Qui était JEANNE D'ARC ?

« Jeanne est une bergère née dans le village de Domrémy, en Lorraine, une enclave fidèle au roi Charles, qui résisteaux forces alliées des Bourguignons et des Anglais.

Vers l'âge de treize ans, la jeune fille "entend" les voix de sainteMarguerite, de sainte Catherine et de saint Michel.

En 1428, elle parvient après trois tentatives à convaincre lecapitaine Baudricourt de lui fournir une escorte pour trouver Charles VII.

En février 1429, habillée en homme, ellerencontre le roi, qu'elle reconnaît parmi sa cour sans hésitation.

Elle lui fait part de sa mission et après l'avoir faitexaminer par des théologiens durant trois semaines, le roi lui confie une armée.

Jeanne délivre Orléans en quelquesjours, après le long siège de sept mois.

Cet exploit lui gagne une immense renommée dans tout le pays.

Elle presseensuite le roi de se rendre à Reims pour recevoir le sacre.

Jeanne mène une glorieuse campagne pour frayer unpassage au roi, battant ses ennemis sur le chemin.

Charles VII peut être oint de l'huile sainte le 17 juillet 1429.

Leroi entame alors de secrètes négociations avec Philippe le Bon et une trêve est signée.

Jeanne, ignorant cesprocédés, poursuit sa mission libératrice et met le siège devant Paris en septembre.

Le 21, le roi lui ordonne decesser les opérations militaires.

Le conseiller du roi Georges de La Trémoille a l'idée d'utiliser Jeanne pour combattreles "bandes de routiers", des mercenaires qui vendent leurs services aux Anglais et aux Bourguignons.

Jeanneéchoue dans son assaut de la Charité-sur-Loire et doit rester oisive à Sully-sur-Loire, où le roi la rejoint.

Jeanne seporte ensuite au secours de Compiègne, assiégée par Philippe le Bon, avec une troupe payée de ses deniers.

Le 24mai 1430, elle est capturée par Jean de Luxembourg, un vassal du duc de Bourgogne.

Il la vend aux Anglais, quiorganisent un procès d'hérésie.

Ils pourront ainsi saper la légitimité du roi de France, couronné grâce à la Pucelle.L'évêque de Beauvais qui mène le procès est à la solde des Anglais.

Par sa fougue et sa limpidité, Jeanne fléchit desjuges pourtant décidés à la condamner.

Les 70 chefs d'accusation sont réduits à douze.

La captivité affaiblitJeanne, qui appose une croix sur une formule d'abjuration le 24 mai.

Le 28, elle se ressaisit et endosse des habitsd'homme.

Hérétique et relapse, elle est brûlée le 30 mai sur la place du vieux marché de Rouen.

Sur la demande dela mère de Jeanne, le roi rouvre une enquête qui réhabilite Jeanne le 7 juillet 1456.. »