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Raspoutine, le protégé de la tsarine, est assassiné à Petrograd

Publié le 28/03/2019

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1856-1929 Nicolas Nicolaïévitch

 

Petit-fils de Nicolas I' et grand-oncle de l'empereur Nicolas Il, il estnommé commandant en chef des armées russes (2 août 1914). Il est démis de ses fonctions en août 1915, à la suite d'une intrigue de cour. Il est envoyé sur le front du Caucase. À la fin de 1916, les milieux conservateurs le poussent à détrôner son neveu, mais il refuse. Après la révolution d'octobre, il s'enfuit en France à bord d'un navire de guerre britannique.

Raspoutine, le protégé de la tsarine, est assassiné à Petrograd

A l'automne 1912, le tsarévitch souffre d'hémorragies internes. L'enfant frôlant la mort, la tsarine demande l'aide de Raspoutine. Les hémorragies cessent, Raspoutine devient intouchable. En 1916, il est assassiné par des membres de la noblesse conservatrice.

Les membres de la famille impériale russe

Le moine russe Raspoutine tient sous son influence l'épouse du tsar Nicolas Il, Alexandra Fedorovna.

Enfant déjà, Grigori lefimovitch, surnommé Raspoutine, possède des dons de voyance. Jeune homme, il exerce le métier de charretier. Un jour, il conduit un voyageur au couvent Verkhotourié, lieu d'exil de moines hérétiques. Parmi eux se trouvent de nombreux flagellants, une secte qui prétend trouver le chemin vers Dieu par l'extase. Raspoutine est si fasciné qu'il demeure au couvent durant quatre mois. Plus tard, il a une vision et parcourt 3 000 km jusqu'au mont Athos en Grèce, où il séjourne deux ans. De retour dans son pays, à l'est de l'Oural, une aura de mystère l'entoure.

« Le moine russe Raspoutine tient sous son influence l'épouse du tsar Nicolas Il, Alexandra Fedorovna.

Rasp outine, le protégé de la tsar ine, est assassiné à Petrograd A l'au tomne 1912, le tsarévitch souffre d'hémorragies internes.

L'enfant frôlant la mort, la tsa rine demande l' ai de de Raspoutine.

Les hémorragies cessent, Ras­ poutine devient intoucha ble.

En 1916, il est assassiné par des mem bres de la noblesse conservatrice.

E nfant déjà, Grigori lefimovitch, surnommé Raspoutine, possède des dons de voya nce.

Jeune homme, il exerce le métier de char­ retier.

Un jour , il conduit un voya­ geur au couvent Verkhotourié, lieu d'exil de moines hérétiques.

Parmi eux se trouvent de nombr eux flagellan ts, une secte qui prétend trouver le chemin vers Dieu par l' extase.

Raspoutine est si fasciné qu'il demeur e au couvent durant quatre mois.

Plus tard, il a une vision et parcourt 3 000 km jusqu'au mont Athos en Grèce, où il séjourne deux ans.

De retour dans son pays, à l'est de l'Oural, une aura de mystère l' entoure.

Dès 1903, lorsque Raspoutine se rend pour la premièr e fois à Sai nt­ Péte rsbourg, il se présente comme un « starets »-saint homme, moine et thaum aturge -et a bien tôt accès aux salons mondains.

Bien que d'al lure peu soignée et dégageant une odeur qui rappelle celle du bouc, aux dires de l'ambassadeur de France, il exerce sur les femmes un pu issant attrait.

Quelques aventures amour euses confortent sa mysté­ rieuse réputation.

Il prêche que seul le pécheur repenti peut trouver le vérita ble salut.

Mais pour se repentir, il faut d'abord pécher : tel est le message de Raspoutine.

Deux ans plus tard, il est reçu par l'ar chiman drite Théoph ane, le confesse ur de la tsa rine Alexandra, qui est impressionné par sa person­ nali té.

Peu de temp s aup aravant, Raspoutine a rencontré les grandes­ du che sses Maria et Anas tasia qui l'i ntroduisent en novembre 1905 au palais de Tsarsko ïe Selo.

Dans les salons comme partout, il se montre peu soumis.

