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Saint-Jean-d'Acre, fin du rêve égyptien de Bonaparte

Publié le 24/12/2014

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bonaparte
Cet épisode suscitera une vive polémique entre admirateurs et détracteurs du futur Napoléon I". Que faire des 1 800 hommes capturés à Jaffa ? Bonaparte n'a guère le choix : il n'a pas les moyens de les nourrir sans empiéter sur les réserves de l'armée ; s'il leur rend la liberté, ce sera pour les retrouver dans les rangs de l'armée ennemie... A contrecoeur, le général en chef décide d'éliminer les prisonniers, non sans avoir rendu la liberté aux 500 captifs d'origine égyptienne. Les autres sont pris pour cibles par les artilleurs français. Certains tentent de s'enfuir à la nage et gagnent des rochers situés au large. Bien peu en réchapperont. L'image d'une expédition à mission civilisatrice et humaniste en sort grandement ternie. de ravitaillement et sécurise ses arrières et ses communica¬tions avec Le Caire. Le 8 octobre 1798, Mourad Bey, à la tête de 5 000 cava-liers, attend Desaix à Sedi-man, à une centaine de kilo-mètres au sud du Caire. Le jeune général les met en dé-route, et Mourad continue à faire retraite vers le sud. Trois mois sont nécessaires aux Français pour pacifier la pro-vince du Fayoum. L'armée, dont l'effectif a été porté à 4 000 hommes, dont 1 000 ca-valiers, reprend sa marche vers le sud et, le 22 janvier 1799, à 5amhoud, à 500 km du Caire, est de nouveau con¬frontée à Mourad, qui, grâce à l'apport de troupes de Has¬san Bey et de 2 000 Arabes ve¬nus de La Mecque, dispose désormais de 14 000 cavaliers. Fidèle à sa tactique en carrés, Desaix met en déroute l'ar¬mée mamelouke. Mourad abandonne ses troupes et re¬joint l'armée turque en Pales¬tine. Début mars 1799, le gé¬néral français a accompli sa mission : il a atteint Assouan, et la vallée du Nil est sous le contrôle des troupes françai-ses. Mais, face aux espoirs de Bonaparte de s'atteler enfin au développement économi-que de l'Égypte, un nouveau danger se profile.

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