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Teamsters (Etats-Unis)

Publié le 14/01/2012

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etats unis

L'International Brotherhood of Teamsters, Chauffeurs, Warehousemen and Helpers of America (IBT) , regroupant essentiellement les camionneurs et les travailleurs des entrepôts est aujourd'hui, avec 2 millions d'adhérents, la première fédération syndicale des Ëtats-Unis et l'une des plus revendicatives. Longtemps considérés comme les mauvais garçons du syndicalisme américain, les Teamsters défrayaient, pendant les années 1960 et au début des années 1970, la chronique judiciaire des scandales financiers,

des fraudes fiscales et des affaires raciales.

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« 4 Si le syndicat des Teamsters est le seul à soutenir le Parti républicain, il ne s'en avère pas moins l'un des plus revendicatifs des Ëtats-Unis.

Les Teamsters peuvent priver New York de lait pendant toute une semaine (1974) ou gâcher une bonne partie des récoltes de fruits et de légumes en lançant un mot d'ordre de grève dans les usines de conserves californiennes (1976).

Ils sont toutefois débordés régulièrement par des grèves sauvages des camionneurs non syndiqués.

5 En 1973, .

les Teamsters obtiennent de la part des employeurs, dans un contrat couvrant 400 000 membres, une augmentation de salaire de 7% par an jusqu'en 1976, ainsi qu'une semaine de vacances annuelles sup­ plémentaire.

En 1976, lors du renouvellement des contrats principaux (qui sont étendus ultérieurement aux autres employeurs), le syndicat obtient de la « Trucking lndus­ try,.

une augmentation de salaire annuelle de 9 %, une clause prévoyant des ajustements au coût de la vie, l'obligation d'installer l'air conditionné dans les cabines des routiers, ainsi que le droit pour chaque travailleur à 10 jours de congé maladie payés.

6 Én mars 1977, le président de I'IBT, Frank Fitzsimmons, accepte d'être déchargé, par le Département d'Ëtat au Travail, de ses fonct :ons d'administrateur du fonds de retraite principal des Teamsters (le Central State Fund - 1,4 milliard de dollars) à la suite des accusations de mauvaise gestion dont il a fait l'objet.

Malgré l'amélioration des affaires et de la réputation des Teamsters depuis la chute de James Hoffa, toutes les activités du syndicat restent sous la surveillance permanente du Département du Travail américain.. »

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