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TAIWAN de 1995 à 1999 : Histoire

Publié le 24/12/2018

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En comparaison des autres pays émergents d’Asie, Taiwan résiste bien à la crise asiatique de 1997 grâce à sa politique financière rigoureuse, à ses importantes réserves en devises et à son faible endettement ; elle possède le revenu par habitant le plus élevé de l’Asie, après le Japon. Le pays ne sort pas totalement indemne de la crise ; à partir de 1998, son taux de croissance, certes toujours positif, diminuant par rapport à ceux des cinq années précédentes ; des milliers d’entreprises doivent fermer ; les exportations vers les pays occidentaux sont en baisse sauf en direction du marché nord-américain, les Etats-Unis restant son premier client.

 

La vie politique demeure marquée par la rivalité traditionnelle entre le Kuomintang (KMT), parti dominant

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« Par ses manœuvres militaires d11ns le détroit de Formose, la Chine veut faire pressio n sur Taiwan, à la veille de la première élection présidentielle au suffrage universel.

© Chine nouvel/e-$ipa Press la visite du président américain Bill Clinton en Chine populaire Guin­ juillet 1998), vient rappeler que Taiwan représente la principale pierre d'achoppement dans les rapports sino­ américains.

La rencontre, en octobre 1998 -la première à un tel niveau depuis cinq ans-, entre Koo Chen-fu, membre du comité central du Kuomintang ct homme de confiance du président Lee Teng-hui, et le délégué chinois Wang Daohan ne débouche sur aucune décision concrète.

En février 1999, une nouvelle crise des missiles, survenant après celles de 1995 et de 1996, met en branle le détroit de Formose.

Elle illustre le raidissement de Pékin sur la question de la sécurité dans la région et s'explique par la vive hostilité de la Chine au projet américain de « défense antimissiles de théâtre» (TMD), en coopération avec le Japon et la Corée du Sud, et qui pourrait aussi inclure Taiwan.

En décembre 1998, après des années d'érosion électorale, le Kuomlntang rempone les élections législatives et municipales en gagnant 123 sièges sur 225 au Parlement et en arrachant notamment à Chen Shui-bian, du PDC, la mairie de la capitale.

Si l'enrayement du courant indépendantiste ne peut que rassurer Pékin, ce scrutin, qui donna lieu à une très forte et pacifique mobilisation, témoigne aussi de la santé de la démocratie à Taiwan et donc du fossé politique qui sépare l'île de la Chine continentale.. »

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