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Pourquoi la crise de Cuba peut-elle être considérée comme le paroxysme de la Guerre froide?

Publié le 24/01/2014

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Pourquoi la crise de Cuba peut-elle être considérée comme le paroxysme de la Guerre froide? Alors que le monde est en pleine Guerre Froide, en octobre 1962, la crise des missiles de Cuba conduit les Etats-Unis et les Soviétiques au bord du conflit atomique. Cette crise a eu lieu pendant une des phases de la Guerre Froide, de 1956 à 1979, qui est celle de la « coexistence pacifique », définie comme étant une période de réchauffement des relations diplomatiques entre l’Est et l’Ouest. Mais, dès 1958, Nikita Khrouchtchev, qui est à la tête de l’Union Soviétique, relance la question de Berlin un an après la prise de pouvoir de Fidel Castro, à Cuba, ce qui gêne l’organisation géopolitique des deux blocs. La crise des missiles, qui est le résultat d’un long processus, fait rappeler que la Guerre Froide est loin d’être finie. Cuba est une île sous influence américaine, longtemps espagnole et indépendante depuis 1998. C'est une île sur laquelle il y’a une activité agricole (monoculture) Les compagnies américaines investissent dans le sucre, le café, le nickel, les bois et le cheptel.  Cuba est aussi "une île de plaisir" ou les activités des maisons cl...
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« décident d'organiser un débarquement à Cuba et envoie la CIA à faire tomber Castro : ceci est « La Baie des Cochons ».

Ce débarquement tombe au mauvais moment puisque Eisenhower finit son mandat à ce moment-là. John Fitzgerald Kennedy le succède le 20 janvier 1961 et va assumer cette responsabilité qui a pourtant été précédée et financée par son prédécesseur mais l'opération échoue.  C'est dans cette situation d'extrême tension américaine-soviétique que commence la crise des missiles soviétiques.

En novembre 1961,  l'Union Soviétique a  envoyé une quinzaine de missiles en Turquie, qui fait partie de l'OTAN (mais les frontières turques et soviétiques sont identiques).

En mai 1962, Khrouchtchev entame l'opération Anadyr : il envoie plus de 50,000 soldats, 4 sous-marins et plusieurs cargos avec des missiles nucléaires à l'intérieur pour empêcher  les Américains d'envahir Cuba.

A partir du 30 novembre 1961, l'opération «Mongoose» vient à déstabiliser le régime castriste.

Dirigé par le général Landsdale, cette opération de subversion s'appuie sur la Task Force W, avec un budget de 50 millions de dollars, plus de 400 agents de la CIA et 2000 exilés cubains.

Cette mise en oeuvre a été programmée pour octobre 1962, mais sera annulée par la crise des missiles, le 30 octobre. Le 14 octobre 1962, un avion-espion américain photographie les sites d'installation des missiles à Cuba.

Le 16 octobre, Kennedy convoque le CSN (Conseil de Sécurité Nationale) ou le Secrétaire d'Etat à la Défense, Robert Mc Namara propose un blocus maritime de Cuba jusqu'à ce que les soviétiques retirent leurs missiles.

Malgré la demande de Kennedy à Khrouchtchev de cesser les opérations, les sous-marins soviétiques reçoivent l'ordre de poursuivre leur chemin.

Kennedy menace de déclencher une guerre atomique si les sous-marins ne s'arrêtent pas.

Le 24 octobre, Khrouchtchev ne veut prend pas le risque d'un conflit physique et décide au dernier moment de donner l'ordre de retrait aux cargos et sous-marins.

Le 27 octobre, un avion-espion américain est abattu et Kennedy donne l'ordre de bombarder les sites des missiles si une nouvelle attaque a lieu.

A ce moment, Khrouchtchev déclare qu'il est prêt à négocier.

Le 28 octobre, dans une deuxième lettre, Khrouchtchev fait comprendre qu'il ne va pas négocier, provoquant immédiatement l'annonce par la CIA qu'une vingtaine de missiles sont prêt à marcher et visent Cuba.

Finalement, Khrouchtchev fait désinstaller les missiles et fait retirer ses navires le lendemain.

En échange, les Américains s'engagent à ne pas attaquer Cuba et à retirer leurs missiles en Turquie.  En 1964, Khrouchtchev a été destitué par l'armée.

C'est encore une forte. »

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