simon weiss
Publié le 25/10/2013
Extrait du document


«
affiches expliquent aux Françaises : « Femmes dès que vous vous mariez, la loi vous déclare incapables : vous
devenez incapables de vous diriger librement, de voyager, d’exercer un métier sans autorisation maritale… ».
L’inauguration de la Boutique des femmes est filmée.
C’est une grande première pour le féminisme français.
Pour ces élections municipales de 1935, les féministes organisent des votes symboliques dans les grandes villes de
France.
Louise Weiss se présente à Montmartre, dans le 18e arrondissement.
Le jour du scrutin officiel, elle s’enchaîne
à la colonne de la Bastille avec trois autres militantes en haranguant la foule : « Cette place évoque pour nous la fin de
l’ancien régime et la Déclaration des Droits de l’Homme.
Cette déclaration réputée si noble n’est en réalité qu’un
chef-d’œuvre d’égoïsme.
Ses auteurs ont oublié la femme.
» Après la victoire du Front populaire en 1936, elle ne fait
pas partie des trois femmes nommées par Léon Blum à son gouvernement, car dit-elle : « J’ai lutté, non pour être
nommée, mais pour être élue.
»
· Engagement collectif : « La femme nouvelle »
Dès la création de sa revue L'Europe Nouvelle , Louise Weiss s'intéresse au droit de vote des femmes.
Elle estime que
l'accession des Françaises au suffrage permettrait d'empêcher une nouvelle guerre.
Elle prend contact avec les responsables des mouvements suffragistes afin d’établir un programme commun.
Elle crée
un mouvement de propagande « La Femme Nouvelle » qui organise de nombreuses manifestations.
Louise Weiss présente sa candidature symbolique aux élections municipales de 1935 et aux élections législatives
de 1936.
En 1935, 1 6852 bulletins de vote sont déposés en sa faveur.
Le vote d’une loi en faveur du suffrage féminin
échoue en raison de l’hostilité du Sénat.
Il faudra attendre 1944 pour que les femmes est le droit de vote.
.
1936 : les membres de l'association « La femme nouvelle » lâchent des ballons rouges, lestés de tracts, dans le stade
de la finale de la Coupe de France de football.
.
1er juin 1936 : elles distribuent aux députés des myosotis, fleur qui signifie symboliquement « Ne m'oubliez pas ».
.
2 juin 1936 : elles offrent aux sénateurs des chaussettes avec l'inscription : « Même si vous nous donnez le droit de
vote, vos chaussettes seront raccommodées ».
.
28 juin 1936 : elles investissent la piste du champ de course de Longchamps, lors du Grand Prix, avec des pancartes
portant l'inscription : « La Française doit voter ».
.
10 juillet 1936 : elles s'enchaînent les unes aux autres et empêchent la circulation, rue Royale , à Paris.
· Les réactions provoquées
Pour les adversaires, deux raisons sont mises en évidence.
D’une part, est affirmée l’infériorité de la femme, car l’idée du vote féminin entraîne une crise de l’identité masculine,
les hommes le ressentant comme une façon d’amoindrir leur pouvoir.
Ce désir de maintenir la femme dans un statut
social inférieur se retrouve dans tous les milieux.
Le droit de vote était désigné par ses opposants comme un danger pour l'ordre social.
A l’apogée du mouvement
suffragiste aux États-Unis, l’ancien président Grover Cleveland estimait que le droit de vote des femmes
bouleverserait « un équilibre naturel si délicatement ajusté d’après les rôles et les limites de chacun [des deux sexes]
qu’il [était] impossible de le troubler sans courir le risque d’un danger social ».
»
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