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Saint-Nicaise (24 décembre 1800) - Histoire

Publié le 27/02/2008

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histoire
Le 24 décembre 1800, une machine infernale préparée par des royalistes exaltés, explosa rue Saint-Nicaise, quelques secondes après le passage de Bonaparte. L'attentat fit 22 morts et 56 blessés. Bonaparte profita de l'occasion pour se débarrasser de l'opposition républicaine. Le complot royaliste. En 1800, le gouvernement raya d'un coup 52 000 émigrés de la liste de proscription. Les royalistes perdirent alors une bonne partie de leurs fidèles. L'armée de Condé se dispersa. Il ne restait aux exaltés, groupés autour du comte d'Artois, futur Charles X, que l'espoir d'un coup de main. Une demi-douzaine d'émigrés, rentrés en France, prépara un attentat qui fut exécuté par trois d'entre eux. Un petit baril, bourré de poudre et de mitraille, fut installé sur une charrette qui avait été placée de manière à provoquer un embarras de voitures sur le passage de Bonaparte, rue Saint-Nicaise. La "rue Nicaise" comme on l'appelait familièrement allait des guichets du Louvre à la rue Saint-Honoré, sur l'emplacement de la place du Carrousel. Le 24 décembre 1800, comme le Premier Consul se rendait à l'Opéra, la machine infernale éclata sur son passage, mais quelques secondes trop tard. Il y eut vingt-deux morts et cinquante-six blessés. Deux des auteurs de l'attentat, Carbon et Saint-Réjant (le troisième s'échappa), furent arrêtés en janvier 1801 et guillotinés.

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