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Soudan

Publié le 19/01/2012

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Le Soudan, le paya le plus étendu d'Afrique (2 505 813 km2), dont la population est fortement hétérogène et l'économie très vulnérable, éprouve les plus grandes difficultés à organiser son développement. Après avoir accédé à l'indépendance le 1er janvier 1956, le Soudan a connu successivement un régime parlementaire de type occidental, une dictature militaire, un second régime parlementaire, un régime socialisant et, à nouveau, un régime militaire....

« est le seul pays d'Afrique noire à faire partie de la Ligue arabe.

4 Les désordres consécutifs à l'indépendance, surtout la révolte du Sud dont les populations s'accommodaient mieux de l'autorité britannique que de celle de Khartoum, ont préparé la dictature militaire et musulmane du maré­ chal Abboud qui s'instaure en 1958.

Cette dictature est renversée en 1964.

Mais la démocratie parlementaire insti­ tuée pourrit sous les pressions puissantes des deux grands partis qui ont pour instruments, I'Oumma, la secte des Ansar (dont le chef suprême est l'imam el-Mahdi) et le Parti national unioniste, la secte des Khatmla.

Le coup d'État du 25 mai 1969, déclenché par des militaires pro­ gressist,es, met en place un gouvernement auquel parti· cipent les communistes, qui se propose d'instituer un régime socialiste et d'accorder l'autonomie aux trois pro­ vinces en rébellion.

Mais le général Gaafar Nemelry entre vite en conflit avec les communistes.

L'appui que ceux-ci accordent au coup d'État manqué du commandant Hachem ei-Hatta leur vaut une sanglante répression.

Le 27 février 1972, Nemeiry accorde l'autonomie au Soudan méridional.

5 Le Soudan est un pays sous-développé, essentielle­ ment agricole et dont la prospérité dépend surtout du cours du coton.

Un dixième seulement de ses terres arables est cultivé.

L'économie demeure contrôlée par des capitaux étrangers.

Le revenu annuel par habitant est de 115 dollars en 1976.

La mauvaise gestion du gouverne­ ment parlementaire a conduit le pays au bord de la faillite.

Le régime militaire a enrayé le mal sans le guérir.

Dans ces conditions, et le Sud arriéré se méfiant de promesses rarement tenues, la tâche du gouvernement de Khartoum reste fort délicate, à la merci de tout imprévu.. »

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