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Sahel

Publié le 19/01/2012

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Le Sahel (d'un mot arabe qui signifie rivage) désigne en Afrique tropicale une zone naturelle de 2 500 000 km2 située grosso modo entre le 14e et le 20e degré de latitude nord et englobant une grande partie de la Mauritanie, du Sénégal, du Mali, de la Haute-Volta, du Niger et du Tchad. C'est une zone de transition entre la savane soudanaise et le désert. Faiblement peuplé, le Sahel nourrit de façon précaire une population traditionnellement....

« 4 Ces conditions géographiques expliquent les consé­ quences désastreuses de la sécheresse qui a persisté pendant six ans.

La pluviosité a été constamment lnfé· rleure è la moiUé de la normale.

Dans les pays du Sahel, dont quatre sur cinq font partie des 25 pays les plus pauvres du monde selon les statistiques de l'ONU, plus de 100 000 personnes sont mortes de faim de 1970 è 1973.

Le cheptel des six pays du Sahel, qui comptait environ 20 millions de bovins avant la sécheresse, en a perdu plus de quatre millions représentant plus de 500 mil· lions de dollars.

La production de céréales a baissé de 50 p.

100.

5 L'alerte à la sécheresse du Sahel a été donnée seule· ment à la fln de 1972 et les secours apportés par les organisations internationales et les pays développés (76 400 000 dollars en nature et 38 550 000 dollars en espèces à la fin aoOt 1973) ont été tardifs, assez mal orga­ nisés et rendus souvent lnoplnérants faute de moyens de transport.

A la merci de la sécheresse, le Sahel ne peut connaitre de sécurité que par de vastes programmes agricoles appropriés et une politique d'Irrigation et de mise en valeur des vallées du Sénégal et du Niger.

Les deux organisations les plus importantes pour la stabili­ sation et l'essor de l'économie du Sahel sont l'Organi­ sation de mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS) et l'Autorité Liptako-Gourma qui intéresse le cours moyen du Niger.

Des mesures pour rendre moins précaire la vie des habitants du Sahel s'imposent d'autant plus que, depuis vingt ans, on observe une progression du désert ver le sud.

Par ailleurs, les pluies revenues, un nouveau fléau est apparu au Sahel en 1976, les rats qui se sont mis à pulluler dévastant les récoltes.

En 1975, a été établi à Ouagadougou, un Comité Inter-etats contre la sécheresse.. »

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