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PEPIN III le Bref (714-24 sept.

Publié le 23/10/2012

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pepin le bref
PEPIN III le Bref (714-24 sept. 768) Maire du palais (741-751), puis roi des Francs (751-768) Fils cadet de Charles MartelF011. Avant de mourir, en 741, ce dernier avait organisé un partage de la Francie entre ses deux fils : à Pépin revient la Neustrie, la Provence, l'Aquitaine et la Bourgogne ; à CarlomanF012A l'Austrasie et la Thuringe. Bien que gouvernant en tant que maires du palais, les frères sont les maîtres du royaume. Mais, s'ils exercent un pouvoir de fait, ils n'en détiennent pas pour autant le titre royal. Le trône est vacant depuis la mort de Thierry IV (737). Ils y installent Childéric IIIF005E, en 743. Acte d'apaisement pour les partisans de la dynastie mérovingienneFIGGEN, mais également volonté de maintenir juridiquement l'unité de l'Etat. Unité vacillante qu'il faut sans cesse, sur tous les fronts, protéger. Ainsi, secondé par CarlomanF012A, Pépin doit faire face à de nombreuses révoltes. Elles sont réprimées en Alsace, en Saxe, chez les Alamans (742-746). Peu après, CarlomanF012A abdique en faveur de son frère pour se fai...
pepin le bref

« la légitimité de Pépin est désormais établie, mais elle implique des obligations.

Si le souverain est devenu un personnage sacré, envers qui l’obéissance est un devoir religieux, il est tenu, en contrepartie, de pourvoir à la protection de l’Eglise.

L’occasion se présente en 754 lorsque le pape Etienne II, pressé par l’avance des Lombards sur Rome, vient lui-même trouver le nouveau roi en France pour le supplier d’intervenir.

Après avoir obtenu la promesse écrite de son intervention, le pape procède personnellement, en l’église abbatiale de Saint-Denis, au renouvellement du sacre de Pépin (28 juillet 754), puis au sacre de ses fils, Charles (futur Charlemagne ) et Carloman .

Un moine de Saint-Denis témoigne : “ Le même jour, le souverain pontife bénit la reine Bertrade , femme de Pépin, et fit défense à tous, sous peine d’interdit et d’excommunication, d’oser jamais choisir un roi issu d’un autre sang que celui de ces princes, que la divine piété avait daigné confirmer et consacrer de la main du bienheureux pontife, leur vicaire.

” La royauté de droit divin était née.

Le roi, comme ses descendants, est montré comme l’élu du dieu des chrétiens.

Après cette confirmation solennelle, Pépin s’acquitte aussitôt de sa dette envers l’Eglise.

Il prend la tête de deux expéditions en Italie (en 754 et en 756) contre les Lombards, auxquels il enlève l’ exarchat de Ravenne et la Pentapole pour les remettre à la papauté.

Ces territoires libérés consolident le pouvoir temporel du pape et constitueront l’embryon des Etats pontificaux.

En serviteur zélé de l’Eglise, Pépin patronne les missions évangélisatrices en Germanie de saint Boniface , qui réforme le clergé franc et devient le haut dignitaire ecclésiastique de l’Austrasie.

Si les relations entre Pépin et le Saint-Siège se révèlent solides, l’autorité du roi demeure fragile à l’intérieur du royaume.

L’esprit de révolte des populations et des familles aristocratiques n’est jamais complètement étouffé, les assises territoriales sont rarement définitives.

Des menées subversives dans les régions périphériques obligent le roi à reprendre les armes.

En 759, il guerroie contre les Sarrasins, s’empare de Narbonne et soumet la Septimanie (bas Languedoc).

De 760 à 768, il doit entreprendre cinq campagnes pour réduire des rébellions en Aquitaine et finir par annexer la totalité du duché.

Cette dernière conquête terminée, Pépin tombe malade alors qu’il fait une halte dans la ville de Saintes.

Revenu à Saint-Denis, il y meurt quelques jours plus tard, le 24 septembre 768 .. »

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