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QUAND LA DÉMOCRATIE TRIOMPHE À ATHÈNES...

Publié le 28/09/2013

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Tout citoyen, quels que soient son rang et sa fortune, peut

être appelé, par élection ou tirage au sort, à participer au gouvernement

athénien. Ce gouvernement est exercé par deux

assemblées, la Boulé ou conseil des Cinq Cents et l'Ecclésia

ou assemblée du peuple. Les membres de la Boulé, tirés au

sort et nommés pour un an, ont pour mission de préparer les

projets de lois. L..:Ecclésia comprend tous les citoyens âgés de

plus de vingt ans. Cette assemblée du peuple se réunit trois

fois par mois sur une colline située en face de l'Acropole ou

bien sur la place du marché, pour délibérer sur les projets

soumis par la Boulé.

« SOLON FAIT DES ATHÉNIENS DES CITOYENS Vers le début du v111 • siècle av.

J.-C., le pouvoir royal détenu par les nobles depuis plusieurs siècles passe aux mains du peuple.

Cette transition ne se fait pas sans douleur, mais Athènes, à la différence de sa plus grande rivale, Sparte, qui vit repliée sur elle-même, se tourne vers la mer et devient un État com­ mercial et démocratique.

En l'an 594 av.

J.-C., Solon s'applique à donner une législatio n nouvelle à l'Attique.

Ses réformes vont transformer la vie des Athéniens sur les plans social, politique et juridique.

L'homme d'État institue un tribunal populaire.

Il abolit les dettes qui écrasent les petits paysans ainsi que l'hypothèque sur l'individu qui réduit à l'esclavage certains d'entre eux.

En abaissant le montant du cens, taxe exigée pour passer d'une des quatre classes athéniennes à l'autre, Solon favorise la mobilité sociale.

P ourtant, la plus grande innovation de Solon est d'éte ndre la participation de la classe populaire à la vie publique.

Considéré comme le père de la démocratie modérée, il établit une assemblée, l' Ecclésia, ouverte à toutes les classes, qui fixe les impôts, confère le titre de citoyen et décide de la guerre ou de la paix.

Véritable départ de la démocratie, les réformes de Solon ne font pourtant pas l'unanimité et les Athéniens vont connaître des années de troubles à la suite de sa destitution par Pisistrate en 561 av.

J.- C.

Il va falloir attendre la période connue comme« le siècle de Périclès» pour que s'établisse définitivement ce régime où la souveraineté appartient au citoyen .o+ Jusqu· en l'an 417 av.

J.

-C., afin d'éviter les coups d'État des tyrans, le peuple athénien dispose du droit de décider de l'exil d'un homme politique dont l'activite perturbe l'ordre de la cité.

Pour cela, il suffit de voter à l'aide d'u n ostrakon, coquille d'huître à l'origine, puis tesson de poterie sur lequel est noté le nom de la personne à bannir .

Ceux qui soutiennent l'accusé peuvent voter contre son exil, à main levée.

Cette mesure de sécurité , décidée par l'assemblée du peuple, frappe d'un exil de dix ans tout citoyen jugé suspect.

SOLON SOUTENANT LA JUSTICE DE SES LOIS CONTRE LES OBJECTIONS DES ATHÉNIENS Tableau de Noil Coypel, 1699 .

Mus ée du Louvre, Par is.

!Photo Lessing/AKG Paros! • • • • • • • • • • HÉROS ATHÉNIEN PAR EXCELLENCE Faisant preuve dès sa plus tendre enfance d'un courage exemplaire.

Thésée prend place aux côtés des Qrands héros comme Hercule en delivrant sa patrie du lourd tribut qu'elle doit à Minos.

roi de Crète.

Pour se racheter de la mort d'Androgée, le fils de celui-ci, Athènes s· engage à envoyer tous les ans sept jeunes gar çons et sept jeunes vierges dans un labyrinthe habité par le Minotaure, qui les dévore aussitôt.

Avec la complicité d 'Ariane, la fille du roi Minos, le jeune Thésée tue le Minotaure et sort victorieux du labyr inthe .

LA DÉESSE ATHÉNA, PROTECTRICE D' ATHÈNES Copie romaine en marbre [ ri' s iècle av .

J.- C .) d 'une statue gre cque du palai s Matte i, Rom e.

Mu sée du Louvre , Paris.

!Photo Lessing!AKG Pans). »

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