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Salut les copains... le temps du twist et du yéyé

Publié le 28/03/2019

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Salut les copains... le temps du twist et du yéyé

 

Durant l'hiver 1962, une nouvelle danse fait fureur : le twist. Rythmée par de nouvelles sonorités, elle est chantée par de jeunes interprètes, idoles ou gloires éphémères, dans lesquels les adolescents se reconnaissent. Ce sont les Sixties.

Nouvelle vague au cinéma, nouveau roman dans la littérature, nouvelle République dans la politique... La société ferme la porte de l'après-guerre et ouvre celle du monde de demain. Celui de la consommation et de l'aspiration de cinq millions de 13-19 ans pour un art de vivre en rupture avec celui des parents.

 

Ces jeunes du baby boom qui s'entassent dans les collèges, expriment des désirs souvent incompris par la génération de la guerre. Les années 60 trouvent leur déclinaison dans le twist, les cheveux longs, les blue jeans, les minijupes et les refrains rythmés par les guitares électriques.

 

Pour ces jeunes, les années reines du Solex, de la 2CV et de la R8 Gordini sont aussi celles du tourne-disque Teppaz, de la naissante cassette audio et du transistor qui retransmet chaque jour Salut les Copains, la mythique émission d'Europe N°1. La télévision, pour ne pas être en reste, propose Âge tendre et tête de bois tandis que Mireille fait connaître les nouvelles gloires, sorties de son Petit Conservatoire de la chanson. Au cœur de toutes ces modes, la jeunesse regarde vers l'Amérique, s'imprègne du rock d'Elvis Presley, du rythme de Chuck Berry et des chansons de Bill Haley avant de s'enthousiasmer pour ses nouvelles idoles nationales.

 

Dès 1960, Johnny Hallyday atteint la consécration. Ses ventes de disques s'envolent et au théâtre de l'Olympia on l'applaudit en cassant les fauteuils. Dans son sillage, les jeunes chanteurs arrivent par vagues successives et bousculent les valeurs vieillissantes. Signe des temps, même Maurice Chevalier signe Le Twist du canotier !

 

Arrive le temps des hit parades qui célèbrent Sheila, Johnny et

 

Sylvie Vartan (jeunes mariés), Richard Anthony, Adamo, France Gall, Françoise Hardy, Frank Alamo, et Eddy Mitchell. Au même moment, Claude François rivalise avec Johnny qui se bagarre avec Antoine par chansons interposées.

 

Le 22 juin 1963, à Paris, Europe N°1 organise un concert gratuit en plein air, place de la Nation. Toutes les stars sont présentes. On attend 20 000 jeunes, ils sont dix fois plus. À la mode succède un phénomène de société appelé par Le Monde, dès le lendemain, le parti de la jeunesse.

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« Johnny Halliday et Sylvie Vartan en u Bonnie and Clyde», pour une émission de télévision en 1968 Salut les copains ...

le temps du twist et du yéyé Durant l'hiver 1962, une nouvelle danse fait fureur: le twist.

Rythmée par de nouvelles sonorités, elle est chantée par de jeunes interprètes, idoles ou gloires éphémères, dans lesquels les adolescents se reconna issent.

Ce sont les Sixties.

N ouvelle vague au cinéma, nouveau roman dans la littérature, nouvelle Répu­ blique dans la politique ...

La société ferme la porte de l'après-guerre et ouvre celle du monde de demain.

Celui de la consommation et de l'aspiration de cinq millions de 13- 19 ans pour un art de vivre en rupture avec celui des parents.

Ces jeunes du baby boom qui s' entassent dans les collèges, expriment des désirs souvent incompris par la génération de la guerre.

Les années 60 trouvent leur décl inaison dans le twist, les cheveux longs, les blue jeans, les minijupes et les refrains rythmés par les guitares électriques.

Pour ces jeunes, les années reines du Solex, de la 2CV et de la RS Gordini sont aussi celles du tourne­ disque Teppa z, de la naissante cassette audio et du transistor qui retransmet chaque jour Salut les Copai ns, la mythique émission d'Europe W1.

La télévision, pour ne pas être en reste, propose Âge tendre et tête de bois tandis que Mireille fait connaître les nouvelles gloires, sorties de son Petit Conservatoire de la chanson.

