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Raherka et Merséankh, un couple de l'Ancien Empire

Publié le 18/03/2014

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Debout, tendrement en¬lacés, le regard tourné vers le lointain, Raherka et son épouse Mer-séankh se dirigent serei¬nement vers le monde inconnu qui les attend dans l'au-delà. Remar¬quablement conservés, ils sont tout à fait repré-sentatifs de la statuaire de l'Ancien Empire et témoignent de l'impor¬tance du couple et de la famille à cette époque.

« encore visibles au niveau des larges colliers ousekh à plu­ sieurs rangs de perles en par­ tie effacés.

L'homme porte une perru­ que courte en boule aux mè­ ches dégradées soigneuse­ ment représentées .

Il est vêtu d'un petit pagne court à pan plissé retenu à la taille par une ceinture.

Les bras le long du corps, il serre dans ses poings fermés un tissu en­ roulé dont la signification demeure inconnue .

Merséankh est coiffée d'une perruque courte évasée à raie médiane .

Sa chevelure naturelle apparaît au niveau du front comme pour la ma­ jorité des statues féminines de cette époque.

Les mèches sont soigneusement détail­ lées.

Elle porte une longue robe fourreau descendant à mi-mollets qui souligne les formes gracieuses de son corps.

Son encolure en V peinte est encore visible.

Son bras droit passe dans le dos de son mari, sa main repo­ sant sur l'épaule de ce der­ nier.

Son bras gauche est plié devant elle et sa main ouver­ te retient le bras gauche de Raherka .

Ce geste tendre souligne le lien conjugal qui les unit.

Des bracelets ornent ses poignets.

Le couple s'appuie contre un pilier dorsal, la femme étant légèrement en retrait par rapport à l'homme.

Les deux visages souriants, aux grands yeux étirés sur les tempes, aux joues pleines et au petit menton se ressemblent énor­ mément.

Beaux, le corps jeu­ ne et souple, ces deux êtres sont représentés à l'âge idéal; en pleine santé, ce que les Egyptiens considéraient comme indispensable à une OUI ÉTAIT RAHERKA ? Au début du siècle, l'archéologue allemand G.

Steindorff mène plusieurs campagnes de fouilles sur le site de Gizeh.

D'après ses carnets, datés de 1905 et conservés à Leipzig, un texte inscrit sur la fausse porte du mastaba D 37 cite le nom d'un Raherka qui est qualifié d'« inspecteur des scribes du chacal ».

If semble probable que ce mastaba ait appartenu au Raherka du couple du Louvre.. »

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