Russie puissance géoéconomique et géopolitique en recomposition

« -La Russie est le plus vaste état du monde, avec 17 millions de km2 rassemblaient sous l’empire des Tsars et de l’URSS.

La fédération de Russie s’appuie sur un territoire qui s’étend de la Mer Noire aux rivages du Pacifique, et des montagnes de l’Asie Centrale à l’Océan Glacial Arctique.

L’ensemble des territoires est administré par Moscou ainsi que des territoires autonomes comme l’Oural et la Volga.

-Par conséquent, grâce à son immensité démesurée, la Russie demeure un état imposant.

La Russie est un état respecté à l’intérieur comme à l’extérieur de ses frontières, mais elle s’efforce tout de même à retrouver une influence mondiale et de s’imposer en tant que puissance eurasiatique.

Depuis 1945, elle est membre permanent du Conseil de Sécurité de l’ONU (Organisation des Nations Unies), atout hérité de l’ère soviétique.

Elle est dotée d’un arsenal nucléaire ainsi que d’une base et d’une flotte militaire hors de ses frontières.

De plus, elle entretient des relations politiques et économiques suivies avec l’Union Européenne et l’Asie, d’où la création de l’OCS (Organisation de coopération de Shanghai) en 2001. Par ailleurs, la Russie réaffirme son influence sur les pays de l’ex-URSS dans le cadre de la CEI (Communauté des États indépendants) : organisme de coopération économique et politique crée en 1991 au moment de la dislocation de l’URSS.

Les pays de la CEI sont sous étroite surveillance comme l’a montré la guerre contre la Géorgie en 2008.

Malgré un déclin significatif de la superpuissance qu’était la Russie, elle a toutefois joué un rôle essentiel sur la scène internationale en matière de décisions politiques.

En outre, le passage d’une économie socialiste à une économie de marché fut extrêmement difficile.

Les dirigeants russes ont été amenés à trouver des solutions afin d’affronter cette brutale transition mais nécessaire pour l’avenir du pays.

L’ouverture à une économie de marché s’est manifestée lors de la chute de l’URSS, mettant un terme l’économie soviétique.

-Dès lors, les années 1990 ont été, pour les Russes, les « années de honte ». L’économie russe a affronté une récession importante de part un écroulement des productions et d’une baisse du PIB (Produit Intérieur Brut).

Le gouvernement a du augmenter ses importations et la Russie s’est vu être dépendante des autres pays.

On privatise des entreprises au profit d’une minorité d’ « oligarques » (les nouveaux riches), creusant par la suite, les inégalités économiques et sociales. Cette déroute s’explique par le fait que le territoire russe n’est pas encore adapté aux bouleversements de la mondialisation.

L’outil industriel soviétique est devenu obsolète et les structures socialistes d’autrefois (perestroïka et glasnost) ne facilitent pas la restructuration de l’économie russe.

-C’est à partir de 1999 que l’économie est relancée. La production repart à la hausse et l’inflation diminue.

Depuis 1999, la Russie connaît un taux de croissance moyen de 5% par an, participant à l’augmentation du PIB.

La production industrielle ainsi qu’agricole repart, favorisant la hausse des revenus.

Ainsi, les populations voient leur bien-être augmenté et le gouvernement russe solidifie les bases de son économie.

Le passage du collectivisme au capitalisme abouti, la Russie peut exploiter ses atouts et en faire sa force économique.. »