vie moderne et plus apte à gagner la sympathie de la bourgeoisie commerçante, Qabous est susceptible aussi de lutter plus efficacement contre les révolutionnaires qui, au début, aidés et armés par la Chine, mènent depuis 1968 une véritable guerre dans le Dhofar, sous le nom tout d'abord de Front national démocratique de libération d'Oman, puis, depuis 1971, de Front populaire de libération d'Oman et du golfe Arabique, FPLOGA.

5 Après avoir occupé en novembre 1971 les iles com­ mandant le détroit d'Ormouz, l'Iran a envoyé un corps expéditionnaire de 3 000 hommes, en décembre 1973, pour · aider l'armée du sultan qu'encadrent des officiers britanniques, dans le Dhofar.

Au large de cette région controversée, se trouve l'tle de Maaslrah oil, en janvier 1975, les États-Unis ont obtenu de Qabous le droit d'Installer une puissante base aéronavale, dans l'inten­ tion de contrôler aussi bien le golfe Persique que la mer Rouge.. »