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Paneb, l'ennemi public numéro un

Publié le 09/10/2013

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Les Égyptiens célèbres ne sont pas toujours des rois, des reines, des sages ou des magiciens répu­tés. La terre des pha­raons a aussi ses crimi­nels fameux. L'un d'eux défraya la chronique au point que les échos de ses exactions sont parve­nus jusqu'à nous.

« Paneb s'empare de responsabi 1 ités L es premières mentions de Paneb apparaissent dans la plainte d'un certain Amon­ nakht, ouvrier de I'« institu­ tion de la tombe » , dont le père était chef d'équipe et avait nommé son fils aîné, Néferhotep, pour lui succé­ der .

Mais celui-ci fut assassiné dans des circonstances mysté­ rieuses , peut-être au cours de la guerre civile provoquée par l'avènement de l'u s urpa ­ teur Amenmessou .

Quoi qu'il en soit, ce décès brutal impliquait que ce fût normalement Amonnakht qui héritât des fonctions de leur père, puisque Néferho­ tep était mort sans enfant .

Mais Paneb, soudoyant le vi­ zir , déposséda Amonnakht d'un héritage qu 'il con s idé ­ rait comme illégitime et prit sa place .

Notons toutefo is que la cou­ tume voulant que le fils hé­ rite du frère sans enfant ne faisait pas force de loi ; l'ad ­ ministration centrale était en effet théoriquement libre d'entériner ou non la trans­ mission héréditaire des char­ ges.

En outre, Paneb avait été élevé par Néferhotep ; il était donc en quelque sorte son fils adoptif et pouvait par conséquent avoir des prétentions sur l'héritage.

Un homme violent S i, dans cette affaire, Paneb n 'est donc pas nécessaire­ ment dans son tort , d'autres exemples nous permettent de constater qu'il ne se préoccu­ pait guère des lois quand il s'agissait d'arriver à ses fins.

En premier lieu , en « donnant quelque chose » à un person -. »

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