Syrie.
Publié le 15/04/2013
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«
dans la société et dans l’État ».
Le processus d’élection de la Chambre du peuple reflète cette suprématie puisque 167 de ses députés doivent appartenir au Front nationalprogressiste (FNP), une coalition regroupant le Baas et diverses petites formations.
De même, seul le parti Baas peut proposer le nom d’un candidat à la présidence de laRépublique.
3.3. 3 Défense nationale
Avec le parti-État baasiste, l’armée constitue un des piliers du régime syrien et de sa stabilité.
Elle est contrôlée principalement par la minorité chiite alaouite, dont sontissus l’ancien président Hafez al-Assad et son fils et successeur Bachar.
L’État consacre une part considérable de son budget aux dépenses de défense nationale (7 p.
100 duproduit intérieur brut (PIB) en 2003).
Les forces armées syriennes comptent 7 600 hommes dans la marine, 100 000 hommes dans l’aviation et 200 000 hommes dansl’armée de terre, soit au total 307 600 hommes.
3.4 Langues et religions
L’arabe, langue officielle, est parlée par 90 p.
100 de la population.
Les minorités arménienne (2 p.
100), circassienne et araméenne parlent leur propre langue.
Trois quarts des Syriens sont des musulmans sunnites, mais la population compte aussi des musulmans alaouites, une minorité chiite (11 p.
100 de la population) trèsinfluente puisqu’elle détient le pouvoir depuis le coup d’État de 1963, et des druzes (3 p.
100).
Les chrétiens orthodoxes (Églises grecque, syrienne, arménienne,nestorienne) et catholiques (Églises grecque, jacobite, arménienne, maronite, chaldéenne, latine) représentent 10 p.
100 de la population.
Il existe également une petitecommunauté juive.
3.5 Éducation
En 2005, le taux d’alphabétisation était de 78,4 p.
100.
L’instruction primaire est gratuite et obligatoire.
La Syrie possède des universités à Damas, Alep, Homs et Lattaquié.
Damas est le siège de l’Académie arabe (1919), dédiée à l’étude de la langue et de la civilisationarabes.
Il existe aussi d’autres instituts et universités spécialisés pour les affaires sociales, l’agriculture, l’industrie, la technologie et la musique.
En 1998–1999, 6,1 p.
100de la classe d’âge concernée poursuivaient des études supérieures.
En 2001, l’État a consacré 4,13 p.
100 du PIB aux dépenses d’éducation.
3.6 Arts et vie culturelle
3.6. 1 La culture du pays
La Syrie est riche des nombreux vestiges préservés témoignant des civilisations qui se sont succédé sur son territoire : anciennes cités mésopotamiennes, telle Mari,temples païens de Palmyre (Tadmor), vestiges hellénistiques de Doura-Europos, villages des premiers chrétiens ou forteresses croisées, tel le krak des Chevaliers ( voir Croisades), sans compter Damas et Alep, parmi les plus anciennes villes du monde, où l’architecture islamique donne à voir quelques-uns de ses plus beaux monuments.
Voir aussi littérature arabe ; musique arabe ; art byzantin ; art de l'islam ; art mésopotamien.
3.6. 2 Institutions culturelles
Le Musée national de Damas est le plus célèbre des musées syriens en raison de ses collections d’art oriental, grec, romain, byzantin et musulman.
Les bibliothèquespubliques d’Alep, de Damas, de Homs et de Lattaquié renferment les principaux fonds du pays.
4 ÉCONOMIE
4.1 Généralités
L’économie de la Syrie repose sur l’agriculture et l’industrie, tandis que 70 p.
100 des recettes de l’État proviennent des hydrocarbures.
En 2006, le produit intérieur brut(PIB) syrien s’élevait à 33,41 milliards de dollars.
À partir de 1991, son économie a connu une importante croissance (4,27 p.
100 pour la période 1990-2003), alimentée engrande partie par des capitaux saoudiens, koweïtiens et même américains, qui ont afflué après que le pouvoir syrien eut prit position contre l’Irak durant la guerre du Golfe.L’amorce d’une libéralisation de l’économie a également encouragé les investissements étrangers tandis que la création de banques privées a été autorisée en 2001, maisl’endettement demeure élevé (21,5 milliards en 2004).
4.2 Agriculture, forêts, pêche
L’agriculture, qui emploie 25,8 p.
100de la population active (2005), représentait 18,3 p.
100 du PIB en 2006.
Le pays dispose d’environ 6 millions d'hectares de terresarables.
Toutefois, des régions entières ne sont pas cultivées par manque d’eau.
Les cultures sont concentrées dans la plaine littorale, dans le Ghab, drainé par l’Oronte, etdans les vallées de l’Euphrate et du Khabour.
L’irrigation est une nécessité vitale pour la Syrie.
Les importants travaux d’irrigation sur l’Oronte et l’Euphrate tendent à améliorer la production agricole.
La surface desterres irriguées s’élève en 2003 à 1,3 million d’hectares.
Mais, dans une région proche-orientale caractérisée par une situation géopolitique complexe, les projets debarrages sur l’Euphrate se heurtent aux antagonismes d’intérêts opposant la Syrie aux autres pays traversés par le fleuve (la Turquie, en amont, et l’Irak, en aval).
Enoutre, pour des raisons liées au régime du fleuve et la qualité des infrastructures, le grand barrage de Tabqa, construit dans les années 1970 avec la création d’un réservoird’eau artificiel ((lac Assad), ne permet d’irriguer que 100 000 hectares, contre les 600 000 initialement escomptés.
L’agriculture syrienne pâtit également del’appauvrissement de sols insuffisamment fertilisés et qui ne peuvent se régénérer, la rotation des cultures n’étant pas pratiquée.
La terre est exploitée par des petits propriétaires, notamment dans la région côtière, et pour un tiers par des coopératives, installées surtout dans les régions récemmentbonifiées.
Les principales productions agricoles sont l’orge (1,5 million de tonnes en 1994), le blé (3,8 millions de tonnes), le tabac et les légumes.
Raisins, olives etagrumes sont produits dans les oasis.
Le coton (215 000 t), cultivé de façon intensive depuis la fin des années 1950 autour d’Alep, est quasiment la seule culture destinée àl’exportation.
L’élevage est très important.
Le cheptel syrien comprend environ 19,7 millions d’ovins, 1 295 725 caprins, 1 082 623 bovins et 24,1 millions de volailles.
Ni la pêche ni lasylviculture ne sont développées.
4.3 Mines et industries
Le secteur secondaire représente 32,20 p.
100 du PIB et emploie 26,9 p.
100 de la population active ; il est contrôlé par l’État à plus de 65 p.
100..
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