Devoir de Philosophie

Statut et fonctions du pacha d'Égypte

Publié le 14/11/2014

Extrait du document

pacha

Un pouvoir bien gardé

Afin qu'aucune classe so-ciale ne puisse prendre le contrôle de la province, il était spécifié d'une part qu'aucun Égyptien accédant à la classe dirigeante ottomane ne pourrait exercer ses fonctions en Égypte ; d'autre part que les Mamelouks acceptant l'autorité du sultan ne pour­raient entrer à son service que dans les autres régions de l'empire, de façon qu'au­cun fonctionnaire, même ot­toman, ne puisse servir pen­dant plus de deux ans dans la même province.

En 1524, le kanunname (règle­ment spécifique) de Suleyman « ottomanise « l'Égypte en la plaçant sous l'autorité d'un wali (gouverneur de province), assisté par des diwan (conseils) et des milices, dont le nombre passe de quatre à sept. Deux corps de fantassins notam­ment jouent un rôle considé­rable : l'odjak, qui regroupe près de 5 000 janissaires au Caire, où ils assurent la police, et les azab, moins nombreux et moins bien payés.

 

La justice est exercée par le kadi al-kuda, envoyé par Is­tanbul et assisté par des na'ib (délégués) égyptiens. Les Ma­melouks battus qui acceptent de servir les Ottomans sont enrôlés dans le corps des chaouchs (chawichiyya), cons­titué en 1524, et celui des Cir­cassiens (tcharakisa), formé en 1556. Ils peuvent continuer à acheter des recrues et à les en­traîner selon leur tradition, comparable du reste au dev-chirme, qui se traduit par le « ramassage « des janissaires, dans les Balkans.

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles