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Rivalités coloniales.- Formation des Etats-Unis

Publié le 16/11/2011

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etats unis

Le gouvernement du Canada était calqué sur celui des provinces françaises : gouverneur, intendant; en cas de guerre, commandant militaire, ce qui sera une source de conflits; mais, surtout, la colonie est à la charge du Roi, aucun progrès économique n'étant possible avec la très faible subvention métropolitaine. Le Canada est en France mal connu et même méconnu. Malgré la légende d'un Canada ruineux, il n'y en avait pas moins, déjà, une nation canadienne française. La grande ressource était le commerce du castor. D'où la rivalité des trafiquants de Montréal et d'Albany. Le conflit commercial devait rapidement dégénérer en une guerre entre tribus indiennes, réciproquement soutenues par les Anglais et les Français.

etats unis

« France (aujourd'hui tle Maurice) et Bourbrtn (La Réunion).

PROBLÈMES ~CONOMIQUES ET POLITIQUES.

-­ C'est surtout la circulation des produits tro­ picaux qui explique l'importance respec­ tive des colonies, le sucre étant le produit colonial essentiel.

Trois catégories de colo­ nies tropicales pouvaient alors, par suite des conditions de culture de la canne, être distinguées.

Il faut, d'abord, une main­ d'œuvre noire servile, d'où la traite, pra­ tiquée sur les côtes du Golfe de Guinée -- les c Isles ~.

trop petites pour nourrir une population dense, réclamant ensuite des vi­ vres à la métropole - ou aux colonies tem­ pérées d'Amérique, surtout aux colonies an­ glaises de la Côte Atlantique; enfin, et c'est la catégorie la plus favorisée, les Comptoirs d'Orient et d'Extrême-Orient, producteurs d'épices, surpeuplés et fertiles, n'ayant be­ soin ni de main-d'œuvre, ni de vivres, sont le domaine des Compagnies commerciales, nombreuses et rivales.

Relais et escales sont encore nécessaires sur la route des voiliers, par Le Cap.

Moins importants avaient été jusque là les problèmes politiques.

Mais voici que les co­ lcnies françaises et anglaises se heurtent : aux Antilles, en Amérique du Nord et dans l'Inde.

Tandis qu'en Amérique ce sont sur­ tout les gouvernements qui interviennent dans l'œuvre de conquête, dans l'Inde l'ef­ fort commercial résulta d'initiatives privée~; or les actionnaires des Compagnies récla­ ment des dividendes, non des territoires.

On a vu déjà, à propos du c Grand Siècle :t, la faiblesse du capitalisme français d'alors.

La solidité de la livre sterling et de !11 Banque d'Angleterre expliquent la primauté financière de l'Angleterre, dont la politique a pour instrument, et pour but, la conquête commerciale.

Les formes de colonisation COLONISATION DR PEUPLEMENT.

-Le Canada français et les colonies anglaises d' Am~ri­ qne.

- L'isolement est un des facteurs essentiels de l'évolution historique du Ca­ nada ; il ne compte guère plus de 20.000 habitants en 1715 et n'a que des relations précaires avec la métropole.

Il aurait donc fallu le peupler pour le garder.

Or ce peuplement demeura tout à fait insuf­ fisant; l'accroissement de la population, par suite d'une très forte natalité, il est vrai, n'aboutit qu'à fournir de quoi masquer le Saint-Laurent derrière un rideau d'hommes.

On atteindra (3.000 habitants en 1740; 80.000 en 1763.

Dérisoire bilan démographi­ que en face de plus d'un million d'Anglais, de l'Acadie à la Floride.

Pourtant, un triple effort de rétablisse­ ment fut tenté après la paix d'Utrecht : colonisation de la Louisiane, à l'époque du c Système de Law ~.

par la Compagnie des Indes (qui fonde alors Lorient); celle du Cap Breton (Ile Royale), où fut établie la citadelle de Louisbourg; expansion vers le Nord et le Pacifique.

Les LA VERENDRYE découvrent les Rocheuses en 1743.

Tout un front d'annexes, fort éloignées, il est vrai, les unes des autres, nous mirent en contact - et en contestations - avec les Anglais : en Acadie, autour du lac Champlain et des Grands Lacs.

Le l{ouvernement du Canada était calqué sur celui des provinces françaises : gouver­ neur, intendant; en cas de guerre, comman­ dant militaire, ce qui sera une source de con­ flits; mais, surtout, la colonie est à la charge du Roi, aucun progrès économique n'étant possible avec la très faible subvention mé­ tropolitaine.

Le Canada est en France mal connu et même méconnu.

Malgré la légende d'un Canada ruineux, il n'y en avait pas moins, déjà, une nation canadienne fran­ çaise.

La grande ressource était le commerce du castor.

D'où la rivalité des trafiquants de Montréal et d'Albany.

Le conflit com­ mercial devait rapidement dégénérer en une guerre entre tribus indiennes, réciproque­ ment soutenues par les Anglais et lf's Français.

Parmi les colonies anglaises, les unes ~tnient des fondations de Compagnies à charte; d'autres, des colonies de propriétai­ res; plusieurs enfin n'étaient que le prolon­ gement de colonies plus anciennes.

Chacune devint comme une ent .ité séparée, ce qui, dans l'histoire ultérieure des Etats-Unis, ex­ plique, d'avance, le concept des droits des Etats.

Leurs origines, souvent religieuses, devaient aussi opposer les colonies anglaises au Canada français qui passait pour c pa­ piste ~ et fanatiquement catholique.

Des Puritains anglais - les fameux Pèlerins du Mayflower, partis de Leyde et Plymouth pour fonder, dès 1620.

New Plymouth-, un Quaker comme W.

PENN, également des dis­ sidents allemands, ou irlandais, avaient donné leur empreinte à cette c Nouvelle Angleterre ~- En 1690, on y comptait déjà environ 250.000 habitants; 2 millions et demi en 1775.. »

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