Devoir de Philosophie

Swaziland

Publié le 19/01/2012

Extrait du document

 

Le Swaziland (450 000 habitants appartenant tous, à l'exception de 12 000 étrangers, au peuple swazi) est le plus petit des trois territoires dits de la Haute Commission britannique en Afrique du Sud, mais c'est le plus riche. Comme pour le Basutoland et le Bechuanaland, la stratégie coloniale victorienne est à l'origine de la naissance du protectorat. A la fin du XIXe siècle, les chefs swazi cherchaient un appui contre les entreprises des Boers et Londres désirait couper devant ces derniers la route qui, du Transvaal, les menait vers l'océan Indien.

« 4 L'inauguration de la mine de fer de Ngwenya, au nord de Mbabane, en 1964, est un point de départ capital pour le développement du Swaziland.

Cette entreprise a été rendue possible par une coopération entre les organismes britanniques et les capitaux privés de I'Anglo-Amerlcan Corporation de Johannesburg.

Cette dernière met alors sur pied une opération Internationale complexe : elle vend d'avance la production des six années suivantes au Japon et construit .un embarcadère dans le port de Lourenço Marquès ainsi que la ligne de chemin de fer.

En 1970, 2150 000 t de fer étalent extraites et exportées au Japon.

Le Swaziland exporte annuellement 40 000 t d'amiante et une partie de sa production de bois et de sous-produits du bols.

Ses échanges extérieurs (essentiellement avec le Royaume-Uni, le Japon et l'Afrique du Sud) sont cou­ verts è 115 p.

100.

Par ailleurs, le tourisme constitue un apport notable à ce pays stable et paisible.

5 La Grande-Bretagne a accordé, le 6 septembre 1968, l'Indépendance au Swaziland sur lequel régnait le roi Sobhuza Il depuis 1921.

Londres avait imaginé en 1963 un système de transition constitutionnel qui devait, en principe, favoriser l'éclosion de partis modernes et enga­ ger le pays dans la voie de la démocratie parlementaire.

Bien conseillé par ses avocats blancs d'Afrique du Sud, le roi a fondé, par personnalités interposées, son propre parti, l'lmbokhodo (la meule).

En 1964, puis en 1967, le parti royaliste emporte la totalité des 24 sièges électifs du Parlement et le roi désigne le prince Makhoslnl Ala· mini comme premier ministre.

Mals hostile aux progrès du parti d'opposition Ngwame National Llberatory Congresa (NNLG), qui obtient trois sièges, le souverain rejette la Constitution, supprime le Parlement et, dès avril 1973, gouverne avec l'assistance d'un ..

conseil " de notables .. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles