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Saint Edouard le Confesseur (Histoire)

Publié le 22/02/2012

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Edouard le Confesseur est né en l'an 1003. Il était fils d'Ethelred II, roi des Anglais, et d'Emma de Normandie. Par son père il descendait des rois west-saxons et par sa mère des ducs normands. Comme son père et sa mère s'étaient tous deux mariés deux fois, il avait une parenté très étendue parmi laquelle les familles régnantes d'Écosse, des royaumes scandinaves, d'Allemagne et même, disait-on, de France. Ces parentés expliquent la situation périlleuse de la monarchie anglaise à cette époque, alors que tant de familles régnantes avaient un intérêt dans la succession. Quand Svein de Danemark eut envahi l'Angleterre, en 1013 Édouard, avec sa soeur Godgifu et son frère Alfred, fut emmené chez les parents de sa mère en Normandie et quand Emma, devenue veuve, épousa Knut, alors roi des Anglais, qui fut son second mari, Édouard, ainsi que son frère et sa soeur, demeura à la cour des ducs de Normandie. A part une tentative malheureuse pour envahir l'Angleterre en 1036, au cours de laquelle son frère fut pris et mis à mort, Édouard demeura en Normandie depuis 1013 alors qu'il avait environ dix ans, jusqu'en 1041 Bien que pendant tout ce temps il n'ait jamais oublié son origine anglaise ni ses droits souverains, les années de sa formation se passèrent en Normandie et il est bien évident qu'il s'y noua tout un réseau d'amitiés.
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« mourut l'année suivante.

Il fut remplacé par Harold, l'aîné des fils qui restaient ; par la suite, d'autres fils reçurentdes comtés : Tostig la Northumbrie, Gurth l'Est-Anglie et Leofwin un comté autour de Londres au sud-est.

La reineÉdith retrouva sa situation aux côtés du roi en 1052 et exerça semble-t-il une certaine influence sur celui-ci àmesure qu'il avançait en âge. L'autre grand problème du règne d'Édouard, le problème de sa succession, fut aussi à l'origine de la crise de 1051-1052.

Que le roi fût demeuré vierge, comme on l'a prétendu plus tard, ou non, aucun fils ne lui naquit et, vers 1050,il semble bien que l'on se soit en général résigné au fait qu'il n'en aurait jamais.

Cela créait une situation trèsdangereuse.

Le roi Harold Hardrada de Norvège, le roi Svein Estrithson de Danemark, peut-être le comte Eustachede Boulogne avaient des droits au trône d'Angleterre mais il semble que ce fut vers cette époque qu'Édouard aitconçu l'idée de désigner son cousin Guillaume de Normandie comme son successeur.

Il se peut que la divulgation dece projet ait beaucoup contribué à la rébellion du comte Godwin en 1051 et que son abandon, au moins parÉdouard, ait constitué une des bases de l'accord à la suite duquel le comte fut réinstallé.

Au cours des quelquesannées suivantes, Édouard négocia le retour du fils de son demi-frère Edmond, Édouard l'Etheling (l'illustre), alorsexilé en Hongrie ; mais quand l'Etheling revint en Angleterre, en 1057, il mourut mystérieusement, avant d'avoir puvoir le roi.

Comme il laissait un enfant en bas âge, Edgar, le problème de la succession demeurait grand ouvert.

Il estpossible que le voyage du comte Harold en France, en 1064, ait été entrepris pour renouveler la promesse d'Édouardau duc Guillaume ; il est également possible que dans ses derniers moments Édouard, alors à peine lucide, aitdésigné Harold comme son successeur.

De toute façon, Harold coupa court à toute incertitude en s'emparant dutrône, aussitôt après la mort du roi, le 5 janvier 1066. Édouard, dont la personnalité nous demeure obscure, a peu fait pour influencer le grand courant du progrès politiqueen Angleterre.

L'évolution des comtés se poursuivit et lorsque l'un des comtes se fit roi en 1066, les autres auraientrapidement pu acquérir l'autonomie à laquelle les ducs et les comtes accédèrent en France après 987.

Les effortsd'Édouard pour résoudre le problème de sa succession, problème qui ne lui est pas entièrement imputable bien qu'ill'ait rendu plus difficile, n'eurent pas de succès.

Pourtant on ne peut guère affirmer que l'autorité royale aitbeaucoup diminué pendant son existence.

Les gens qui chassèrent le comte Tostig de la Northumbrie, en 1065,sollicitèrent l'approbation du roi pour leur choix de Morkar comme comte, mais ils ne se seraient peut-être passoumis s'il l'avait refusée.

La suzeraineté du roi sur les princes gallois a du moins été confirmée de façon éclatanteet il a laissé de surcroît une réputation de sainteté.

Cependant, bien que son culte soit attesté aussitôt après samort, ce ne fut qu'en 1161 que la double conjoncture politique et ecclésiastique permit d'obtenir sa canonisation.Cela permit à la famille royale d'Angleterre d'avoir un saint parmi ses ancêtres, ce qui constitua un grand atoutpolitique ; et lorsque, par la suite, Henri III releva ce culte avec ferveur, au XIIIe siècle, l'abbaye de Westminster,fondée par Édouard, devint le sanctuaire royal par excellence, et le palais, qu'il avait construit tout près, devint lacapitale embryonnaire de l'Angleterre et, ultérieurement, plus que de l'Angleterre.

Westminster demeure le monumentpermanent à la mémoire d'Édouard.. »

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