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Quels caractéristiques de l'Europe et du monde à l'âge industriel?

Publié le 18/08/2012

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A partir de 1895, le Japon impose sa volonté en Chine. Annexion de la Corée et de Formose (Taiwan). Les ports chinois s’ouvrent aux hommes d’affaires japonais qui se joignent aux européens dans le «dépècement « de l’Empire du Milieu.  En 1905, la rivalité russo-japonaise concernant le contrôle de la Mandchourie tourne à l’avantage des japonais à la suite de leur écrasante victoire sur la flotte russe à Port Arthur. Ils en profitent pour étendre leurs possessions (sud de l’île de Sakhaline) et en retirent un immense prestige : pour la première fois, un peuple de couleur a vaincu une nation blanche. Désormais, le Japon s’estime en «droit « de dominer l’ensemble de l’Asie.  Le Japon est le grand bénéficiaire de la première guerre mondiale. Il profite de l’effacement des Européens pour développer son emprise sur la Chine à laquelle il tente d’imposer un véritable protectorat, il s’empare des possessions allemandes en Asie et dans le Pacifique et occupe une partie de la Sibérie à la faveur de la révolution bolchevique.

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« 70 millions de personnes.

L'Italie, déçue annexe l'Ethiopie en 1936.Cependant, des mouvements nationalistes et indépendantistes commencent à contester l'autorité des européens.

Ce mouvement est renforcé par les déceptions nées aulendemain de la victoire, face au peu de considération accordée aux coloniaux s'étant battus aux côtés des métropolitains.

En 1924, au Maroc, les Français réprimentle soulèvement dirigé par Abd el-Krim, en Indochine la violente répression des révoltes de 1930 permet au parti communiste d'Ho Chi Minh de progresser.

En Inde,les Britanniques doivent faire face à Gandhi et au parti du Congrès qui réclament l'indépendance dès 1929. 3 Les diverses formes de l'impérialisme européen Commerçants et banquiers européens dans le monde Les échanges avec les colonies ne cessent de se développer.

Par exemple, ceux de la France avec son Empire sont multipliés par 7 entre 1900 et 1910.

La part descolonies dans le commerce britannique est particulièrement forte : elles absorbent 26% des exportations totales de la métropole en 1870 et 45% en 1930.

Les coloniesfournissent produits agricoles et matières premières et achètent des biens manufacturés et des biens d'équipement en quantités croissantes (échanges déséquilibrés).Les colonies attirent aussi les investissements européens (par exemple, 70 des investissements britanniques en 1920).Enfin, la puissance européenne fait de régions théoriquement indépendantes des «semi-colonies ».

C'est le cas de la Chine, où les Britanniques se font céder Hong-Kong, contraignent les autorités à limiter les droits de douane.

Les diverses puissances européennes installent des concessions et se font céder des territoires à bail(territoire cédé pour une durée plus ou moins longue où la Chine renonce à toute souveraineté).Mise en valeur ou exploitation ? La présence européenne amène le développement économique de vastes régions en les dotant de vastes infrastructures : réseau ferré et ports, systèmes d'irrigationpour la culture du riz et du coton en Asie et en Egypte, amorce d'industries en Chine et en Inde, exploitation des ressources minières (début de la course àl'exploitation du pétrole du Proche Orient).

La forte demande européenne suscite l'augmentation de la production et l'introduction de nouvelles cultures.Cependant, la mise en valeur est orientée vers la satisfaction des besoins de l'Europe.

Seules les cultures d'exportation sont développées souvent au détriment descultures vivrières et au prix du travail forcé.

L'importation de produits manufacturés désorganise l'artisanat local.

Ainsi se met en place une division géographique dutravail, entre les pays qui ont connu la révolution industrielle et les autres.

De plus, le développement des échanges maritimes crée des déséquilibres spatiaux enprivilégiant les régions côtières. L'impérialisme culturel Les sociétés missionnaires propagent la religion chrétienne.

Protestants et catholiques évangélisent les indigènes – rencontrant parfois de vives résistances.

