Quelques acteurs de la Révolution

Babeuf (François Noël, dit Gracchus) : commissaire chargé d'établir les droits revenant aux seigneurs, il préconise une loi agraire fondée sur le partage des terres qu'il essaie de soumettre au gouvernement en 1787. Antirobespierriste, il développe dans son journal, le Tribun du peuple, des théories communistes. Il sera exécuté en 1797 pour avoir conspiré contre le Directoire.

Brissot de Warville : député à l'Assemblée législative, il défend les hommes de couleur. Chef des Girondins, il est décrété d'accusation en 1793 et guillotiné.

Buzot (François) : député du tiers état aux États généraux puis à la Convention, il attaqua violemment Danton et Robespierre. Opposé aux massacres des prisons, il est décrété d'accusation en 1793. Il se suicide en 1794.

Cazalès (Jacques de) : député de la noblesse aux États généraux, il tente de fonder un parti monarchiste et libéral avec Mirabeau. Il émigre le 10 août 1792.

Chabot (François) : député à l'Assemblée législative puis à la Convention, dantoniste. Il est compromis avec Fabre d'Églantine dans le scandale de la Compagnie des Indes et guillotiné en 1794.

Couthon (Georges) : député à l'Assemblée législative puis à la Convention, il forme le << triumvirat » avec Robespierre et Saint Just au Comité de salut public. Organisateur de la Grande Terreur, il est guillotiné en 1794.

Custine (Adam Philippe, comte de) : député de la noblesse aux États généraux de 1789, il adhère aux idées nouvelles. Général en chef de l'armée du Nord qui subit une défaite, il est rappelé, traduit devant le Tribunal révolutionnaire et guillotiné en 1793.

Desmoulins (Camille) : député à la Convention, ami de Robespierre puis secrétaire de Danton. Il est membre du club des Cordeliers puis combat les Girondins et les hébertistes. Condamnant le régime de la Terreur, il est exécuté par le Tribunal révolutionnaire en 1794.

Dumouriez (Charles François du Périer, dit) : membre du club des Jacobins mais ami des Girondins, l'intrigant Dumouriez est ministre des Relations extérieures en 1792. Succédant à La Fayette au commandement de l'armée du Nord, il remporte des victoires à Valmy et Jemmapes puis conquiert la Belgique. Ses ambitions le firent passer du côté des Autrichiens après la défaite de Neerwinden.