PAYS DU GOLFE: La manne du désert.

« Golfe d'Oman OMAN PAYS DU GOLFE La manne du désert Les effets du séisme que constitua la guerre du Golfe retombés, les groupes industriels familiaux de ces États continuent à faire fructifier leurs revenus.

Des revenus issus de la découverte du pétrole, au début du siècle.

On appelle pays du Golfe les pays de la pénin­ sule Arabique ayant une façade sur le golfe Per­ sique :Arabie Saoudite, Kowe"ft.

Bahreïn, Émirats arabes unis, Qatar.

Excepté le premier, le plus grand par la taille, ces petits pays, royaumes ou émirats, peuplés de tribus nomades, ont vu leur destin basculer après la Première Guerre mon­ diale, lorsque les compagnies pétrolières occi­ dentales y découvrirent de gigantesques nappes de pétrole.

La région recèle plus de la moitié des réserves mondiales de brut ( 135,6 milliards de tonnes, avec 35,2 milliards pour la seule Arabie Saoudite, qui en produit plus de 400 millions par an).

Tous ces pays sont membres de I'O.P.A.E.P.

(Organisation des pays arabes expor­ tateurs de pétrole), qui a institué un tribunal dont le siège est à Kowe'it, et qui juge les litiges pouvant survenir entre les pays membres, ainsi qu'entre ces derniers et les compagnies pétro­ lières .

L'O.P.A. E.P.

n'intervient ni sur les prix ni sur les quotas de production, domaine réservé à I'O.P.E.P.

(Organisation des pays exportateurs de pétrole), dont le siège est à Vienne.

Fragilité et richesse des États Que ce soit à Bahrein, à Qatar ou dans les Émi­ rats, l'organisation sociale est la même : une famille qui règne sans partage et perçoit les divi­ dendes du sous -sol, qu'elle redistribue à son pays, considéré comme une propriété privée, sous forme d'investissements dans les équipe­ ments hôteliers, immobiliers, portuaires ou aéroportuaires.

C'est le règne de la « cheiko­ cratie ».

où il faut gérer les interférences entre A SAVOIR • Bahreïn relations tribales et bureaucratie.

Dans la plupart de ces États, la vie politique est inexistante, sans élections ni partis.

Dans les Émirats, la guerre du Golfe a coûté l'équivalent des revenus pétrol i ers de l'année 1990.

A B ahreïn, elle a accéléré une fuite des cap ita ux com m en cée il y a dix ans et a accru la dépenda n ce à l'égard de l'Arabie Saoudite et du «paraplu ie» militaire américa in.

Au Kowe'ft, la démocratie attend ue n'est pas venue, et les Américains sont de plus en plus présents.

COMMERCE EXTÉRIEUR • É m irats arabes unis Exportations : pétrole brut, 62,2 %; gaz, 7,7 %.

Importations ': biens de consommation, 56,4 Vo; biens d'équipement, 30,7 % ; biens interméd iaires, 1, 9 v •.

• Arabie Sa oudi te Exportations : pétrole brut, 83,3 %; produ its de la pétrochimie, 11,2 % .

Importations: biens de consommation, 23,9 % ; équipement et transport, 17,5 v.; machines , 15,5 %; denrées alimentaires, 14,7 %.

• Arabie Saoudite Superficie : 2 240 000 km1 • Population : 17millions d'hab.

Densité : 7,6 hab./km 1 • Cap itale : Riyad .

Superficie : 695,26 km1 • Population : 547 000 hab.

Dens ité: 780 hab./km 1• Capitale : Manama .

Densité : 26,8 hab./km 1 • Capitale: Abu Dhabi.

Production annuelle de pétrole : 127,3 millions de tonnes.

Production annuelle de pétrole : 427 millions de tonnes.

• Koweït Superficie : 17 818 km1 • Population : 2,2 millions d'hab.

Densité : 113 hab./km 1• Capitale : Koweït.

Production annuelle de pétrole : 9,4 millions de tonnes.

Production annuelle de pétrole : 2 ,1 millions de tonnes .

• Émirats arabes unis (fédération de sept émirats : Abu Dhabi , Dubay, Chardja, Fudjayra, Adjman, Umm-a l-Qaywayn et R'as al-Khayman).

Superficie: 83 600 km1 • Population : 2,1 millions d'hab .

• Qatar Superficie : 11437 km1• Population: 381 000 hab .

Densité : 46,6 hab./km 1 • Capitale : Do ha.

Production annuelle de pétrole : 23,4 millions de tonnes.. »