Suriname de 1995 à 1999 : Histoire
Publié le 24/12/2018
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Le gouvernement de coalition dirigé par les partisans de l’ancien dictateur, le général Desi Bouterse (président de 1980 à 1988, actuel chef de la formation politique dominante, le Parti démocrate national et conseiller spécial du président Jules Wijdenbosch), essaie de conserver sa fragile majorité parlementaire, acquise en 1996. Après la destitution, en 1997, de Motilal Mungra, le ministre des Finances, qui avait accusé le président Jules Wijdenbosch de dilapidation de fonds publics, cette majorité devient très étroite. Le mandat d’arrêt international lancé par les Pays-Bas contre Desi Bouterse pour trafic de cocaïne refroidit de nouveau les relations avec l’ancien pouvoir colonial, qui apporte une aide de l’ordre de 65 millions de dollars pour la seule année 1997. En octobre, l'échec d'un supposé coup d’Etat militaire permet aux autorités de Paramaribo de juger, en avril 1998,
quinze auteurs présumés de ce putsch et, à l’ancien dictateur, de mettre sur le compte d’Amsterdam cette tentative de renversement du régime.
Après avoir perdu la majorité en février 1998, à la suite de défections politiques, le gouvernement la regagne en mars, mais avec un seul siège, ce qui reste insuffisant pour échapper à la paralysie du Parlement. De plus, au cours des années 1997, 1998 et 1999. d’importantes grèves éclatent chez les fonctionnaires, révélant l’hostilité de l'opinion publique au programme gouvernemental. En juin 1999, le Parlement, appuyé par les partenaires sociaux (syndicats et patronat), vote une motion de censure à l’encontre
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