PHILIPPE LE BEL

« Philippe le Bel relève Philippe le Bel de son excommunication, mais meurt probablement empoisonné.

En 1305, le pape Clément V ne peut qu'avaliser l'influence prépondérante qu'a pris Philippe Le Bel en Eu­ rope.

En 1309, il s'installe à Avignon.

Philippe le Bel et l'ordre du Temple Philippe le Bel décide d'exploiter l'hostilité du peuple envers les templiers pour réduire leur puissance.

Le 13 octobre 1307, il fait arrêter tous les templiers vivant en France, et confisque tous leurs biens.

Ils comparaissent devant le tribunal de l'Inquisition.

Des tortures ont tôt fait de leur arracher des aveux de crimes qu'ils n'ont pas commis.

Le procès, entaché de partialité et de nombreuses irrégularités, s'éternise jusqu'en 1312.

Philippe le Bel fait preuve d'une extrême férocité envers les accusés.

Le pape tente d'intrcr duire une différence entre les poursuites indivi­ duelles de templiers et l'Ordre considéré dans sa globalité.

Un concile est convoqué à Vienne en octobre 1311 pour statuer sur l'Ordre.

Philippe le Bel exerce de telles pressions que Clément V fait paraître une bulle en 1312, supprimant cette organisation.

Le 18 mars 1314, les templiers sont condamnés à la prison perpétuelle, et Jacques de Molay; leur grand maître, est exécuté.

Le bénéfice L'ORDRE DU TEMPLE L'ordre du Temple, constitué de moines sol­ dats, est fondé à l'issue de la première croi­ sade (1096-1099).

Ils sont à l'origine char­ gés de garder les Lieux saints.

Leur très grande influence en Orient ne tarde pas à les placer à la tête de revenus importants, qu'ils excellent à gérer.

C'est à eux que Philippe Auguste confie la responsabilité du Trésor royal de France pendant la troisième croisade (1189-1192).

Leur nom est entouré d'une aura de légende.

financier pour le roi est immense: confiscation des richesses des templiers, suppression des dettes qu'il avait contractées auprès d'eux, per­ ception des créances des autres débiteurs.

Philippe le Bel confisque également les biens des Juifs et des Lombards (marchands italiens), sans toutefois les persécut er.

Les caisses du royaume un peu mieux remplies, il peut cesser de dévaluer constamment la monnaie, pratique qu'il exerça de 1295 à 1306, émettant une mon­ naie tantôt faible, tantôt forte.

L'organisation administrative et judiciaire L'extension du royaume de France rend désor­ mais impossible l'administration du pays par le seul roi.

Philippe le Bel met donc en place, dès 1250, des commissions de justice, les parlements.

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Le château de Vill eneuve-lès­ Avignon.

Vainqueur du conflit qui l'oppose à la papauté, pour des raisons financières, une fois encore, Philippe le Be/Inaugure ce qu'on appelle la • seconde captivité de Babylone •: le séjour pendant 68 ans des papes dans cette ville d'Avignon.

i Ayant de gros a besoins d'argent, notamment pour payer son armée constituée principalement de mercenaires, Philippe le Bel convoite la fortune des templiers.

/Iles accuse de mille crimes, les fait emprisonner, et leur Grand Manre, Jacques de Molay, monte sur le bûcher en 131.2.

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Philip � le Bel, menace d'excommunication par Boniface VIII, le fait arrêter à Agnan/, près de Rome.

Ses successeurs, intimidés, lèvent l'excommunication.

Philippe le Bel rèussit même à faire élire un pape français (ckontre), Clément V, et le contraint à résider en Avignon.

Dans le domaine des Finances, il cré e une Chambre des comptes, chargée d'administrer les biens du royaume, et une Chambre des deniers, pour gérer ses biens propres.

Les templiers, avant le procès de 1307, sont responsables du Trésor.

Dans le domaine administratif, le territoire est divisé en circonscriptions (bailliages ou séné­ chaussées).

Le bailli ou le sénéchal administrent leur circonscription, et en rendent compte régu­ lièrement au roi.

Philippe le Bel a su s'entourer de conseillers (Pierre Flote, Guillaume de Nogaret, Enguerrand de Marigny) qui se sont distingués sur le terrain des Finances.

Le 29 novembre 1314, Philippe le Bel meurt; il a 46 ans.

Par l'organisation qu'il donne au royaume, qui çimente son unité et préfigure la structure des Etats modernes, par la soumission qu'il obtient de l'Église, Philippe le Bel assure à la France une place prépondérante en Europe.. »