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SAINT LOUIS

Publié le 27/02/2008

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Le soulagement de la misère et de la souffrance inspire chacun des actes de Louis IX, futur Saint Louis. L'organisation dune justice plus objective, plus juste et plus humaine lui tient profondément à coeur. Admiré et aimé de ses sujets, pour ses vertus et sa piété, il est estimé des autres souverains qui en font l'arbitre de leurs querelles. Lors de la première croisade, les Sarrasins l'ont surnommé "le Sultan juste".

« le titre de régente, est de taille à affronter toutes les difficultés.

Par la diplomatie, par les armes ou la séduction, elle exerce fermement l'essentiel du pouvoir jusqu'en 1242.

Elle conclut avec le comte de Toulouse le traité de Paris (1229), très avantageux pour la couronne.

Elle triomphe de plusieurs coalitions de grands féodaux (1227-1231), dont une conduite par le propre oncle du roi, le comte de Boulogne.

Elle mate vigoureusement une révolte des étudiants parisiens (1229-1231).

Elle prévoit les futurs agrandissements du royaume en mariant le roi à la fille du comte de Provence et l'un de ses frères à l'héritière du comté de Toulouse.

Elle veille personnellement à l'éducation poussée de Louis IX pour le préparer à son métier de roi.

Quand il prendra effectivement les affaires de l'Etat, la première régence féminine lui laissera une couronne fortifiée et un royaume agrandi.

Cette situation permet à Louis IX de songer à accomplir le vœu qu'il a fait en 1244, lorsque une grave maladie l'a atteint, celui d'aller combattre les infidèles.

Il quitte Aigues-Mortes en 1247.

Après avoir attendu à Chypre les croisés qui l'y rejoignent, il débarque en 1249 en Egypte et prend la ville de Damiette.

Mais il laisse le temps au sultan de se ressaisir.

Le 8 février 1250, il est fait prisonnier à Mansourah et son frère le plus cher, Robert d'Artois est tué.

Libéré après avoir payé une très lourde rançon, il reste plusieurs années en Palestine et y renforce les quelques places fortes qui sont encore aux mains des croisés, à Césarée, à Saint-Jean-d'Acre...

Il ne rentre en France qu'en 1254 après la mort de Blanche de Castille.

Il s'emploie alors à rétablir la paix et à mettre en œuvre des réformes.

Il renonce par le traité de Corbeil, à ses prétentions sur la Cerdagne et le Roussillon au profit du roi d'Aragon, il rend au roi d'Angleterre les terres au sud de la Charente, mais s'assure de la possession de la Touraine et de la Normandie.

En 1254, année même de son retour, il réforme par une grande Ordonnance, l'organisation du domaine royal.

Lorsqu'il repart pour la seconde fois en croisade en 1270, c'est à l'abbé de Saint-Denis, Matthieu de Vendôme, et à Simon de Nesles qu'il confie la régence du royaume parce que son fils Philippe, né en 1245, l'accompagne.

Le roi meurt devant Tunis. A cette époque vivaient : MONTREUIL, Pierre de (v.1200-1266) Maître d'œuvre, il construit la Sainte-Chapelle et la nef de la cathédrale de Saint-Denis. ADAM de GIVENCHY (? -ap.1268) Poète lyrique, clerc de l'évêque d'Arras en 1230, il est chapelain du même prélat en 1243, et doyen de Lens dès 1245.

C'est à Arras, avant 1245 qu'il connaît les chansonniers Pierre de Corbie, Simon d'Authie, Jean Bretel, et compose la plupart de ses poèmes.

Il ne nous en reste que quelques-uns : cinq chansons d'amour, deux descorts et deux jeux-partis.

Adam s'y révèle l'un des auteurs les plus doués de l'école lyrique arrageoise.. »

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