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République CENTRAFRICAINE de 1990 à 1994 : Histoire

Publié le 16/01/2019

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La République centrafricaine est largement tributaire de la France, qui lui fournit chaque année une aide, sous forme de prêts ou de dons, qui représente près du quart de son PNB. Le pays sert également de base d’« intervention rapide » à l'armée française. Mille deux cents parachutistes sont ainsi stationnés près de Bangui, tandis que la garde présidentielle centrafricaine est assurée par la France. Cette grande dépendance économique et militaire explique l'ingérence régulière de l'ancienne puissance coloniale dans les affaires intérieures de l'État depuis l'indépendance.

 

Au début des années quatre-vingt-dix. le président André Kolingba se montre foncièrement opposé à la démocratisation. Au mois de mai 1990, une pétition, signée par plusieurs personnalités, dénonce un régime

 

« corrompu par la discrimination ethnique, le tribalisme, le népotisme, la fraude et l'injustice » et réclame la réunion d'une conférence nationale. Cette initiative ouvre la voie à une intense mobilisation populaire et syndicale. Conformément au discours de La Baule, la France appuie la revendication et. pour faire pression sur le président, met enjeu la poursuite de son aide financière. Kolingba semble céder mais fait preuve d'une grande habileté pour retarder les échéances, prétextant que la République centrafricaine ne doit pas imiter servilement les autres pays du continent. En août 1992, il accepte enfin de réunir l'opposition pour un grand débat national, qui débouche sur une réforme de la Constitution, l'instauration du multipartisme et l'organisation d’élections pluralistes. Le scrutin est d'abord reporté, mais, à

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« d'autres produits, tels Je bois et Je diamant.

La forêt équatoriale, qui occupe la moitié sud du pays, fournit d'excellentes essences, mais son exploitation est difficile, faute d'infrastructures routières adaptées et en raison de l'éloignement des fleuves.

Le diamant reste pour Je pays une source importante de revenus, même si les deux tiers de la production sont envoyés clandestinement vers Je Congo pour échapper aux taxes à l'exportation, ce qui entraîne une baisse des recettes de l'État.. »

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