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Slovénie de 1995 à 1999 : Histoire

Publié le 24/12/2018

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Les élections législatives de novembre 1996 confirment la prédominance du Parti libéral démocrate (LDS, 27 % des voix et 25 sièges sur 88) et permettent la reconduction du Premier ministre sortant, Janez Drnovsek. Mais la lenteur avec laquelle s’est formé le gouvernement (trois mois de négociations difficiles pour une nouvelle coalition) souligne la difficulté de trouver un consensus. Le partenaire initial de cette nouvelle

 

coalition, le Parti des retraités Slovènes (DeSUS, plus de 4 % des voix et 5 sièges), se retire du gouvernement peu de temps après sa formation. Les grands perdants de ce scrutin sont, surtout, le Parti démocrate-chrétien (SKD, moins de 10 % des suffrages et 10 sièges) et la Liste unie (ZLSD), qui regroupe notamment les ex-communistes se réclamant de la social-démocratie (9 % des voix et 9 sièges). Le recul

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« • Superficie : 637 657 km' • Capitale : Mogadiscio ' • Superficie : 2 505 813 km! • Capitale : Khartoum communiste, au profit de la droite populiste avec le Pani social­ démocrate de Slovénie de Janez Jansa (SDSS, plus de 16% des voix et 16 sièges).

En novembre 1997, Milan Kucan, au pouvoir depuis la proclamation de l'indépendance en 1991, est réélu au premier tour avec près de 56 % des suffrages contre 18,4 % pour le candidat conservateur du SLS, Janez Podobnik.

Dans la perspective de son adhésion à l'Union européenne (UE), la Slovénie subit des pressions pour accélérer sa politique de réformes et de restructuration, au moment où démarrent.

les discussions avec Bruxelles, en novembre 1998.

La Slovénie doit modifier sensiblement la législation en vigueur, notamment son code civil, pour permeurc désormais aux étrangers d'acquérir des propriétés immobilières.

Celle révision traduit la volonté des autorités de Ljubljana de rompre avec le passé : 1' interdiction pour les étrangers d'acheter des biens SoMALIE Dès l'été 1997, les effets d'El Niiio provoquent des dégâts économiques importants (les inondations sont à 1 'origine de la destruction de récoltes, de la moitié des bananeraies du pays et des infrastructures rurales), accentuant la dégradation de la situation, déjà dramatique, des populations, et la dépendance vis-à-vis de l'aide internationale.

À cette catastrophe s'ajoutent la décision de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), acceptée par l'Union européenne, de suspendre en 1999 1 'accès préférent ici de la banane somalienne au marché européen - pourtant garanti par la convention de Lomé -, et l'interdiction, en février SouDAN Le pouvoir islamiste, en place depuis le coup d'État du général Omar Hassan Ahmed ei-Bachir en juin 1989, veut renforcer sa légitimité en élargissant sa base sociale et parachever sa prise de contrôle de la société, entamée au début des années quatre-vingt·dix.

Son leader est le très médiatique Hassan Tourabi.

Diplômé de la Sorbonne, « francophile anglophobe"; il est l'éminence grise du chef de l'Etat et le secrétaire général du Congrès national, une structure calquée sur les «comités et congrès populaires libyens de démocratie populaire » et chargée de immobiliers dans le pays s'explique par J'histoire et vise principalement les Italiens, les Autrichiens et les Allemands, dont plusieurs dizaines de milliers ont dû quitter la Slovénie en 1945.

Pour ce qui est de 1 'économie, les performances de la Slovénie sont relativement bonnes : la croissance est satisfaisante, avec une inflation contrôlée, des exportations dynamiques, une balance des paiements légèrement déficitaire, et un produit intérieur brut par habitant comparable à celui du Ponugal et de la Grèce.

Toutefois, quelques inquiétudes persistent, notamment celles qui concernent le manque de dynamisme de l'économie slovène, et il existe aussi un risque de voir l'écart se réduire avec les candidats les plus dynamiques à l'UE, comme la Pologne et la Hongrie.

mais se creuser avec les économies fortes des pays de l'Union.

On reproche principalement à 1 'économie slovène son manque d'ouverture : le marché local est 1998, des importations par l'Arabie saoudite d'ovins et de camélidés somaliens à pan ir du port de Berbera en raison de l'apparition de la« fièvre de la vallée du Rift ».

Les principales richesses d'exportation du pays (bananes et ovins) sont donc touchées, entraînant l'aggravation de la situation économique, humanitaire, sécuritairc et sociale de la Somalie, déjà préoccupante depuis le départ des casques bleus de l'ONU en 1995, après l'échec de l'opération « Restaurer l'espoir ..

, déclenchée en 1992.

Le pays est divisé entre le Somaliland, dans le Nord, où le gouvernement autoproclamé de Mohammed Ibrahim surveiller, de recenser la population ct de distribuer les vivres rationnés.

Idéologue incontesté du Front national islamique (FNI), Tourabi accède de plus à la présidence de l'Assemblée nationale, à dominante islamiste.

En mars 1996, face à 40 candidats « indépendants », Omar el-Bachir se fait élire président de la République, avec près de 76 % des suffrages, à l'issue d'un scrutin marqué par un très faible taux de participation (pas plus de 5 % selon l'opposition) et boycotté par 1 'ensemble des partis traditionnels ou non islamistes.

En avril 1998, une nouvelle Constitution, approuvée par relativement fermé aux produits et aux investissements étrangers.

Le gouvernement de Janez Drnovsek affiche sa volonté de réformer le système fiscal, celui des retraites, et ie secteur financier (notamment en privatisant les banques d'État et les compagnies d'assurances), ainsi que de libéraliser les prix et de cesser d'accorder des subventions à l'industrie.

La coalition qui associe les libéraux démocrates (centre gauche), au pouvoir depuis l'indépendance, el les conservateurs semble capable d'aller au bout de son mandat de quatre ans, malgré les secousses sociales provoquées par la douloureuse réforme de la sécurité sociale et du système des retraites (de nombreuses manifestations ont eu lieu pendant le « printemps syndical >> de 1998, pour protester contre l'allongement de l'âge de la retraite, qui, de soixante ans durant la période de Tito, est passé à soixante-cinq ans aujourd'hui).

Egal réussit à maintenir un semblant de paix, et le Sud, où les différentes factions somaliennes, plus ou moins rassemblées dans le gouvernement du général Mohammed Farah Aïd id, puis, après la mort de ce dernier, en 1996, de son fils Hussein, n'arrivent pas à s'entendre.

L'Éthiopie livrant armes et munitions à tous les adversaires de l'accord du Caire de décembre 1997, les combats dans la région de Kismayo se multiplient, compromettant l'aide d'urgence et précipitant le pays dans le chaos et le banditisme.

référendum, introduit pourtant une certaine dose de multipartisme.

Ainsi, des partis politiques adhérant à la charia sont autoris és, mais, en 1999, seulement sept panis se sont fait enregistrer, parmi lesquels aucune formation politique traditionnelle active avant le coup d'État de 1989.

En 1997-1998, une nouvelle crise humanitaire frappe à grande échelle les paysans.

la communauté internationale ne réussit pas à J'enrayer en apponant l'aide nécessaire à plus de 1,2 million de personnes menacées de famine.

Les conditions climatiques, mais. »

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