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Syrie.

Publié le 15/04/2013

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syrie
Syrie. 1 PRÉSENTATION Syrie, en arabe S?r ?yah, pays du Proche-Orient, situé dans le sud-ouest du continent asiatique. Sa capitale est Damas. La Syrie est bordée au nord par la Turquie, à l'est par l'Irak, au sud par la Jordanie et Israël et à l'ouest par le Liban et la mer Méditerranée. 2 MILIEU NATUREL 2.1 Relief et hydrographie La Syrie couvre une superficie de 185 180 km². Le pays occupe une zone qui appartient au Croissant fertile et qui s'étend sur 830 km d'est en ouest et 740 km du nord au sud. La façade méditerranéenne est longue de 160 km. Dans le nord du pays, l'étroite plaine côtière est séparée du reste du pays par le djebel Ansariya ou montagnes des Alaouites (culminant à 1 583 m), qui prolonge l'AntiLiban, où se situe le mont Hermon, le plus haut sommet du pays (2 814 m). Cette chaîne montagneuse borde la vaste dépression du Ghab. Longtemps, ce relief n'a offert qu'un unique point de passage, la trouée de Homs. Trois chaînons montagneux isolés traversent le pays en oblique, du sud-ouest vers le nord-est, à partir de l'Hermon. Au sud-est s'élève le massif volcanique du djebel Druze. Entre celui-ci et l'Hermon se trouve le plateau du Golan, occupé par Israël depuis 1967. Le reste du pays est constitué par un vaste plateau steppique au nord, désertique au sud et à l'est avec le désert de Syrie. L'Euphrate, le plus long des fleuves de Syrie, traverse le pays en diagonale ; en provenance des montagnes de l'Asie Mineure, en Turquie, où il prend sa source, il poursuit ensuite sa course vers l'Irak, à l'est. Il reçoit, aux quatre cinquièmes de son parcours, sur sa rive gauche, le Khabour, qui irrigue la plaine fertile de la Djésireh. L'Oronte, né dans la chaîne du Liban, coule vers le nord, arrosant sur son passage le Ghab, en contrebas du djebel Ansariya. Le Barada arrose l'oasis (ghouta) de Damas tandis que le Sinn et le Nahr al-Kabir drainent la plaine côtière. Les ressources hydrographiques de la Syrie, exploitées de longue date pour l'agriculture, ont fait l'objet de programmes de développement au cours des dernières décennies. Un important barrage sur l'Euphrate, au nord, a donné naissance au lac Assad, aujourd'hui le plus important du pays. 2.2 Climat À l'exception de la plaine côtière, qui bénéficie d'un climat méditerranéen, le climat est continental et sec. Les pluies sont arrêtées par la barrière montagneuse dominant la plaine. Les hivers sont froids (4,4 °C à Alep, en janvier) et les étés très chauds (30,8 °C à Tadmor, à la limite du désert de Syrie, en août). Les précipitations annuelles varient de 510 à 1 020 mm dans les régions côtières, de 255 à 510 mm entre Alep et Damas et de 25 à 127 mm dans le désert. 2.3 Végétation et faune Pins et cèdres couvrent en partie les contreforts montagneux de l'Ansariya et de l'Anti-Liban. L'ensemble du plateau syrien est le domaine de la steppe, qui fait place à des déserts rocailleux au nord et à l'est. La faune sauvage est peu abondante : antilopes, chats sauvages, porcs-épics et lièvres sont les principaux mammifères. Les oiseaux sont nombreux (flamants, pélicans, outardes, aigles et faucons) ainsi que les reptiles en tout genre (lézards, caméléons, serpents). 3 POPULATION ET SOCIÉTÉ 3.1 Démographie En 2008, la population syrienne était estimée à 19,7 millions d'habitants, soit une densité moyenne de 107 habitants au km². Elle est inégalement répartie et se concentre surtout dans l'ouest du pays, sur la plaine côtière et dans le Ghab. C'est le dynamisme qui caractérise la population syrienne. En 2008, le taux moyen d'accroissement naturel était estimé à 2,2 p. 100, avec une moyenne de 3,21 enfants par femme. En 2008, on estime à 47 p. 100 la part des moins de 15 ans dans la population totale et à 3,3 p. 100, celle des personnes de 65 ans et plus. L'espérance de vie moyenne est de 70,9 années. Environ 88 p. 100 des Syriens sont des Arabes, parmi lesquels des Bédouins, encore nombreux et qui tentent de préserver leur mode de vie nomadisant. Les minorités non arabes les plus importantes sont les Kurdes, habitant essentiellement le long de la frontière turque (8 p. 100), et les Arméniens, qui vivent surtout dans les grandes villes (2,8 p. 100). 3.2 Découpage administratif et villes principales Outre la municipalité de Damas, la Syrie est divisée en 13 gouvernorats (mouhafazas). La population de Damas, capitale du pays, était estimée à 2,23 millions d'habitants en 2003. Les autres grandes villes sont Alep (2,38 millions d'habitants) au nord du pays, Homs (811 000 habitants) au centre, et le port de Lattaquié (240 000 habitants). En 2005, 50,3 p. 100 de la population habitait en zone urbaine. 3.3 Institutions et vie politique 3.3.1 Organisation des pouvoirs La Constitution de 1973, approuvée par référendum trois ans après la prise du pouvoir d'Hafez al-Assad, instaure une république démocratique, populaire et socialiste, régie par un système présidentiel autoritaire. Le président de la République est au sommet du pouvoir exécutif. Élu sur proposition de l'Assemblée pour un mandat de sept ans, il nomme le Premier ministre et les membres du Conseil des ministres, qui exécute la politique présidentielle. Il commande les forces armées. Le pouvoir législatif est représenté par la Chambre du peuple, composée de 250 membres élus au suffrage universel pour une durée de quatre ans. Le président de la République dispose cependant du droit d'initiative législative et d'un droit de veto sur les lois votées par le Parlement. « En cas de nécessité absolue «, il peut exercer librement le pouvoir législatif. Il a aussi le pouvoir de dissoudre la Chambre du peuple. Celle-ci est, de facto, une assemblée essentiellement consultative. 3.3.2 Partis politiques La scène politique syrienne est très largement dominée par le parti Baas (socialiste, laïque et panarabe), consacré par la Constitution (article 8) comme « parti dirigeant dans la société et dans l'État «. Le processus d'élection de la Chambre du peuple reflète cette suprématie puisque 167 de ses députés doivent appartenir au Front national progressiste (FNP), une coalition regroupant le Baas et diverses petites formations. De même, seul le parti Baas peut proposer le nom d'un candidat à la présidence de la République. 3.3.3 Défense nationale Avec le parti-État baasiste, l'armée constitue un des piliers du régime syrien et de sa stabilité. Elle est contrôlée principalement par la minorité chiite alaouite, dont sont issus l'ancien président Hafez al-Assad et son fils et successeur Bachar. L'État consacre une part considérable de son budget aux dépenses de défense nationale (7 p. 100 du produit intérieur brut (PIB) en 2003). Les forces armées syriennes comptent 7 600 hommes dans la marine, 100 000 hommes dans l'aviation et 200 000 hommes dans l'armée de terre, soit au total 307 600 hommes. 3.4 Langues et religions L'arabe, langue officielle, est parlée par 90 p. 100 de la population. Les minorités arménienne (2 p. 100), circassienne et araméenne parlent leur propre langue. Trois quarts des Syriens sont des musulmans sunnites, mais la population compte aussi des musulmans alaouites, une minorité chiite (11 p. 100 de la population) très influente puisqu'elle détient le pouvoir depuis le coup d'État de 1963, et des druzes (3 p. 100). Les chrétiens orthodoxes (Églises grecque, syrienne, arménienne, nestorienne) et catholiques (Églises grecque, jacobite, arménienne, maronite, chaldéenne, latine) représentent 10 p. 100 de la population. Il existe également une petite communauté juive. 3.5 Éducation En 2005, le taux d'alphabétisation était de 78,4 p. 100. L'instruction primaire est gratuite et obligatoire. La Syrie possède des universités à Damas, Alep, Homs et Lattaquié. Damas est le siège de l'Académie arabe (1919), dédiée à l'étude de la langue et de la civilisation arabes. Il existe aussi d'autres instituts et universités spécialisés ...
syrie

