Schiaparelli, un égyptologue passionné

« DROVETTI MALCHANCEUX ! La tombe de Kha comprenait une chapelle dont la forme pyramidale est typique de Deir el-Medineh.

Drovetti l'avait visitée plusieurs dizaines d'années auparavant et avait emporté la stèle funéraire de /'architecte.

Mais, heureusement pour Schiaparelli, il n'avait pas trouvé l'entrée de la tombe ! De nombreuses missions ...

S chiaparelli effectue douze missions en Egypte, pros­ pectant sur l'ensemble du territoire.

A Hemamieh, il dé­ couvre une nécropole prédy­ nastique ainsi que des sépul­ tures tardives gréco-romai­ nes et coptes.

A Gebelein, des tombes également pré­ dynastiques se révèlent plus riches.

L'une d'entre elles a livré un objet extrêmement rare, un tissu sur lequel sont peintes des figures humaines.

Les nécropoles de Gizeh, d'Assiout et d'Assouan pour­ voient aussi le musée de Turin en objets de l'Ancien Empire.

En 1903-1904, Schiaparelli or­ ganise des fouilles à Gizeh, à Hermopolis et dans la vallée thébaine .

Il travaille aussi à Héliopolis, espérant retrou­ ver le complexe du dieu Rê .

Malheureusement, les re­ cherches se révèlent difficiles et peu productives.

Néan­ moins, il dégage les obélis­ ques de Sésostris 1°' et décou­ vre des fragments de statues de belle facture ainsi que des reliefs au nom du roi Djoser .

Sur les sites de Gebelein, d'Assiout et de Qaw el-Kebir, il visite les tombes des no­ marques de la Première Pé­ riode intermédiaire et du Moyen Empire, particulière­ ment intéressantes pour leur mobilier funéraire et surtout pour leurs modèles en bois stuqué et peint évoquant des scènes de la vie quotidienne.. »