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Pierre Mendès France (HISTOIRE)

Publié le 22/02/2012

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histoire
1907-1982 Mendès France a commencé sa vie en étant systématiquement le plus jeune : avocat à dix-neuf ans, docteur en droit à vingt et un, député à vingt-cinq, ministre à trente et un. Emprisonné en 1940 pour avoir tenté de gagner le Maroc pour y continuer le combat, il est condamné à six ans de prison pour désertion, s'évade, rejoint De Gaulle à Londres et devient aviateur dans les Forces aériennes françaises libres. Dès septembre 1944, il détient le portefeuille de l'Économie dans le gouvernement provisoire de De Gaulle. Convaincu que seule une politique d'austérité aurait convenu, il démissionne en avril 1945 du gouvernement de Pleven. Dans les années suivantes, il n'est guère que 232 jours au pouvoir. Mais, chaque fois qu'il l'assume, il affronte les problèmes sans différer une réponse.
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Né en 1907, Pierre Mendès France est avocat de formation et docteur en droit.

A l'âge de 17 ans, il adhère au parti radical au sein duquel il anime la tendance« jeunes Turcs ».Député radical en 1932 (à l'âge de 25 ans, il est le plus jeune député de France) , Mendès France découvre les écrits de Keynes qui auront sur lui une grande influence.

En 1938, il devient sous-secrétaire d'Etat au Trésor dans le gouvernement de Léon Blum.

Deux ans plus tard, Mendès France est l'un des seuls parlementaires à s'opposer à l'armistice.

Il tente vainement de gagner le Maroc à bord du Massilia.

Les autorités de Vichy le font arrêter et incarcérer.

Mendès France parvient à s'évader et rejoint le général de Gaulle à Londres en 1942.

De Gaulle le nomme commissaire aux finances du CFLN en novembre 1943, puis ministre des Finances du GPRF.

Ministre de l'Economie nationale à la Libération, Mendès France préco­ nise un plan d'austérité destiné à lutter contre l'inflation.

Le général de Gaulle l'ayant désavoué, Mendès France donne sa démission en avril 1945.

Redevenu simple député (1946-1958), Mendès France joue les Cassandre en prophétisant que la IVe République tombera sur la ques­ tion de la décolonisation.

Mendès France suscite un courant politique en sa faveur, le mendésisme, qui dépasse le clivage gauche/droite .

Sa popu­ larité est entretenue par le magazine L'Express, fondé par jean- jacques Servan-Schreiber et par des clubs de réflexion comme le club Jean­ Moulin.

Le 17 juin 1954, après la défaite de Dien Bien Phu, Mendès France est appelé à la présidence du Conseil.

Sa présidence durera de juin 1954 à février 1955.

Elle se caractérisera par une série de décisions éner­ giques et apparaîtra rétrospectivement comme un épisode marquant de la IVe République.

Après son investiture, Mendès France défalque les voix des députés communistes, qui ont voté en sa faveur, afin de ne pas appa­ raître comme leur otage.

Appelé au pouvoir pour résoudre la crise indochinoise, il négocie les accords de Genève qui mettent fin à la guerre d'Indochine (21 juillet 1954).

La France se retire du Vietnam , divisé de part et d'autre du 17e parallèle.

Quelques jours plus tard, Mendès France accorde à la Tunisie l'autonomie interne, prélude à l'indépendance (1er aoOt 1954).

Fidèle à sa politique de décolonisation, le président du Conseil restitue à l'Inde les comptoirs français qu'elle détenait encore.

La même année, soumis aux pressions américaines, Mendès France décide de régler défi­ nitivement le dossier de la CED, en instance depuis des mois.

Le 30 aoOt 1954, Mendès France, personnellement peu favorable au projet, soumet le traité instituant la CED à l'Assemblée nationale, sans engager la responsabilité de son gouvernement.

Les députés rejettent le traité par le simple vote de la question préalable.

Une fois ces trois questions réglées en un temps record, Mendès France peut se consacrer à la politique intérieure.

Voulant faire de la France une. »

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