« dans la société et dans l’État ».

Le processus d’élection de la Chambre du peuple reflète cette suprématie puisque 167 de ses députés doivent appartenir au Front nationalprogressiste (FNP), une coalition regroupant le Baas et diverses petites formations.

De même, seul le parti Baas peut proposer le nom d’un candidat à la présidence de laRépublique. 3.3. 3 Défense nationale Avec le parti-État baasiste, l’armée constitue un des piliers du régime syrien et de sa stabilité.

Elle est contrôlée principalement par la minorité chiite alaouite, dont sontissus l’ancien président Hafez al-Assad et son fils et successeur Bachar.

L’État consacre une part considérable de son budget aux dépenses de défense nationale (7 p.

100 duproduit intérieur brut (PIB) en 2003).

Les forces armées syriennes comptent 7 600 hommes dans la marine, 100 000 hommes dans l’aviation et 200 000 hommes dansl’armée de terre, soit au total 307 600 hommes. 3.4 Langues et religions L’arabe, langue officielle, est parlée par 90 p.

100 de la population.

Les minorités arménienne (2 p.

100), circassienne et araméenne parlent leur propre langue. Trois quarts des Syriens sont des musulmans sunnites, mais la population compte aussi des musulmans alaouites, une minorité chiite (11 p.

100 de la population) trèsinfluente puisqu’elle détient le pouvoir depuis le coup d’État de 1963, et des druzes (3 p.

100).

Les chrétiens orthodoxes (Églises grecque, syrienne, arménienne,nestorienne) et catholiques (Églises grecque, jacobite, arménienne, maronite, chaldéenne, latine) représentent 10 p.

