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Qui était Mme DE MAINTENON ?

Publié le 27/02/2008

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maintenon
Bien que sa personnalité emplisse une grande partie du règne de Louis XIV, elle reste mystérieuse. Elle se flattait d'ailleurs de demeurer une "énigme" pour la postérité. Françoise d'Aubigné, future marquise de Maintenon, eut une enfance particulièrement agitée et semée de traverses. Elle naît le 27 novembre 1635 à la prison de Niort où son père, un bien mauvais sujet, fils du poète Agrippa d'Aubigné, était incarcéré. Après une amnistie, elle se retrouve avec sa famille à la Martinique avant de revenir en France, à l'âge de douze ans, avec sa mère, après la mort de son père. Elevée d'abord dans le protestantisme, Françoise d'Aubigné est ensuite prise en main par Mme de Neuillant, qui la place chez les Ursulines où elle se convertit au catholicisme en 1649. La jeune fille est alors dans la gêne et se trouve contrainte d'épouser, en 1652, le poète paralytique Scarron qui a vingt-cinq ans de plus qu'elle.
maintenon

« Petite-fille du poète calviniste Agrippa d'Aubigné, elle naît à la prison de Niort où son père purge une peine pour dettes.

Baptiséeselon le culte catholique, elle reçoit une éducation protestante de sa tante Madame de Villette, après un séjour de six ans à LaMartinique où son père a entraîné toute la famille.

Elle doit abjurer le protestantisme pour être admise au pensionnat desUrsulines.

En 1652, elle épouse le célèbre poète Scarron, infirme et de vingt-cinq ans son aîné.

Grâce à lui, elle entre dans unbrillant cercle littéraire où elle fait la connaissance notamment de Madame de Sévigné* et Madame de La Fayette*.

Devenueveuve en 1660, elle rencontre Madame de Montespan, favorite du roi, et devient gouvernante de ses bâtards.

En récompense deses services, Louis XIV lui attribue le domaine de Maintenon, qu'il érige pour elle en marquisat.

Belle, pleine d'esprit, elle séduit leroi qui l'épouse en secret après la disgrâce de la marquise en 1684 et la mort de la reine Marie-Thérèse d'Autriche.

Vivant enmarge de la cour, son influence sur le roi est néanmoins très forte, ce qui lui vaut la haine de beaucoup de grands dont laprincesse palatine.

Elle est critiquée comme renégate tombée dans la bigoterie, en voulant faire du roi un dévot.

Son oeuvre, lafondation de l'institution de Saint-Cyr en 1686, destinée aux jeunes filles nobles et sans fortune, la fait voir comme une femmepieuse et austère.

Elle s'y retire à partir de 1715.. »

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