Devoir de Philosophie

Roumanie.

Publié le 15/04/2013

Extrait du document

roumanie
Roumanie. 1 PRÉSENTATION Roumanie, en roumain România, pays d'Europe sud-orientale. Sa capitale est Bucarest. La Roumanie appartient à l'Union européenne. La Roumanie est bordée au nord par l'Ukraine, à l'est par la Moldavie et la mer Noire, au sud par la Bulgarie et à l'ouest par la Serbie et la Hongrie. Ancienne démocratie populaire de l'Europe communiste, elle a connu un changement brutal de régime en 1989 et est confrontée aujourd'hui à la transition vers une économie de marché. 2 MILIEU NATUREL 2.1 Relief et hydrographie La Roumanie s'étend sur une superficie de 238 391 km². Au centre du pays, les Carpates et la Transylvanie forment un ensemble de hautes terres d'altitude moyenne. Le plateau central, la Transylvanie, est enserré par l'arc alpin des Carpates. Les Carpates orientales (ou moldaves), orientées du nord-ouest au sud-est, s'étendent depuis la frontière ukrainienne jusqu'au col de Predeal, englobant les monts de Maramure? et de la Bucovine. Leur point culminant est le Pietro?ul Rodnei (2 303 m). Plus massives et plus élevées, les Carpates méridionales (Alpes de Transylvanie), orientées d'est en ouest, s'étendent du col de Predeal jusqu'aux « Portes de Fer «, gorges du Danube séparant les Balkans (Serbie orientale) des Alpes de Transylvanie (Roumanie). Englobant le massif des Bucegi, les monts de Sebe? et les monts Parîng, elles s'élèvent jusqu'à 2 543 m, au sommet du Moldoveanu, point culminant du pays. À l'ouest, les Carpates occidentales (monts Apunesi, monts du Banat) ferment l'arc montagneux. Les Carpates sont frangées de collines subcarpatiques (Subcarpates, piémont gétique, etc.) formant la transition avec les plaines situées en périphérie. Celles-ci sont : à l'ouest, la bordure orientale de la grande plaine pannonienne (région du Banat et de Cri?ana) ; au sud, la Valachie (ou grande plaine roumaine, entre les Alpes de Transylvanie et la Bulgarie) ; au sud-est, la Dobroudja (entre le Danube et la mer Noire) ; et, au nord-est, la Moldavie. La Valachie se divise en deux régions historiques, la plaine d'Olténie, à l'ouest de l'Olt, et la plaine de Munténie, à l'est. Elle se termine par la steppe du Baragan, en amont du delta du Danube. La Dobroudja est constituée de montagnes anciennes peu élevées (monts de Macin, 476 m) et de bas plateaux. La Moldavie, située entre la vallée du Siret et la vallée du Prout, se compose, au nord, du plateau de Suceava et de la plaine de Ia?i, au sud, du plateau de Bîrlad et de la plaine de Foc?ani. Le littoral, au nord de Constan?a, est bas, sablonneux et occupé par les lagunes et les marais du delta du Danube, principal fleuve de la Roumanie. Il constitue une grande partie de la frontière méridionale avec la Serbie et la Bulgarie. Ses principaux affluents sont le Mure?, le Prout, l'Olt et le Siret. Les plus grands lacs sont les lagunes formées par le delta du Danube (lac Razelm). 2.2 Climat Sur tout le pays règne un climat continental. Les étés sont chauds (entre 20 et 25 °C pour le mois de juillet), mais les hivers rudes (- 5 °C pour le mois de janvier). La moyenne annuelle des précipitations est de 508 mm. Le climat des plaines, surtout à l'est, est de tendance aride, ce qui est préjudiciable pour l'agriculture. 