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Qui était ALIENOR D'AQUITAINE (1122-1204) ? -Histoire

Publié le 27/02/2008

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Cette fille unique du puissant duc d'Aquitaine Guillaume X, que son père avait confiée au roi de France Louis le Gros afin d'éviter, en l'absence d'héritier mâle, la dislocation du duché, devint reine de France à l'âge de quinze ans, ayant épousé, en 1137, l'héritier du trône, devenu, quelques jours plus tard, le roi Louis VIL Par ce mariage, l'autorité des Capétiens allait s'étendre sur l'Auvergne, le Limousin, le Poitou, le Périgord et la Gascogne. Belle, gaie, sensuelle, d'une nature chaude et ardente, Aliénor élevée dans le luxe et le raffinement des cours du Midi se lassa vite d'un mari qu'elle accusait d'avoir des moeurs de moine et qui était, certes, austère de tempérament et d'éducation. Pourtant, le roi aimait «véhémentement et presque puérilement la reine«, nous dit un contemporain, et ne voulait point se séparer de sa femme qui, quoique légère, n'en était pas moins fine politique, exerçant sans conteste une influence importante sur Louis VII.

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« 25 juillet 1137 CAPÉTIENS Louis VII LA VIE DU ROI Les secrets de beauté d'Aliénor d'Aquitaine Aliénor d'Aquitaine, longue, fine et blonde, incarne à merveille l'idéal féminin des « cours d'amour » du beau et riche duché dont elle est l'héritière.

Devenue reine de France peu après avoir épousé le dauphin Louis le Jeune, le futur Louis VII, le 25 juillet 1137, elle va imposer son style vestimentaire à la simplicité raffinée, qui toujours met en valeur sa beauté rayonnante.

e 25 juillet 1137, Aliénor L d'Aquitaine épouse le dau- phin Louis le Jeune, le futur Louis VII, fils du roi de France Louis VI le Gros.

Les noces sont célébrées à Bordeaux, à la ca- thédrale Saint-André, puis au palais de l'Ombrière.

Duchesse d'Aquitaine, la ma- riée n'a pas besoin d'une cou- ronne royale pour se sentir puissante : elle a hérité de son père, le duc Guillaume X, un immense fief qui s'étend de la Loire aux Pyrénées, de l'Au- vergne aux rivages de l'océan Atlantique.

Lors de la béné- diction nuptiale, âgée de quin- ze ans à peine, elle apparaît éblouissante, d'une élégance au dépouillement étudié.

Elle est vêtue d'une robe immacu- lée, au corsage ajusté et re- haussé d'orfrois (parements de broderies d'or), dont la jupe aux multiples plis soyeux virevolte en douceur et souli- gne la grâce de sa démarche.

Ses interminables nattes cou- leur de miel s'échappent en dansant d'un voile de lin dia- phane retenu par un diadème orné de gemmes.

Potions, onguents et élixirs Devenue reine quelques jours après son mariage, à la mort de Louis VI, le l e' août, Aliénor suscite l'admiration dès son arrivée à Paris.

Les grandes da- mes de la Cour s'émerveillent devant sa beauté et tentent d'en découvrir les secrets.

Chaque matin, dans la cham- bre royale, les « meschines » D'une beauté rayonnante, Aliénor d'Aquitaine accorde une grande importance aux soins corporels, donnant la priorité à l'hygiène et à la propreté.

(servantes) remplissent un vo- lumineux baquet d'eau tiède additionnée d'essence de rose.

La reine s'y prélasse longue- ment en se faisant masser.

Puis, elle s'étend sur un lit de repos pour une séance d'épi- lation.

A l'aide d'une spatule, une suivante enduit son corps d'une pâte orientale, afin de faire disparaître tout poil su- perflu d'une peau qui se doit d'être tel le marbre poli.

Après quoi, assise à sa table à coiffer, Aliénor se contemple dans le miroir, tandis qu'elle brosse vigoureusement sa chevelure. »

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