100 de la population.

Il existe également une petitecommunauté juive. 3.5 Éducation En 2005, le taux d’alphabétisation était de 78,4 p.

100.

L’instruction primaire est gratuite et obligatoire. La Syrie possède des universités à Damas, Alep, Homs et Lattaquié.

Damas est le siège de l’Académie arabe (1919), dédiée à l’étude de la langue et de la civilisationarabes.

Il existe aussi d’autres instituts et universités spécialisés pour les affaires sociales, l’agriculture, l’industrie, la technologie et la musique.

En 1998–1999, 6,1 p.

100de la classe d’âge concernée poursuivaient des études supérieures.

En 2001, l’État a consacré 4,13 p.

100 du PIB aux dépenses d’éducation. 3.6 Arts et vie culturelle 3.6. 1 La culture du pays La Syrie est riche des nombreux vestiges préservés témoignant des civilisations qui se sont succédé sur son territoire : anciennes cités mésopotamiennes, telle Mari,temples païens de Palmyre (Tadmor), vestiges hellénistiques de Doura-Europos, villages des premiers chrétiens ou forteresses croisées, tel le krak des Chevaliers ( voir Croisades), sans compter Damas et Alep, parmi les plus anciennes villes du monde, où l’architecture islamique donne à voir quelques-uns de ses plus beaux monuments. Voir aussi littérature arabe ; musique arabe ; art byzantin ; art de l'islam ; art mésopotamien. 3.6. 2 Institutions culturelles Le Musée national de Damas est le plus célèbre des musées syriens en raison de ses collections d’art oriental, grec, romain, byzantin et musulman.

Les bibliothèquespubliques d’Alep, de Damas, de Homs et de Lattaquié renferment les principaux fonds du pays. 4 ÉCONOMIE 4.1 Généralités L’économie de la Syrie repose sur l’agriculture et l’industrie, tandis que 70 p.

100 des recettes de l’État proviennent des hydrocarbures.

En 2006, le produit intérieur brut(PIB) syrien s’élevait à 33,41 milliards de dollars.

À partir de 1991, son économie a connu une importante croissance (4,27 p.

100 pour la période 1990-2003), alimentée engrande partie par des capitaux saoudiens, koweïtiens et même américains, qui ont afflué après que le pouvoir syrien eut prit position contre l’Irak durant la guerre du Golfe.L’amorce d’une libéralisation de l’économie a également encouragé les investissements étrangers tandis que la création de banques privées a été autorisée en 2001, maisl’endettement demeure élevé (21,5 milliards en 2004). 4.2 Agriculture, forêts, pêche L’agriculture, qui emploie 25,8 p.

100de la population active (2005), représentait 18,3 p.

100 du PIB en 2006.

Le pays dispose d’environ 6 millions d'hectares de terresarables.

Toutefois, des régions entières ne sont pas cultivées par manque d’eau.

Les cultures sont concentrées dans la plaine littorale, dans le Ghab, drainé par l’Oronte, etdans les vallées de l’Euphrate et du Khabour. L’irrigation est une nécessité vitale pour la Syrie.

Les importants travaux d’irrigation sur l’Oronte et l’Euphrate tendent à améliorer la production agricole.

La surface desterres irriguées s’élève en 2003 à 1,3 million d’hectares.

Mais, dans une région proche-orientale caractérisée par une situation géopolitique complexe, les projets debarrages sur l’Euphrate se heurtent aux antagonismes d’intérêts opposant la Syrie aux autres pays traversés par le fleuve (la Turquie, en amont, et l’Irak, en aval).

Enoutre, pour des raisons liées au régime du fleuve et la qualité des infrastructures, le grand barrage de Tabqa, construit dans les années 1970 avec la création d’un réservoird’eau artificiel ((lac Assad), ne permet d’irriguer que 100 000 hectares, contre les 600 000 initialement escomptés.

L’agriculture syrienne pâtit également del’appauvrissement de sols insuffisamment fertilisés et qui ne peuvent se régénérer, la rotation des cultures n’étant pas pratiquée. La terre est exploitée par des petits propriétaires, notamment dans la région côtière, et pour un tiers par des coopératives, installées surtout dans les régions récemmentbonifiées.

Les principales productions agricoles sont l’orge (1,5 million de tonnes en 1994), le blé (3,8 millions de tonnes), le tabac et les légumes.

Raisins, olives etagrumes sont produits dans les oasis.

Le coton (215 000 t), cultivé de façon intensive depuis la fin des années 1950 autour d’Alep, est quasiment la seule culture destinée àl’exportation. L’élevage est très important.

Le cheptel syrien comprend environ 19,7 millions d’ovins, 1 295 725 caprins, 1 082 623 bovins et 24,1 millions de volailles.

Ni la pêche ni lasylviculture ne sont développées. 4.3 Mines et industries Le secteur secondaire représente 32,20 p.

100 du PIB et emploie 26,9 p.

100 de la population active ; il est contrôlé par l’État à plus de 65 p.

100.. »

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