2.3 Végétation et faune Les steppes boisées de la Valachie et de la Moldavie ont été en grande partie défrichées pour les besoins de l'agriculture. Les forêts couvrent 27 p. 100 de la superficie totale du pays. Les Carpates et la Transylvanie constituent une importante réserve forestière : forêts d'arbres à feuilles caduques (bouleaux, hêtres, chênes) sur les versants, forêts de conifères (pins, sapins) en altitude. Les sommets dénudés des Carpates méridionales sont couverts de pâturages. Les déboisements excessifs ont aggravé le ravinement et le régime torrentiel des eaux dans les montagnes. La faune est abondante, surtout dans les Carpates et dans le delta du Danube. Les Carpates abritent des sangliers, des loups, des lynx, des renards, des ours, des chamois, des chevreuils, des écureuils, des blaireaux et des putois. Le delta du Danube est renommé pour l'extrême variété de sa faune (esturgeons, anguilles, oiseaux migrateurs). On y trouve notamment la plus grande colonie de pélicans d'Europe. 3 POPULATION ET SOCIÉTÉ 3.1 Démographie En 2008, la Roumanie avait une population estimée à 22 246 862 habitants. La densité de peuplement y est relativement faible (96,6 habitants au km2). En 2008, tout comme sur la période 1990-2000, la population roumaine a connu un taux de croissance annuel négatif (-0,2 p. 100). Ce phénomène s'explique par une croissance naturelle et un solde migratoire négatifs. La faiblesse des taux de natalité (10,60 p. 1 000 en 2008) et de fécondité (1,38 enfant par femme) entraîne un vieillissement de la population. L'espérance de vie est actuellement de 72,2 ans. La population roumaine est pluriethnique. Les Roumains, qui représentent 89 p. 100 de la population totale, sont issus de la fusion des populations préromaines et romaines de l'ancienne Dacie, auxquelles se sont mêlés des Barbares d'origine germanique et slave. Les principales minorités ethniques sont les Hongrois (7 p. 100 de la population), essentiellement concentrés en Transylvanie, les Roms (2 p. 100), résidant surtout dans la plaine roumaine et se caractérisant par une forte natalité, et enfin les Allemands (1,6 p. 100), installés dans la Transylvanie méridionale et le Banat. Il existe en outre un grand nombre de petites minorités : Juifs (Bucarest), Serbes, Ukrainiens (Moldavie), Bulgares, Turcs et Tatars (Dobroudja). Les conflits ethniques se sont multipliés depuis le renversement du régime communiste. De violentes révoltes hongroises ont agité la Transylvanie en 1989 et 1990. Le traité politique bilatéral signé en septembre 1996 entre la Roumanie et la Hongrie garantit désormais les droits de la minorité hongroise de Roumanie, notamment dans les domaines de la presse, de l'éducation, de la vie culturelle et politique. Les Roms, victimes de persécutions, fuient en grand nombre vers les pays voisins ou vers l'Allemagne, mais beaucoup d'entre eux sont refoulés vers la Roumanie. 3.2 Découpage administratif et villes principales La Roumanie est divisée en 41 districts (jude?). L'urbanisation y est encore relativement faible : en 2005, le taux de population urbaine était de 54,7 p. 100. Avec une population de 1 853 000 habitants (2003), Bucarest est la plus grande ville du pays, ainsi que son principal centre industriel et commercial. Les autres grandes villes souffrent de l'hypertrophie de la capitale : Constan?a (310 471 habitants), principal débouché maritime de la Roumanie sur la mer Noire ; Bra?ov (284 596 habitants) ; Timi?oara (317 660 habitants) ; Ia?i (320 888 habitants) ; Cluj-Napoca (317 953 habitants) ; Gala?i (298 861 habitants) ; Craiova (302 601 habitants). 3.3 Institutions et vie politique 3.3.1 Organisation des pouvoirs La Roumanie est une république démocratique parlementaire dotée d'un pouvoir présidentiel fort. Le renversement de Nicolae Ceau?escu, en décembre 1989, a été suivi d'élections présidentielles et législatives en mai 1990. Une nouvelle Constitution, établie en remplacement de celle de 1965, a été approuvée par référendum en décembre 1991. En octobre 2003, une Constitution révisée, harmonisée avec la législation communautaire européenne, est adoptée dans la perspective d'une adhésion à l'Union européenne (UE), mais elle ne modifie pas les équilibres institutionnels établis par le texte de 1991. Les amendements portent notamment sur le droit de vote et d'éligibilité pour les ressortissants de l'UE ou encore sur la garantie de la propriété privée. D'après la Constitution de 1991, le pouvoir exécutif est détenu par le président de la République. Celui-ci est élu au suffrage universel direct pour un mandat de quatre ans. Il nomme lui-même le Premier ministre. Le pouvoir législatif appartient à une assemblée nationale bicamérale. La Chambre des députés comporte 332 sièges, dont 18 réservés aux minorités ethniques. Le Sénat comporte 147 sièges. 3.3.2 Partis politiques Avant la révolution de 1989, le Parti communiste roumain, le seul parti autorisé, contrôlait quasiment tous les rouages de l'État et une partie de la vie privée des citoyens. À partir de 1965, il prend le nom de parti des Travailleurs roumains. En décembre 1989, après le renversement brutal de Nicolae Ceau?escu, le Parti communiste est dissous. Un « conseil du Front de salut national « (FSN) est alors institué. Composé essentiellement d'anciens communistes, il exerce le pouvoir exécutif. Le multipartisme est rétabli. En mai 1990, à l'occasion des premières élections pluralistes depuis la Seconde Guerre mondiale, le FSN remporte une écrasante victoire. Les principaux partis politiques de Roumanie sont aujourd'hui le Parti social-démocrate (PSD), issu de la fusion en 2001 du Parti de la démocratie sociale de Roumanie (PDSR) de Ion Iliescu et du Parti social-démocrate roumain (PSDR), le Parti démocrate (PD, social-démocrate), le Parti national libéral (PNL, libéral), le Parti de la Grande Roumanie (PRM), formation nationaliste et xénophobe, et l'Union démocratique des Magyars de Roumanie (UDMR). 3.3.3 Défense nationale Le service militaire (douze mois) est obligatoire pour tous les hommes. En 2004, les forces armées roumaines comptaient 66 000 hommes dans l'armée de Terre, 14 000 hommes dans l'armée de l'Air et 7 200 hommes dans la Marine. La Securitate, ancienne police secrète de Ceau?escu, a été subordonnée à l'armée. Les dépenses de l'État consacrées à la Défense représentaient, en 2003, 2,3 p. 100 du PIB. En novembre 2002, au sommet de Prague, la Roumanie est invitée par l'OTAN à engager des pourparlers d'adhésion avec l'Alliance. Elle devient membre de l'OTAN en mars 2004. 3.4 Langues et religions Une grande majorité de la population est chrétienne. L'Église orthodoxe est dominante (70 à 80 p. 100 des Roumains). Les catholiques sont nombreux parmi les minorités hongroise et allemande. Les religions non chrétiennes sont le judaïsme et l'islam (Turcs, Tatars). La langue officielle est le roumain, langue d'origine latine pratiquée par plus de 85 p. 100 de la population. Les autres langues sont celles des minorités, à savoir le hongrois, l'allemand, le rom, le turc et le yiddish. 3.5 Éducation En Roumanie, l'enseignement est gratuit et obligatoire pour les enfants âgés de 7 à 14 années. Les adolescents font ensuite le choix de poursuivre ou non leurs études. En 2005, le taux d'alphabétisation est de 99 p. 100. Le système éducatif privilégie l'enseignement technique et professionnel. Le pays possède sept universités, dont les plus renommées sont l'université de Bucarest (1864) et l'université de Cluj-Napoca (1919), et quatre instituts de technologie. Sous le gouvernement Ceau?escu, l'adhésion à une organisation des jeunesses communistes et une expérience professionnelle dans l'industrie ou dans l'agriculture faisaient partie des conditions d'admission à l'université. En 1999-2000, les dépenses de l'État pour l'éducation représentaient 3,6 p. 100 du PNB. 3.6 Arts et vie culturelle 3.6.1 La culture roumaine &l...
roumanie