Il ne s'ad resse jamais au tsar ni à la tsa rine en disan t > mais > ou > (petit père et petite mèr e), ce qui impr essionne énor­ mément la tsarine.

Ses visites sont d'ab ord occa- sionné es par la grave maladie du tsa révitch Alexis Nicola ïévitch, l'hémophilie.

Le moin dre choc déclenche chez l'enfant de fortes hémorragies internes.

De nombreux témoins affirment que seul Raspou­ tine est capable de faire cesser ces saignem ents.

Il le guérit en effet en 19 07, et encore en 1912 et 1915 .

Les visites de Raspoutine à la cour impériale prennent un sens politique Raspoutine en compagnie des dames de la cour du tsar Nicolas Il au moment où l'empereur Nicolas Il dir ige l'armée en 1915 et qu' Alexandra assume ses devoirs de représe ntation.

Faisant allusion à plusieur s remanie ments ministériels survenus à cette époque, le député Vladimir Pourichkevitch proclame, le 2 décembre 1916, qu'il suffit que Raspoutine le reco mmande pour que le plus misér able des citoyens siège au poste le plus élevé.

En conséquenc e, les critiques se font de plus en plus fréquentes.

Raspoutine est soup çonné d'intel lige nce avec l'Allemagne et ses fêtes fastueuses di scréditent la cour aux yeux du public.

Pour préserver la monarchie, des nobles rus ses conser vateur s organ isent un com plot dont font partie Pourich kevitch et le grand-duc Di mitri Pavlovitch.

Bien que plusieur s fois mis en gar de, le moine accepte, le 31 décembre 1916, une invitation au palais du Prince Felix Youssou pov à Petrograd, où les conspi rateurs l'empoisonnent puis l'achèvent au revo lver.

La mor t de Raspoutine, cependant, n'enraie pas le déclin de la monarchie.

Les membres de la famille impériale russe 1856-1929 Nicolas Nicolaïévitch Petit- fils de Nicolas 1• et grand­ oncle de l'empereur Nicolas Il, il est nommé commandant en chef des armées russes (2 août 1914 ).

Il est démis de ses fonctions en août 1915, à la suite d'une intrigue de cour.

Il est envoyé sur le front du Caucase.

À la fin de 1916, les mil ieux conservateurs le poussent à détrôner son neveu, mais il refuse.

Après la révo lution d'octobre, il s'enfuit en France à bord d'un navire de guerre britannique.

18 68 -1918 Nicolas Il Ce tsar est un homme calme et timide.

Il n'est pas préparé à ses devoirs politiques.

Son manque de confiance en lui le fait se tourner vers des conseillers réactionna ires.

Il rejette les réformes exigées par les ouvriers et la classe bourgeoise.

Après la révolu­ tion de février, il abdique et est assassiné par des bolche­ viks le 16 juil let 1918 .

1872 -1918 Alexandra Fedorovna Petite- fille de la reine Victoria et fille de Louis IV de Hesse, elle épouse en 1894 le futur tsar Nicolas Il.

Après avoir mis au monde cinq enfants dont un garçon hémophile, la superstition la fait tomber sous l'influence d'un moine charla tan, Raspoutine.

En 1915 , al ors que le tsar est occupé par la guerre, elle fait nom mer aux postes de minis tres des partisans de ce dernier.

Avec son mari et ses enfants, les grandes-duchesses et le tsarévitch Alexis, elle est assassinée par des bolcheviks en 1918 à Iekaterinbourg.

1901-1918 Anastasia Nicolaïevna La plus jeune fille du tsar Nicolas Il et d'Alexandra Fedorovna fut l'objet de déb ats pendant bien des anné es, de nombr euses femmes, comme la Polonaise Anna Anderson (1901-1 984), ayant prétendu être la grande-duche sse, seule survi­ vante du massacre d'Ieka­ terinbourg.

Des recherches génétiques effectuées dans les années 80 ont cependant mis un terme à ce genre d'al légations.

Il s'agis sait d'une imposture.

19 16 Alexandra Fedorovna Anasta sia Nicolaïevna 131. »

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