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Poids et mesures dans l'Egypte ancienne

Publié le 11/01/2015

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Dès avant les premières dynasties, les Égyptiens sont familiers de l'utili-sation des poids et me¬sures. Ces derniers s'af¬finent et se perfection¬nent au fur et à mesure que le pouvoir central s'affirme. Dans un pays où règne une adminis-tration toute-puissante, chaque opération ou transaction économique fait l'objet d'un acte écrit. Des scribes aux multiples fonctions sont constamment employés à compter, mesurer et peser.L'APPLICATION DES MATHÉMA TIQUES Dès les temps anciens, les Égyptiens maîtrisent avec brio la science mathématique. De la géométrie, indispen sable à la construction des édifices monumen taux, jusqu'au calcul, qui trouve ses applications concrètes dans tous les domaines de la vie quotidienne. Les mathé matiques reposent sur un système décimal, additif et fractionnaire, un hiéroglyphe particu lier représentant chaque puissance dix. Le système de poids et mesures élaboré en Égypte est d'une grande précision. Au cours des siècles, des équivalences et des parentés sont établies entre celui-ci et les systèmes grecs et romains. Mais ce n'est qu'à la fin du XVIII' siècle de notre ère que le système métrique instaurera l'universalité des mesures.
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« Les mesures de surface A près la crue du fleuve, les arpenteurs qui réimplan­ tent les marques ca dastrale s ont recours à l'arcure (setat).

Cette mesure représente un carré aux côtés de 1 OO cou­ dées (soit environ 2 756,25 m2).

L'arcure se subdivise en moitié (remen), quart (heseb) et huitième (sa) .

La coudée de terre (meh) figure une bande d'une coudée de large et 1 OO coudées de long -soit une surface de 1/100e d'arcure.

L'arcure est également l'uni­ té de mesure de la superficie des nomes.

Les mesures de volume L a fin des travaux des moissons annonce l'arri­ vée de deux fonctionnaires redout és : le scribe des gre­ niers et l e mesureur de grain.

Avant le stockage, ils mesu­ rent la récolte avec précision afin de déterminer la part propre du cultivateur et la quantité de semence à réser­ ver.

Le volume de s céréales est déterminé en heka, équi­ valent du boisseau de l'An­ cien Régime (soit environ 4,8 litres) .

Il est div isé en 10 hin et 320 ro (équivalent d'une cuillerée) .

Il est démult iplié en double, quadruple ou 100 quadruples-heka.

Les scribes effectuent leurs mesures à l'aide un gros sac en cuir, le khar, d'une contenance de 20 hekat.

Les mesures de volume va­ rient selon les denrées, en particul ier s'il s'agit de li­ quides .

L'étalon est générale­ ment la jarre (henou), équi­ valant à 0,46 litre.

Le des est DE L'APPLICATION DES MATHÉMA­ TIQUES Dès les temps anciens, les Égyptiens maîtrisent avec brio la science mathématique.

De la géométrie, indispen­ sable à la construction des édifices monum en­ taux, jusqu'au calcul, qui trouve ses applications concrètes dans tous les domaines de la vie quotidienne.

Les mathé­ matiques reposent sur un système décimal, additif et fractionnaire, un hiéroglyphe particu­ lier représentant chaque puissance dix .

Le système de poids et mesures élaboré en Égypte est d'une grande précision.

Au cours des siècles, des équivalences et des parentés sont établies entre celui-ci et les systèmes grecs et romains.

Mais ce n 'e st qu'à la fin du XVIII• siècle de notre ère que le système métrique instaurera /'universalité des mesures .

utilisé pour mesurer la bière, le hebent pour le vin, le me­ ni pour l'huile.

Les mesures de poids P our évaluer le but in de guerre ou pour peser les quant ités de métaux, on uti ­ lise le deben, subdivisé en 10 kite .

Sous l'Ancien Emp ire, le deben varie en fonction de la nature et de la valeur du. »

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