« La Roumanie est une république démocratique parlementaire dotée d’un pouvoir présidentiel fort.

Le renversement de Nicolae Ceauşescu, en décembre 1989, a été suivid’élections présidentielles et législatives en mai 1990.

Une nouvelle Constitution, établie en remplacement de celle de 1965, a été approuvée par référendum endécembre 1991.

En octobre 2003, une Constitution révisée, harmonisée avec la législation communautaire européenne, est adoptée dans la perspective d’une adhésion àl’Union européenne (UE), mais elle ne modifie pas les équilibres institutionnels établis par le texte de 1991.

Les amendements portent notamment sur le droit de vote etd’éligibilité pour les ressortissants de l’UE ou encore sur la garantie de la propriété privée. D’après la Constitution de 1991, le pouvoir exécutif est détenu par le président de la République.

Celui-ci est élu au suffrage universel direct pour un mandat de quatre ans.Il nomme lui-même le Premier ministre. Le pouvoir législatif appartient à une assemblée nationale bicamérale.

La Chambre des députés comporte 332 sièges, dont 18 réservés aux minorités ethniques.

Le Sénatcomporte 147 sièges. 3.3. 2 Partis politiques Avant la révolution de 1989, le Parti communiste roumain, le seul parti autorisé, contrôlait quasiment tous les rouages de l’État et une partie de la vie privée des citoyens.

Àpartir de 1965, il prend le nom de parti des Travailleurs roumains.

En décembre 1989, après le renversement brutal de Nicolae Ceau şescu, le Parti communiste est dissous.Un « conseil du Front de salut national » (FSN) est alors institué.

Composé essentiellement d’anciens communistes, il exerce le pouvoir exécutif.

Le multipartisme estrétabli.

En mai 1990, à l’occasion des premières élections pluralistes depuis la Seconde Guerre mondiale, le FSN remporte une écrasante victoire. Les principaux partis politiques de Roumanie sont aujourd’hui le Parti social-démocrate (PSD), issu de la fusion en 2001 du Parti de la démocratie sociale de Roumanie(PDSR) de Ion Iliescu et du Parti social-démocrate roumain (PSDR), le Parti démocrate (PD, social-démocrate), le Parti national libéral (PNL, libéral), le Parti de la GrandeRoumanie (PRM), formation nationaliste et xénophobe, et l’Union démocratique des Magyars de Roumanie (UDMR). 3.3. 3 Défense nationale Le service militaire (douze mois) est obligatoire pour tous les hommes.

En 2004, les forces armées roumaines comptaient 66 000 hommes dans l’armée de Terre,14 000 hommes dans l’armée de l’Air et 7 200 hommes dans la Marine.

La Securitate, ancienne police secrète de Ceau şescu, a été subordonnée à l’armée.

Les dépenses del’État consacrées à la Défense représentaient, en 2003, 2,3 p.

100 du PIB.

En novembre 2002, au sommet de Prague, la Roumanie est invitée par l’OTAN à engager despourparlers d’adhésion avec l’Alliance.

Elle devient membre de l’OTAN en mars 2004. 3.4 Langues et religions Une grande majorité de la population est chrétienne.

L’Église orthodoxe est dominante (70 à 80 p.

100 des Roumains).

Les catholiques sont nombreux parmi les minoritéshongroise et allemande.

Les religions non chrétiennes sont le judaïsme et l’islam (Turcs, Tatars). La langue officielle est le roumain, langue d’origine latine pratiquée par plus de 85 p.

100 de la population.

Les autres langues sont celles des minorités, à savoir lehongrois, l’allemand, le rom, le turc et le yiddish. 3.5 Éducation En Roumanie, l’enseignement est gratuit et obligatoire pour les enfants âgés de 7 à 14 années.

Les adolescents font ensuite le choix de poursuivre ou non leurs études.

En2005, le taux d’alphabétisation est de 99 p.

100.

Le système éducatif privilégie l’enseignement technique et professionnel. Le pays possède sept universités, dont les plus renommées sont l’université de Bucarest (1864) et l’université de Cluj-Napoca (1919), et quatre instituts de technologie.Sous le gouvernement Ceau şescu, l’adhésion à une organisation des jeunesses communistes et une expérience professionnelle dans l’industrie ou dans l’agriculture faisaientpartie des conditions d’admission à l’université.