A cettemission proprement religieuse, s'ajoute une mission sociale et éducative par la création d'écoles, d'hospices et de dispensaires.Le développement de l'enseignement contribue à répandre les valeurs européennes.

Si l'enseignement primaire est parfois dispensé dans la langue indigène,l'enseignement secondaire t supérieur l'est toujours dans la langue du colonisateur.

Ainsi se développe un processus d'occidentalisation des élites qui a pour effet à lafois de miner les cultures traditionnelles mais aussi de les rénover par réaction.L'Europe apparaît comme un modèle, ce qui se marque dans les habitudes vestimentaires, dans l'urbanisme ou dans la transformation des modes de vie. II : L'émergence de nouvelles puissances 1 L'impérialisme américain La tentation coloniale Ancienne colonie anglaise, les E-U ont une forte tradition anti-impérialiste.

En 1823, le président Monroe met en garde les Européens cotre toute tentative endirection des Etats nouvellement indépendants d'Amérique Latine, il proclame également sa volonté de ne pas s'ingérer dans les affaires européennes.

Pourtant, à lafin du XIXième siècle, des voix s'élèvent contre cet isolationnisme.

Des hommes d'affaires pensent à une expansion commerciale (au moment où les possibilitésoffertes par la conquête de l'Ouest s'achèvent), des militaires se préoccupent d'un réseau de bases de ravitaillement pour une marine qui se développe rapidement.En 1898, la rapide guerre contre l'Espagne pour la libération de Cuba ouvre la voie à la formation d'un Empire colonial.

L'Espagne cède aux E-U Porto Rico, l'île deGuam et leur vend les Philippines.

Cuba, théoriquement indépendante, passe sous protectorat américain, la même année Hawaii est annexée.Dans les années suivantes, les E-U préfèrent un impérialisme commercial et financier (investissements massifs, prêts aux gouvernements amis, c'est la «diplomatie dudollar » éventuellement soutenue par celle du «gros bâton ») à la colonisation directe (lien avec la démographie).

Cette politique s'applique en Amérique Latineconsidérée comme «l'arrière-cour des Etats-Unis ». L'ingérence politique en Amérique Latine Pour des raisons géostratégiques, les E-U reprennent à leur compte le projet du français F de Lesseps de percer un canal reliant l'Atlantique au Pacifique.

En 1903, ilssuscitent une révolution en Colombie qui aboutit à la création d'un Etat panaméen qui leur concède une zone de 20 km de large pour la construction du canal.Les E-U multiplient les opérations de «police » dans les Caraïbes ou en Amérique Centrale afin de protéger leurs intérêts (Cuba, Haïti, Saint-Domingue, Nicaragua,Honduras). L'impérialisme économique Les investissements américains supplantent peu à peu ceux des européens en Amérique Latine, entre 1900 et 1914 ils augmentent de 850% ! En 1930, cesinvestissements représentent deux fois ceux des Britanniques et 15 fois ceux des Français.

Ils concernent surtout les grandes plantations (sucre, bananes, cacao) et lesindustries extractives : cuivre chilien, pétrole vénézuélien et mexicain.En Asie, les E-U se heurtent aux européens et à l'expansionnisme japonais. 2 L'expansion japonaise en Asie De l'ouverture forcée à l'impérialisme Jusqu'au milieu du XIXième siècle, le Japon est un Etat fermé qui n'entretient des relations de commerce limitées qu'avec les Hollandais.

Entre 1853 et 1858, desescadres américaines obtiennent sous la menace l'ouverture de 8 villes et ports aux commerçants américains et des privilèges d'extraterritorialité (permet d'échapper àla juridiction d'un Etat).

Peu après, les mêmes droits sont accordés aux européens ainsi qu'un abaissement des droits de douane concernant les produits occidentaux.Un période de modernisation – l'ère Meiji – débute alors.

L'ouverture du pays aux étrangers, ressentie comme une humiliation provoque des troubles qui aboutissent. »

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