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Sénégal de 1995 à 1999 : Histoire

Publié le 24/12/2018

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Longtemps marquée par une faible productivité, l’économie sénégalaise enregistre des progrès notables dans plusieurs secteurs. Cette amélioration est due à la fois aux effets de la dévaluation et à la politique de libéralisation économique qui, accompagnés d’une discipline budgétaire inhabituelle, améliorent l’image du pays auprès des principaux bailleurs de fonds. Ainsi, un volume d’aide sans précédent est promis pour 1998-2000. Ces performances n'ont en revanche que peu d’influence sur la vie quotidienne des Sénégalais. La pauvreté progresse même et touche 38 % de la population. Les grandes réformes annoncées par le gouvernement tardent à être mises en œuvre, particulièrement dans l'agriculture, tandis que des privatisations sont toujours bloquées en raison des résistances de certains monopoles économiques étatiques et que l’investissement direct étranger stagne.

 

La cohabitation inaugurée en 1991, et renouvelée en mars 1995, entre le Parti socialiste sénégalais (PSS) du président Abdou Diouf et le Parti démocratique sénégalais (PDS) du Premier ministre Abdoulaye Wade a fait long feu. Contrôlant toutes les instances dirigeantes du pays, le PSS remporte en outre les élections législatives de mai 1998 avec 50 % des suffrages, devant le PDS (19 %) et

 

l'Union démocratique sénagalaise-Rénovation (UDS-R) de Mamadou Puritain Fall (13 % des voix). Malgré l’instauration d’un observatoire national des élections (Onel), le PSS est accusé une nouvelle fois de « fraudes massives ». L'opposition dénonce également la remise en cause de l'accord auquel étaient parvenus en 1992 le pouvoir et l’ensemble de la classe politique sénégalaise pour interdire au président de briguer plus de deux mandats. En effet, en août 1998,l'Assemblée nationale adopte une révision constitutionnelle permettant au président Abdou Diouf de se représenter, à 65 ans, lors de la présidentielle de 2000 dans le but

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