En 1999-2000, les dépenses de l’État pour l’éducation représentaient 3,6 p.

100 du PNB. 3.6 Arts et vie culturelle 3.6. 1 La culture roumaine La culture roumaine est originale dans la mesure où la culture latine y a subi les influences slave, magyare, grecque et turque. Durant le Moyen Âge, la langue officielle adoptée par les principautés roumaines était le slavon.

C’est dans cette langue qu’ont été écrits les premiers romans populaires(Varlaam et Ioasaf, notamment).

Au cours du XVIIIe siècle, la latinité de la langue et du peuple roumains est redécouverte et promue, grâce à l’École transylvaine, incarnée notamment par Petru Maior. Jusqu’au XVIIIe siècle, la littérature roumaine est dominée par les thèmes religieux.

L’union de la Moldavie et de la Valachie, en 1859, est propice au renouveau d’une littérature nationale.

Celle-ci s’exprime notamment au travers du groupe Junimea (« Jeunesse »), de tendance nationaliste, dont le principal théoricien est Titu Maiorescu. Jusqu’à la Première Guerre mondiale, les grands noms de la littérature roumaine sont les poètes Vasile Alecsandri et Mihai Eminescu, et l’écrivain Ion Luca Caragiale, dontles œuvres incarnent l’unité nationale.

L’entre-deux-guerres est une période d’effervescence culturelle.

Le roman prend une importance nouvelle avec les écrivains MihailSadoveanu, Liviu Rebreanu, Gheorghe Calinescu et Panait Istrati.

La période communiste est dominée par le réalisme soviétique.

Quelques écrivains obtiennent la célébritédans l’exil : Eugène Ionesco, auteur dramatique franco-roumain, Emil Cioran, essayiste et moraliste français d’origine roumaine, ou encore l’historien des religions etromancier Mircea Eliade. L’architecture religieuse connaît un grand essor à partir des XIIIe et XIVe siècles.

La Transylvanie, sous domination hongroise et rattachée à l’Église de Rome, développe une architecture proche de la civilisation occidentale.

Les principaux édifices religieux y sont la cathédrale d’Alba Iulia, achevée en 1237, et la cathédrale gothique de Cluj ( XIVe- XVe siècle).

L’architecture civile y est représentée entre autres par le château de Bran ( XIVe siècle), les châteaux de Cri ş et de Iernut, de style Renaissance, ou encore le palais de Brukenthal à Sibiu, de style baroque. Les principautés de Valachie et de Moldavie, rattachées à l’Église orthodoxe, appartiennent quant à elles à la civilisation byzantine.

De style purement byzantin en Valachie(église princière Saint-Nicolas à Curtea-de-Arge ş, église Mihai Vod ă à Bucarest), l’architecture religieuse combine des éléments gothiques en Moldavie, du fait de l’influencepolonaise, notamment sous le règne d’Étienne le Grand (1457-1504), et donne naissance à un style spécifiquement moldave (monastère de Putna, église de Borze şti).

AuxXVIIe et XVIIIe siècles, l’influence de la Transylvanie fait apparaître en Valachie un style baroque local appelé « style brancovan » (monastère de Hurezi, église Stavropoleos à Bucarest) tandis que les influences islamique et russe en Moldavie donnent naissance à des styles très variés (église des Trois-Hiérarques de Ia şi, monastère Dragomirna). Parmi les plus grands peintres roumains figurent le portraitiste Theodor Aman et le paysagiste Nicolae Grigorescu.

Le sculpteur français d’origine roumaine ConstantinBrancusi apporte une contribution notable aux concepts modernes de l’art du XXe siècle.

La Roumanie possède également une longue tradition dans l’art des icônes : icônes sur bois, apparues au début du XVe siècle, icônes sur verre ( XVIIe-XVIIIe siècles). La Roumanie possède enfin un très riche art populaire : costumes brodés, céramiques, tapis aux motifs floraux (Moldavie) ou géométriques (Maramure ş), contes et. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles