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Pierre Brossolette

Publié le 27/02/2008

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Un grand résistant français. Pierre Brossolette (1903-1944) est une des grandes figures de la résistance française. Journaliste, militant socialiste, il participe à l'action du Front populaire en 1936. Léon Blum lui confie une rubrique de politique étrangère à la radio qui le rendra célèbre. En 1940, officier de réserve, il se bat vaillamment et, dès l'armistice, manifeste le désir de se rendre en Angleterre.

« Né le 25 juin 1903 d'un père enseignant élève à l'École normale supérieure, il est reçu second àl'agrégation d'histoire en 1925 derrière Georges Bidault.

Militant socialiste, il est journaliste à Notre tempspuis au Populaire.

Il est écarté de Radio-PTT en 1939 en raison de son opposition aux accords de Munich.Lieutenant en 1939, capitaine en 1940, il refuse l'armistice et s'engage dans la Résistance.

Interdîtd'enseignement par Vichy, il ouvre à Paris avec sa femme une librairie qui deviendra un lieu de rencontrede la Résistance, et il participe à la création de mouvements comme Libération-nord et Organisation civileet militaire (OCM).

En avril 1942, il gagne Londres pour y représenter les mouvements zone nord etdevient adjoint du colonel Passy au BCRA.

Parachuté à Paris pour unifier les mouvements de zone nord, ils'oppose à la création du CNR voulue par Jean Moulin, mais s'incline à la demande de De Gaulle.

Lors d'unenouvelle opération en septembre 1943, il est arrêté et emprisonné à Rennes.

Torturé par la Gestapo, il sesuicide en se Jetant du cinquième étage, le 22 mars 1 944. Pierre Brossolette (1903-1944) - Un héros de la Résistance Le 22 mars 1944, les passants de l'avenue Foch voient un homme se jeter du cinquième étage d'un immeuble, siègede la Gestapo; il s'agit de Pierre Brossolette, qui sacrifie sa vie à son idéal.

Né à Paris en 1903, ce futur héros étudieà l'Ecole normale supérieure.

Agrégé d'histoire, il se lance, à 24 ans, dans le journalisme; il collabore en premier lieuau Quotidien, puis, devenu militant socialiste S.F.I.O., assure la chronique de politique étrangère au Populaire; iltravaille ensuite à la Radiodiffusion française.A ce poste, en antifasciste convaincu, il dénonce la montée du nazisme, puis les accords de Munich; il est persuadéque, face à Hitler, seule la fermeté est payante; mais il surestime l'aide américaine éventuelle en cas de guerre: «Sila guerre éclatait...

il ne se passerait pas trois semaines avant qu'une aide matérielle sans limite soit accordée parl'Amérique aux Démocraties.»En juin 1940, la défaite atteint Brossolette au cœur, mais ne l'abat pas; résistant de la première heure, il entre, enoctobre 1940, dans le réseau du «Musée de l'Homme» puis, dès sa création, dans celui de «Libération-Nord» quigroupe surtout des hommes de gauche, marxistes ou chrétiens.

Brossolette ouvre, rue de la Pompe, une librairie quidevient un centre d'opposition discrète à Vichy et aux Allemands.Brossolette adopte successivement les pseudonymes de «Brumaire», puis de «Pedro».En septembre 1942, il part pour Londres, où il devient conseiller politique du général de Gaulle; quelques mois plustard, Vichy lui retire la nationalité française.

Il travaille surtout à unifier les mouvements de Résistance des deuxzones, préparant ainsi la naissance du Conseil national de la Résistance.

Par son intermédiaire, le colonel Rémy prendcontact avec l'O.C.M.; avec le colonel Passy, il crée le comité de coordination du Nord.

Cette activité l'oblige à serendre plusieurs fois en France occupée et à y prendre des risques énormes.

Un jour qu'il se prépare à regagnerl'Angleterre, la police allemande l'arrête sur la côte bretonne; il n'est encore qu'un suspect; mais, pendant sadétention, une mèche repousse parmi ses cheveux teints.

Reconnu, il est envoyé à Paris où il subit d'atrocestortures: on lui réclame des noms, des adresses, tout est bon pour le faire parler; mais il sait ce qu'un instant dedéfaillance peut coûter à toute la Résistance; il choisit alors de mourir pour ne pas révéler ce qu'il sait.

Profitantd'un instant d'inattention de ses gardiens, il saute dans le vide...

Sa femme, Gilberte, sera chargée de liaison avec laradio de Londres sous l'Occupation.

A la Libération, elle fera partie de l'Assemblée consultative.. »

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