Philippe IV le Bel
Publié le 27/02/2008
Extrait du document

Le petit-fils de Saint Louis, tel nous apparaît avant tout le second fils de Philippe le Hardi qui devient roi de France à dix-sept ans en 1285. De haute taille, vigoureux, excellent cavalier, n'aimant pas la guerre mais s'y comportant en chevalier courageux, c'est aussi un roi instruit qui lit du latin et philosophe volontiers. L'homme est épris de justice et de vertu, respectueux du droit.
Bienveillant, dévoué à sa famille, fidèle à ses amis, voilà l'homme privé. L'homme d'État, au contraire, est de glace. Il écoute, il parle peu. "Ce n'est pas un homme, dit l'un de ses adversaires, ce n'est pas une bête, c'est une statue." Philippe le Bel sait fort bien qu'être le successeur d'un saint confère autant de devoirs que de prestige : considérant la royauté comme un office mystique, le roi se sent responsable devant Dieu de l'intégrité de sa couronne et du salut éternel de ses sujets. Pour ceux qui mettent en cause l'autorité royale, il est donc sans pitié, car la révolte lui paraît sacrilège.
Liens utiles
- La confrontation entre Philippe IV (le Bel) et Boniface VIII.
- Philippe le Bel et l'Inquisition : Le voyage de Philippe le Bel en Languedoc
- Philippe le Bel et la Flandre Le traité d'Athis-sur-Orge
- Philippe le Bel et la Flandre Une expédition avortée
- Ordre des Templiers Ordre militaire fondé en 1119 par Hugues de Payns et Godefroi de Saint-Amour lors de la première croisade, et qui a apporté son soutien à Philippe IV le Bel lorsqu'il a dû lutter contre le pape Boniface VIII.