Au cœur de toutes ces modes, la jeunesse regarde vers l'Amérique, s'imprèg ne du rock d'Elvis Presley, du rythme de Chuck Berry et des chansons de Bill Haley avant de s'enthousiasmer pour ses nouvelles idoles nation ales.

Dès 1960, Johnny Hallyday atteint la consécration.

Ses ventes de disques s'envolent et au théâtre de l'Olympia on l'ap plaudit en cassant les fauteuils.

Dans son sillage, les jeunes chanteurs arrivent par vagues successives et bousculent les valeurs vieillissantes.

Signe des temps, même Maurice Ch evalier signe Le Twist du canotier! Arrive le temps des hit parades qui célèbrent Sheila, Johnny et Sylvie Vartan (jeunes mariés), Richard Anthony, Adamo, France Gall, Françoise Hardy, Frank Alamo, et Eddy Mitchell.

Au même moment, Claude François rivalise avec Johnny qui se bagarre avec Antoine par chansons interposées.

Le 22 juin 1963, à Paris, Europe N"1 organise un concert gratuit en plein air, place de la Nation.

Toutes les stars sont présentes.

On attend 20 000 jeunes, ils sont dix fois plus.

À la mode succède un phénomène de société appelé par Le Monde, dès le lendemain, le parti de la jeunesse.

Les Chaussettes noires avec Eddy Mitchel répètent sur la scène de l'ABC.

À côté des gloires reconnues, la ronde des 45 tours apporte d'éphé­ mères consécrations.

Lucky Blondo, Long Chris, Ronnie Bird, Monty, Pascal Danel.

S'offrant des tubes le temps d'un slow langoureux en été, Christophe et Hervé Vilard sont célébrés dans les boîtes de nuit, temples du flirt et de la jeunesse en quête de liberté.

En marge des vedettes consacrées ou fugitives, d'autres façonniers de la chanson se taillent de belles carrières, de Petula Clark à Na na Mouskouri, en passant par Mireille Mathieu, Lény Escudéro et Georges Moustaki sans oublier Enrico Macias.

Une vague chasse l'autre, mai 68 approche, Jacques Dutronc arrive sur le devant de la scène, ainsi que Serge Gainsbourg, Michel Polnareff et Claude Nougaro .

Les stars des sixties 1960 Johnny Hallyday Roi des sixties et du rock, Johnny marque la décennie et celles qui suivent.

Gloire incontestée, il demeure la référence et bat des records, tant par les chiffres de ventes de disques que par l'affluence des fans à ses concerts.

Sou­ venir, souvenir est son pre­ mier grand succès, en 1960.

1961 Eddy Mitchell Oh Daniela est en tête des hit­ parades et Eddy Mitchell est encore le chanteur des Chaus­ settes noires avant de faire cavalier seul.

C'est le début d'un succès qui ne se dément pas près de quarante ans plus tard et qui confirme sa pas­ sion pour le rock, même s'il n'en reste qu'un ...

1962 Richard Anthony Et j'entends siffler le train est le tube de 1962.

Il succède à La Leçon de twist, au Vaga­ bond et précède d'autres succès gravés sur les 45 tours.

Dans les surprises parties, les airs de Richard Anthony font fureur et sont les supports indis­ pensables du twist et du slow.

1963 Sheila La petite fille avec son grand sourire, ses couettes et son kilt débute sa carrière au Golf­ Drouot en 1963 puis se taille un joli succès avec L'École est finie.

Modèle rassurant, elle est encore en 1968, la chan­ teuses préférée d'un Français sur trois.

1964 Claude François Claude François vole de succès en succès.

Après Belles, belles, belles, il adapte, en 1964, Si j'avais un marteau et obtient la consécration avec Comme d'h abitude, succès mondial repris par Frank Sinatra.

Aux arènes de Nîmes, durant l'été 1964, 6 000 fans l'acclament.

1966 Jacques Dutronc No uveau venu, Dutronc démarre fort en 1966 avec ft moi, et moi, et moi.

Il récidive avec Mini, mini et crée en 1968 Il est cinq heures, Paris s'éveille la chanson culte de la décennie.

Même Pompidou, Premier ministre, cite Les Cactus, autre succès de 1967 ! 1964 Bruno Coquatrix et Richard Anthony Claude François. »

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